11e édition de Altitude Nahouri: John Mburu du Kenya plus fort que ses concurrents
John Mburu du Kényan a remporté ce 8 juin 2019 à Pô la 11e édition de « Altitude Nahouri ». Il a bouclé les 21 km suivis de la montée du pic de 447 m en 1h17’02 » et remporte la somme d’un million de FCFA. Il devance le Togolais Moïpah Komaté de 3’20″et le Marocain El Moudjibi Abderahmane de 4’52 » sur le sommet du pic. Le premier des Burkinabè Yacouba Cissé est arrivé 11e et la première femme est la Camerounaise Meli Angèle Sézono.
John Mburu est le 4e Kényan à inscrire son nom au palmarès du marathon « Altitude Nahouri ». Il a bouclé la distance des 21 km puis l’ascension du pic de 447 m en 1h17’02 ». Il est suivi du lauréat de 2017 Moïpah Komaté du Togo de 3’20 ». Le podium est complété par le Marocain El Moudjibi Abderahmane qui arrive 4’52 » après.
En effet, pour cette 11e édition, le Kényan n’a pas eu de concurrents. Il a mené la course d’une main de maître du top départ à l’arrivée.
Le top de départ de la course a été donne par le 5e vice-président de l’Assemblée nationale Abdoulaye Mossé, représentant le président de l’Assemblée nationale Bala Sakandé, accompagné des ministres des Sports et des Loisirs, Daouda Azoupiou des Affaires Etrangères et de la Coopération Alpha Barry.
Et ce sont 202 athlètes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Kényan, du Niger, du Bénin, du Togo, de la France du Cameroun qui prennent d’assaut la ville de Pô en direction du Pic. La course n’a pas mis du temps à se décanter dès la sortie de la ville. En tête de course, les Nigériens bien représentés disputent le semi-marathon avec les Marocains, les Togolais et bien entendu le Kényan.
La véritable décantation s’est opérée devant le camp militaire Georges Namoano de Pô. John Mburu accélère ses foulés et se distance de ses concurrents. Au virage pour le pic à 5 km exactement, le Kenyan ne voit plus ses poursuivants. Il accentue et creuse l’écart et arrive au pied du Pic tout seul. Comme un commando, il grimpe d’un temps record les 447 m parsemé d’obstacle et franchit la ligne d’arrivée en solitaire.
Comme en 2018, le premier des Burkinabè n’est pas parmi les 10 premiers de la compétition. Yacouba Cissé est arrivé 11e en 1h28’08 » soit près de 11’ après John Mburu.
Côte dame, la lauréate est venue de Bafoussam au Cameroun avec la Camerounaise Meli Angèle Sézono.
Les Nigériens ont fait une bonne prestation en classant 5 athlètes dans les 10 premiers (4e,5e,6e 7e et 10e).
Tous les lauréats recevront leurs prix le dimanche 9 juin à partir de 21h en direct sur la RTB.
Y. Alain Didier Compaoré
Forum du GEPPAO: les professionnels des médias veulent parler de sécurité et de lutte contre le terrorisme
Le Groupement des Éditeurs de Presse Publique de l’Afrique de l’Ouest (GEPPAO) tient un forum sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme les 20 et 21 juin 2019 à Ouagadougou sur le thème « rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest: entre contraintes sécuritaires et devoirs professionnels ». Le GEPPAO l’a fait savoir lors d’un point de presse tenu au CNP-NZ à Ouagadougou.
Le forum sur la lutte contre l’insécurité et le terrorisme en Afrique de l’Ouest est organisé par le Groupement des Éditeurs de Presse Publique de l’Afrique de l’Ouest (GEPPAO). Une initiative fondée sur les liens historiques d’amitié et de fraternité entre les différents peuples dont l’espace est menacée par l’insécurité et le terrorisme.
Le GEPPAO, qui va réunir les professionnels des médias de l’espace UEMOA et au-delà, vise à saisir les mécanismes de bonnes pratiques en matière de communication dans un contexte de lutte contre le terrorisme. Il a également pour ambition de comprendre et de recueillir les points de vue des spécialistes des différents pays en vue d’établir une collaboration en matière d’harmonisation des approches du traitement de l’information. Enfin, le GEPPAO se donne pour ambition de dégager une politique commune en matière de communication dans la lutte contre le terrorisme dans la zone UEMOA et dans l’espace G5 Sahel.
Pour ce faire, plusieurs panels seront débattus au cours de ce forum de 48h. Le thème inaugurale « rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest: entre contraintes sécuritaires et devoirs professionnels » fera l’objet d’une communication de Aichatou Mindaoudou, femme politique et diplomate du Niger.
Outre ce panel, d’autres et non des moindres seront administrés aux participants. Il s’agit entre autres « les nouveaux défis sécuritaires dans la zone UEMOA et dans la région du G5Sahel »; « la place des médias dans la lutte contre le terrorisme: états des lieux; la multiplicité des acteurs impliqués dans la défense de la paix et de la sécurité de l’Afrique de l’Ouest est-elle un avantage et un frein à l’atteinte de leur objectif? » Le 4e panel s’interroge sur les stratégies communes de lutte contre le terrorisme et la criminalité puis comment restaurer durablement la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest. Une conférence de clôture sur le thème « quels sont les mécanismes les plus adaptés en matière de maintien et consolidation de la paix pour les pays de la région ? »
Au total et selon le président du GEPPAO, Venance Konan, plus de trois cent (300) personnes, des politiques, des experts, des chercheurs, des étudiants, des journalistes, venant de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la Mauritanie, du Mali, du Sénégal, du Maroc, du Bénin, et bien entendu du Burkina Faso sont attendus à ce forum.
En effet, selon le SG du GEPPAO Mahamadi Tiégna, par ailleurs DG des Editions Sidwaya, le GEPPAO est un instrument d’intégration sous régionale visant à œuvrer à la mutualisation des efforts et des moyens pour réussir les missions d’information et de formation des opinions publiques. Il entend aussi créer des espaces de réflexion et de partenariats entre les journaux de service public de l’Afrique de l’Ouest.
L’ouverture du forum par présidé par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et le coparrainage de Abdallah Boureima, président de la Commission de l’UEMOA
Y. Alain Didier Compaoré
les travailleurs des médias publics observent un sit-in les 12 et 13 juin
Le Syndicat autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) observera un sit-in les 12 et 13 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire. Ces journées de protestation, annoncées au cours d’un point de presse ce 7 juin 2019, visent à « exiger du gouvernement le respect de ses engagements à savoir la mutation des Editions Sidwaya et de la RTB en Société d’Etat ».
Le Secrétaire général du syndicat, Siriki Dramé estime que le gouvernement ne joue pas franc jeu dans le respect de ses engagements. Ce faisant, dit-il, les travailleurs des médias publics (RTB, Sidwaya) mobilisés au sein du SYNATIC décident d’observer deux journées de protestation sous forme de sit-in les 12 et 13 juin 2019 de 8h à 11h, sur toute l’étendue du territoire national «pour exiger :
– «La mutation diligente des Editions Sidwaya et de la RTB en Société d’Etat avec l’ensemble du personnel, telle que recommandée par la commission mixte ;
– La dotation de ces médias en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace au service des populations et de l’intérêt général».
« Le Bureau national appelle les travailleurs à rester mobilisés »
Après plus de 2 ans de trêve sociale observée, Siriki Dramé dit être offusqué par la suite donnée par le gouvernement lors du conseil des ministres du 29 mai 2019, en préconisant des réflexions approfondies sur le processus de passage des médias publics du statut d’EPE à celui de Sociétés d’Etat.
«Le bureau national du SYNATIC tient à exprimer son indignation face à la déclaration du ministre en charge de la communication à travers sa sortie inappropriée traduisant une agitation fébrile qui cache mal l’intention de torpiller les intérêts des travailleurs des médias publics», a-t-il martelé.
A l’étape actuel, le syndicat reste déterminé et attend l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015 tout comme les processus de mutation avec tous les effectifs actuels conformément à l’esprit du protocole d’accord.
Par ailleurs, «le Bureau national appelle tous les travailleurs à rester mobilisés pour faire de ces deux jours de protestation une réussite et pour toute autre action que commanderait l’évolution de la situation», a conclu Siriki Dramé
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah