Le ministère de l’environnement a effectué ce vendredi 29 mars 2019 une sortie de contrôle inopinée des sachets plastiques biodégradables dans les supers marchés de Ouagadougou. Cette visite vise la vérification des documents certifiants l’utilisation des sachets biodégradables et le prélèvement d’échantillons pour procéder à des tests.Le ministre de l’environnement, Nestor Bassière, arpentant les rayons du super marché
Conformément à la loi N°017-2014 /AN portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables adoptée le 20 mai 2014, le ministère de l’environnement à travers ses structures de contrôle et de suivi a effectué une sortie inopinée au super marché « Marina market » de Ouagadougou.
Cette visite a permis de voir quels types d’emballages sont utilisés dans les grandes surfaces. Plusieurs échantillons d’emballages ont été prélevés et testés sur place avec des résultats probantes.
Bakary Barro, chargé de communication de Marina market
« C’est une visite que nous apprécions. Nous sommes une entreprise citoyenne et notre rôle est de protéger l’environnement. De ce fait, nous nous conformons aux règles en application dans le pays. Nous verrons avec le ministère les entreprises qui sont dans les normes afin de travailler avec eux pour le bien être de tout le monde « , a indiqué Bakary Barro, chargé de communication de Marina market.
Pour le ministre de l’environnement, Nestor Bassière, cette sortie avec les techniciens a permis de savoir ce qui se passe réellement sur le terrain et l’impact de la mise en œuvre de la loi. « Pour l’instant ces sachets sont biodégradables. Ensuite il va falloir voir si les normes telles que prescrites dans les détails, les sachets à Marina market respectent ces règles », a-t-il ajouté.
Un appareil servant à effectuer les tests
Cette opération permettra de rappeler à l’ordre les différents acteurs concernés afin qu’ils se conforment aux exigences de la loi pour ne pas subir des sanctions. Elle se déroulera sur trois jours dans les structures de grande consommation de la ville de Ouagadougou. L’opération s’étendra à d’autres villes dans les mois à venir.
Saratou Cissé
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a officiellement lancé les activités de la Banque agricole du Faso (BADF) dans la matinée de ce vendredi 29 mars 2019 à Ouagadougou. Cet établissement financier d’un capital de plus de 14 milliards de F CFA se veut une « solution aux problèmes d’accès au crédit des acteurs du monde rural ».
C’est par cet acte d’ouverture du compte du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la Banque agricole du Faso qui marque le lancement officiel des activités de cette institution financière. Ainsi donc, la promesse du chef de l’Etat, d’ouvrir une banque au profit des acteurs du monde rural annoncée lors de la Journée nationale du Paysan à Tenkodogo en 2016 et à Kaya en 2017, est devenue une réalité.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré lors de l’ouverture du compte à la BADF
Le représentant des parrains, Boureima Diallo, par ailleurs vice-président de la Confédération paysanne du Faso (CPF) et président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Bihoun Bambou ont tous remercié le président du Faso pour cette banque qui sera d’«un grand apport dans le développement des activités du monde rural». Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avec tout son gouvernement
Au Président du Conseil d’Administration (PCA) de la BADF, Mamadou Sérémé d’ajouter que le monde rural, bien que regroupant 80% de la population, occupe une place importante dans le Produit intérieur brut (PIB). Malheureusement, «seulement 15% des producteurs bénéficient de crédits bancaires. D’où l’idée de la création de cette banque vient à point nommé».
14 277 570 000 FCFA comme capital
Même son de cloche donné par le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui a salué la volonté affichée du Chef de l’Etat de «créer un modèle économique nouveau, en mettant le monde rural au cœur des politiques publiques».Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a posé avec le personnel de la BADF
A l’issue de la cérémonie, le président du Faso a expliqué la BADF « doit être un instrument important pour permettre à nos paysans, éleveurs… de pouvoir avoir des financements pour, non seulement s’équiper, mais également développer leurs activités ». Aussi, a-t-il souhaité que la naissance de celle-ci participe à augmenter le taux de bancarisation, surtout en milieu rural.
La Banque agricole du Faso, nouvelle institution financière, ambitionne offrir à sa clientèle cible que sont les acteurs du monde rural et les promoteurs des autres secteurs de l’économie, une large gamme de services financiers adaptés à ses besoins. Et pour être plus proche de sa clientèle, elle a prévu très prochainement l’ouverture de ses agences à Bobo Dioulasso et à Dédougou respectivement dans les mois de mai et septembre 2019.
Précisons, que la BADF a un capital qui se chiffre à 14 277 570 000 F CFA, avec 96 principaux actionnaires constitués d’acteurs du monde rural, des sociétés d’État, des sociétés privées et autres personnes morales, ainsi que des particuliers.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah