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Dédougou : les habitants des zones non loties s’organisent pour améliorer leur cadre de vie

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Dans la ville de Dédougou, une bonne partie de la population réside dans les zones d’habitats spontanés communément appelées non loties. En moins de 10 ans, l’espace de ces quartiers spontanés s’est quadruplé et connait une forte densité de la population. Sur un hectare, l’on dénombre plus de 200 ménages. Les conditions de vie n’y sont pas reluisantes: manque d’eau potable, d’électricité et de voiries. Pour améliorer leur cadre de vie, les occupants de ces zones non viabilisées s’organisent comme ils peuvent. Le dernier lotissement à Dédougou remonte à 1996. Plus de détails dans ce dossier d’Aicha DIANDA.

JT de 13h du 16 janvier 2021

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Actu Sports du 15 janvier 2021

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JT de 20H du 15 janvier 2021

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Santé : l’ENSP vers une «universitarisation» des offres de formation

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Le Directeur général de l'Ecole nationale de la Santé publique (ENSP); Dr Emile Pargui Paré (au milieu) face à la presse

La Direction générale de l’Ecole nationale de la Santé publique (ENSP) a animé un point de presse ce 15 janvier 2021. Dr Emile Pargui Paré a dévoilé les grandes réformes entreprises au cours de la  rentrée scolaire 2020-2021. Il a également levé le coin de voile sur les perturbations des cours dans la filière anesthésie-réanimation liées au refus des enseignants de dispenser les cours.

« Etre une référence pour la qualité de la formation des personnels de de santé paramédicaux et sages-femmes au Burkina Faso et dans l’espace CEDEAO ». Telle est l’ambition affichée de l’Ecole nationale de la Santé publique après 44 ans  d’existence. Et pour le directeur général de l’institution, Dr Emile Pargui Paré, l’universitarisation des offres de formation est l’option à opérer pour «  parfaire l’évolution de la profession, la reconnaissance de l’expertise infirmière, le développement de la recherche et l’évolution des pratiques ».

L’objectif, dit-il, est de « parvenir, in fine, à l’amélioration de la prise en charge et de la qualité des soins des patients ».

Mieux, pour se conformer aux exigences du système Licence Master Doctorat (LMD), l’ENSP a entrepris depuis 2018  d’ « harmoniser les curricula des infirmiers et Sages-femmes sous le format LMD », a fait remarquer le directeur général.

A ce stade, précise Dr Paré, 12 filières de formation d’attaché de santé sur 13 déroulent le programme harmonisé de l’Organisation ouest africaine de la Santé (OOAS). « Une seule notamment celle des Attachés de Santé en Anesthésie-réanimation dont le programme  a été  également harmonisé selon l’OOAS rencontre quelques difficultés », a-t-il expliqué.

Cette situation a eu pour conséquence, de l’avis du Directeur général, la suspension de cours dans ladite filière par les enseignants depuis le début de l’année scolaire 2020-2021.

A en croire Dr Emile Pargui Paré, des discussions sont en cours avec les différents acteurs  en vue de parvenir à l’adoption d’un programme qui puisse répondre aux exigences nationales dans le domaine de l’Anesthésie-réanimation et avoir des agents qualifiés et compétents; de sorte à permettre une reprise rapide des cours.

Néanmoins, à l’étape actuelle, souligne Dr Paré, le calendrier de l’année scolaire 2020-2021 est bien adopté avec en ligne de mire l’acceptation définitive des textes d’universitarisation et la préparation de l’ENSP à l’introduction du master; de concert avec l’Université Joseph Ki Zerbo.

Consciente des défis auxquels l’Ecole nationale de la Santé publique fait face, la direction générale dit « travailler sur un vaste chantier de réforme qui va à terme renforcer la crédibilité, l’excellence et la performance de l’Institution ».

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

 

JT de 19H du 15 janvier 2021

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