FAC 2018 : prestation moyenne des candidats de Banfora
Les candidats de Banfora ont ouvert le bal de la compétition musicale Faso Academy dans la ville de Sya. D’une manière générale, les candidats n’ont pas créé une ambiance chaude sur la scène de l’émission de téléréalité de la RTB dressée dans la salle Casimir Koné de la RTB Bobo. Si ce n’est pas la timidité, c’est la désynchronisation qui ont sapé le passage des candidats de la cité du paysan noir sur la télévision du Burkina ce 28 août 2018. Nouhoun Fayama s’est néanmoins classé 1er avec 13,33/20. On enregistre une moyenne inférieure à 10/20 pour la première fois sur la saison 2018.
Alice Domboué monte en premier sur la scène. Elle entonne « Biiga » de Belaya and the Bafuga, la chanson imposée à tous les candidats, mais refuse de faire le show comme le dira unanimement le jury. Son regard fuit en quelque sorte le public qui ne demandait qu’à être entrainé dans son spectacle. Mais hélas ! « Tu as une voix qui est petite, ronde et fade. Tu as besoin de la travailler même si elle était un peu juste. Ton spectacle n’était pas vivant non plus » note Damien Thiombiano, membre du jury.
Ces critiques n’ont finalement pas eu l’effet escompté au second passage d’Alice, qui interprète cette fois-ci « Sibdu » de l’artiste musicienne Mariah Bissongo. « Ton problème, c’est de refuser de vivre la scène. Tu ne veux pas danser et tu ne donnes rien au public » remarque pour la seconde fois Elvire Bandé. Ll’animateur de l’émission Nixon souffle aux membres du jury qu’Alice Domboué lui a confié qu’elle était malade. Ce qui justifierait sa prestation peu vivante « Ce n’est pas une raison valable. Une fois j’étais malade et pourtant je devais jouer au piano pour un spectacle programmé depuis des mois. J’ai dû prendre des médicaments pour assurer ma part du contrat » témoinge Jean Yves Bayala.
De la prestation des deux jeunes hommes représentant la ville de Banfora, Nouhoun Fayama s’en sort bien. Côté spectacle, les deux se sont mieux donnés également. Abdoul Aziz Sanogo dit « Balla Euro » a eu des problèmes de synchronisation et de gamme.
Nouhoun Fayama avait par contre des difficultés pour atteindre les aigus. « Il faut laisser le micro dégagé » lui recommande Damien Thiombiano que ne manque pas de le féliciter « Dès le début, j’ai admiré ton attaque. Je trouve que tu te défends bien ».
Avant que le jury ne délibère, des artistes comme Faso Fils et le Général ont assuré le spectacle. Moment tant attendu et plus ou moins plein de suspens, le verdict. Nouhoun est classé premier avec 13,33/20. Il est suivi d’Alice Domboué 11,33/20 et d’Abdoul Aziz Sanogo 9,66/20.
Marie Laurentine Bayala




Sécurisation de stocks d’armes et de munitions: des experts à la recherche de nouvelles technologies pour une bonne expérimentation
Les experts en sécurité de huit (8) pays africains réfléchissent sur la sécurisation, le contrôle et la gestion des stocks d’armes dans la bande sahélo-sahélienne à Ouagadougou ce 28 août 2018. Une cinquantaine d’experts sont dans la capitale burkinabè pour prendre part à cet atelier de 48 heures sur l’expérimentation de nouvelles technologies.
« Le grand banditisme, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme sont dans nombreux cas soutenus par la prolifération illicite des armes légères et de petits calibres ». C’est l’annonce faite par le Coordonnateur du Centre régional des Nations unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique, le Gal Yark Damehame.
Et pour y faire face, des experts venus de 8 pays auront deux jours pour trouver de nouvelles technologies optimales en vue de permettre aux Pays du G5 Sahel de mieux sécuriser et de gérer les stocks d’armes et de minutions qui constituent de nos jours une exigence incontournable.
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, Général Oumarou Sadou, présidant la cérémonie d’ouverture, a reconnu que la prolifération des armes dans les pays du G5 Sahel constitue un défi majeur à relever « pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité au plan intérieur et à l’échelle internationale ».
Pour lui, « le risque de voir nos armes extraites de nos stocks est élevé. Face à cette situation, les nouvelles technologies s’avèrent un outil incontournable, car leur usage permet de palier les risques de détournement en apportant une alternative adéquate moins onéreuse au pays aux capacités limitées comme le nôtre ».
Le Secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la Prolifération des Armes légères du Mali, Colonel Néma Sagara dit se réjouir de la tenue de cette rencontre qui viendra un tant soit peu cerner davantage nos armes et munitions par le biais de ces nouvelles technologies.
Précisons que cet atelier de Ouagadougou réunis plus d’une cinquantaine d’experts en sécurité et firmes venus des pays du G5, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire et du Madagascar.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah