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Voirie urbaine: fin du calvaire des usagers et riverains de la rue Bassi de Gounghin dans 6 mois !

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Le ministre en charge des Infrastructures, Eric Bougouma a lancé, ce 14 janvier 2020, la 2e phase du projet de réhabilitation et de bitumage des voiries urbaines des grandes villes du Burkina. Le lancement est intervenu sur la rue Bassi de Gounghin à Ouagadougou. Financés par le fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), gestion 2019, les travaux de réhabilitation concerneront précisément les rues Bassi, 13.18, 13.56 et les voies d’accès à la Présidence du Faso pour un coût global de 2 243 308 915 F CFA.

Dans 6 mois, le calvaire des usagers et riverains de la rue Bassi de Gounghin ne sera plus qu’un souvenir. Et pour cause, la 2e phase du projet de réhabilitation et de bitumage des voiries urbaines du Burkina vient d’être lancée ce 14 janvier 2020. Les travaux de réhabilitation concerneront précisément les rues Bassi, 13.18 et 13.56 et les voies d’accès à la Présidence du Faso.

Ce  projet, de l’avis du ministre Eric Bougouma, permettra de faciliter la mobilité des biens et des personnes, d’améliorer le cadre de vie des populations et  de réduire les risques d’accidents de la circulation.

« Il s’agit de mettre en œuvre, un programme de réhabilitation et de bitumage de la voirie urbaine des grandes villes du Burkina Faso. La technique qui va être utilisée est une technique de réhabilitation en profondeur. La couche de fondation est reconstruite. C’est aussi la technique du ré-surfaçage », a-t-il indiqué.

Et d’ici la fin du mois de janvier, poursuit-il, d’autres travaux plus importants verront le jour avec le démarrage de la phase trois du projet. Toute chose, à en croire le maire de la capitale burkinabè, Armand Roland Pierre Béouindé permettra d’« améliorer la mobilité et le désenclavement desdits quartiers ».

Pour le  maire honoraire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, la réalisation de ces rues est la bienvenue pour les populations du secteur n°7 de la ville de Ouagadougou. « C’est une joie parce que cette infrastructure routière traverse d’importantes infrastructures. On pourra à nouveau circuler aisément. Et ça, c’est des prouesses de ceux qui gouvernent aujourd’hui », a souligné le président par intérim du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès), par ailleurs habitant dudit quartier.

Cette 2e phase du projet connaitra la réalisation de près de 4,200 kilomètres de routes. Pour ce qui est de la rue Bassi, Simon Compaoré s’est fait « contrôleur des contrôleurs » dans  la supervision des travaux.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

JT de 19h du 14 janvier 2019

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Gourma : Une femme et un enfant tués dans un attentat à la mine

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Suite au passage de leur charrette sur un engin explosif improvisé, une femme et un enfant ont été tués, hier lundi, aux environs de 7 heures, à Paladoubé, hameau de culture situé à environ 10 kilomètres de Nagré, dans la province du Gourma, a appris l’AIB de sources locales.

Un autre enfant aurait été grièvement blessé au cours de l’attentat. Selon les informateurs de l’AIB, toutes les victimes sont d’une même famille.

Il s’agirait d’un attentat ciblé et planifié par des individus inconnus qui en voudraient au chef de ladite famille pour sa présumée collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

A écouter certaines indiscrétions, dans les zones de Nagré, de Natiaboani et hameaux de culture environnants, nombre de pistes rurales ont été constellées d’engins explosifs.

L’on se rappelle encore que des hommes armés inconnus sévissaient, en pleine période de récoltes, dans ces localités, situées, respectivement, à une trentaine et à une quarantaine de kilomètres de Fada N’Gourma. Ces exactions avaient entrainé un déplacement massif de populations vers Fada N’Gourma.

Lire l’article sur aib.media

Koudougou : quand un président de club de football offre un vélo de course à son homologue cycliste

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Le président de l’Association sportives des employés de commerce de Koudougou (ASECK) Inoussa Tapsoba a remis le 11 janvier dernier au stade Batiébo Balibié de Koudougou un vélo de course à Amedée Berwoudgou le président de l’Association des jeunes cyclistes de Koudoudou (AJCK) au profit de son club. Un geste aussi rare dans le milieu sportif salué par le monde des sports.

 

Le fait semble être banal mais plein de sens et d’interpellation. En effet, lors de la 16e journée du championnat national de football de première division qui marque les phases retour du Fasofoot, un geste symbolique a été fait lors de la mi-temps du match entre l’ASECK et le Majestic SC. Le président du club des jaunes et noirs de la cité des cavaliers rouges Inoussa Tabsoba a donné un vélo de course au président Amedée Berwoudgou le président de l’Association des jeunes cyclistes de Koudoudou (AJCK).

« Je suis dans le cyclisme il y a 8 ans maintenant. Mais, c’est la première fois que je vois qu’un président de club de football offre un vélo à son homologue. C’est un geste qui me touche beaucoup. Ce don m’interpelle et m’encourage à redoubler d’efforts et je le remercie. Mon souhait est de voir l’ASECK remporter le championnat national cette année » s’est confié le président Berwoudgou.

Pour le donateur Inoussa Tabsoba, cette remise de vélo est une manière d’encourager le lauréat qui est un ambassadeur de la ville de Koudougou. « Grâce à monsieur Berwoudgou et à son club AJCK, Koudougou est connu à travers le cyclisme. En 8 années seulement, le résultat du club sont satisfaisant et c’est notre façon à nous de lui traduire notre reconnaissance et de l’encourager à continuer dans ce sens » a laissé entendre le président Tapsoba de l’ASECK.

D’autres surprises attendaient le président Berwoudgou. Présent à Koudougou pour remettre le trophée du prix du meilleur joueur AJSB du mois de novembre 2019, le président Jérôme Tiendrebéogo et son bureau ont reconnu les mérites de monsieur Berwourgou. C’est ainsi que Mido pour ses efforts dans la promotion du sport et du cyclisme en particulier, a été distingué par l’AJSB par une attestation de reconnaissance et un maillot floqué de son surnom Mido.

« Les mots me manquent beaucoup je ne savais pas que les journalistes sportifs suivaient tout ce que je fais. Là je suis ému, vraiment merci » dira Mido.

Le président de la Fédération burkinabè de football, le Col Sita Sangaré présent à Koudougou lors du match a  salué le geste et invité tout le monde à soutenir tous les sports. Pour lui, c’est le Burkina qui gagne.

Alain Didier Compaoré

 

JT de 13h du 14 janvier 2020

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https://youtu.be/AfLVArqw81Q

Sommet de Pau – Déclaration conjointe des Chefs d’État

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Les Chefs d’État membres du G5 Sahel et le Président de la République française se sont réunis ce jour 13 janvier 2020 à Pau en France en vue d’examiner la situation dans l’espace G5 Sahel.

Les Chefs d’Etat ont réaffirmé leur détermination commune à lutter ensemble contre les groupes terroristes qui opèrent dans la bande sahélo-saharienne et dans la région du Lac Tchad. Ils ont rendu hommage aux victimes civiles des exactions commises par ces groupes terroristes ainsi qu’aux soldats africains, français et internationaux tombés dans l’accomplissement de leur mission.

Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont exprimé le souhait de la poursuite de l’engagement militaire de la France au Sahel et ont plaidé pour un renforcement de la présence internationale à leurs côtés. Ils ont exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui crucial apporté par les Etats-Unis et ont exprimé le souhait de sa continuité.

Ils ont réaffirmé que cette action commune vise à protéger les populations civiles, à défendre la souveraineté des Etats du G5 Sahel (conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations unies et aux accords bilatéraux en vigueur), à prévenir une extension de la menace terroriste dans les pays frontaliers et à ramener la stabilité, condition indispensable du développement.

Les Chefs d’Etat sont convenus d’accroître et de coordonner leurs efforts en vue d’une solution rapide à la crise libyenne, qui continue à alimenter l’instabilité au Sahel. A cet effet, ils ont rappelé la responsabilité de la communauté internationale, l’impérieuse nécessité d’une prise en charge prioritaire de ce dossier par toutes les parties et ont exprimé leur soutien aux objectifs de la conférence internationale de Berlin pour restaurer la stabilité et la sécurité en Libye.

Les chefs d’Etat ont salué les actions déjà menées et ont souligné le besoin d’une plus grande coordination dans la mise en œuvre des initiatives en cours au Sahel et d’un engagement international renforcé.

À cette fin, les chefs d’Etats sont convenus de mener une discussion avec les partenaires déjà engagés afin de mettre en place un nouveau cadre politique, stratégique et opérationnel qui marquera une nouvelle étape dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel et dans la prise de responsabilité collective.

À la lumière de ces discussions, ce nouveau cadre prendra la forme et le nom d’une « Coalition pour le Sahel », rassemblant les pays du G5 Sahel, la France – à travers l’opération Barkhane et ses autres formes d’engagements, les partenaires déjà engagés, ainsi que tous les pays et organisations qui voudront y contribuer. Ce cadre sera organisé autour de quatre piliers rassemblant les efforts engagés dans les domaines suivants :

1. En matière de combat contre le terrorisme :

les chefs d’Etat ont marqué leur ferme volonté de combattre ensemble tous les groupes armés terroristes actifs dans la zone, en concentrant immédiatement leurs efforts militaires dans la région des trois frontières sous le commandement conjoint de la Force Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel, en ciblant en priorité l’EIGS.

Parallèlement à cet effort, le commandement conjoint de cette coalition accueillera progressivement l’ensemble des pays volontaires et partenaires, dont les contributions militaires rejoindront l’opération Barkhane, comme le futur groupement de forces spéciales européennes, baptisé « Task Force Takuba », qui s’inscrira dans le cadre de ce premier pilier. Le concept d’opération de la Force conjointe sera révisé afin qu’elle puisse agir avec une marge de manœuvre renforcée au-delà de la zone des 50 km de part et d’autre des frontières.

Cette coalition militaire pourra développer les capacités opérationnelles des forces sahéliennes sur l’ensemble de l’espace G5 Sahel afin de réduire la menace des groupes terroristes et d’assurer un meilleur contrôle des frontières.

2. En matière de renforcement des capacités militaires des Etats de la région :

les Chefs d’Etat ont salué le lancement, par la France et l’Allemagne, de l’initiative du partenariat pour la stabilité et la sécurité au Sahel (P3S) et ont souhaité une accélération et une amplification des efforts de formation, d’aguerrissement, de soutien logistique, d’entrainement et d’équipements des armées des pays du G5 Sahel. Ce pilier s’appuiera notamment sur les efforts déjà engagés par les Nations Unies et par les missions de formation de l’Union Européenne. Il pourra inclure un accompagnement au déploiement des armées des pays du G5 Sahel avec le soutien de l’Union Africaine et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

3. En matière d’appui au retour de l’Etat et des administrations sur le territoire :

Les Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont engagés à prendre toutes les mesures visant à accélérer un retour de l’administration et des services publics sur l’ensemble des territoires concernés par la question, en particulier les chaînes pénale et judicaire, essentielles pour le retour de l’Etat de droit. Cet effort s’appliquera prioritairement à Kidal.

Dans un esprit de responsabilité partagée, ces engagements seront appuyés dans le cadre du P3S qui ciblera tout particulièrement son intervention sur la formation et le déploiement jusqu’au niveau local de personnels en matière d’administration civile, de sécurité intérieure (police, gendarmerie, douanes) et de justice.

4. En matière d’aide au développement :

les Chefs d’Etat ont salué les premiers résultats de l’Alliance pour le Sahel, lancée sous l’impulsion de l’Allemagne et de la France en juillet 2017, et ont appelé les pays et organisations, membres de l’Alliance à poursuivre dans la voie d’une démarche encore davantage coordonnée avec l’action sécuritaire, à un recours plus systématique à une programmation conjointe et à des mécanismes de délégation réciproque tenant compte des priorités des pays membres du G5 Sahel.

Dans le même esprit, les Chefs d’Etat en appellent aux partenaires internationaux à concrétiser les engagements pris en décembre 2018 à la Conférence des donateurs de Nouakchott pour la mise en œuvre du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP) du G5 Sahel.

Par ailleurs, les Chefs d’Etats appellent les partenaires des États du G5 Sahel à accroitre leur assistance et leur soutien afin de permettre de faire face aux nouveaux défis humanitaires que sont les déplacés internes, les réfugiés, la fermeture des écoles et des centres de santé.

Un sommet associant les Etats du G5 Sahel et la France se tiendra en juin 2020 à Nouakchott dans le cadre de la présidence mauritanienne du G5 Sahel. D’ici cette échéance, le suivi de ces engagements sera effectué au niveau des Ministres des Affaires Etrangères et des Ministres des Armées et de la Défense.

JP de 19h du 13 Janvier 2020

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