Jt de 13ht du 15 Mai 2017

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Une supposée commercialisation de « riz en plastique » sur le marché burkinabè.

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Depuis quelques mois, les réseaux sociaux font état de la vente et de la consommation d’une qualité « de riz en plastique » dans la sous-région ouest africaine. Dès lors le Gouvernement burkinabè à travers le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat, a accentué les contrôles sur la qualité des céréales et particulièrement celle du  riz vendu au Burkina. Depuis trois mois au moins, une telle investigation n’a permis de trouver sur le marché,  aucun « riz en plastique ». Le phénomène a toutefois  pris de l’ampleur cette semaine. Les  réseaux sociaux et la presse audiovisuelle et écrite font échos de la découverte    de riz plastique dans une famille à Ouagadougou. La Gendarmerie Nationale saisie, a diligenté une enquête qui est en cours. Un prélèvement a été fait et est en cours d’analyse au niveau du Laboratoire Nationale de Santé Publique. Les conclusions du LNSP sont attendues dans une semaine. D’autres échantillons  seront analysés par l’Agence Burkinabè de la Normalisation, de la Qualité et de la Métrologie (ABNORM). En attendant les résultats de ces enquêtes, le Gouvernement invite les populations à rester vigilantes dans tout ce qu’elles consomment. Cette veille citoyenne et cette collaboration ont du reste  permis aux services de contrôles de saisir 25 sacs de riz impropres à la Consommation  à Banfora dans la Région des Cascades. Il les invite par ailleurs en cas de besoin, à saisir les structures compétentes notamment les forces de Défense et de Sécurité, ou  les services de contrôles du Ministère en charge du Commerce aux numéros verts suivants : 80 00 11 84/84  à Ouagadougou, et 80 00 11 86 à Bobo-Dioulasso. DCPM/ Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat

JT de 20h du 14 Mai 2017

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Elections complémentaires : le président de la CENI face aux populations de Bouroum-Bouroum

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Les différentes composantes de la commune de Bouroum-Bouroum
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s’est rendu ce vendredi 12 mai 2017 à Bouroum-Bouroum, dans la province du Poni. Pour la CENI, il s’agit d’une dernière revue avec les populations pour une réussite des élections municipales partielles du 28 mai 2017. A la veille de la campagne électorale, le président de la CENI et son équipe, ont apporté de la lumière sur quelques questions posées par les forces vives de la localité. Il s’agit entre autres de l’établissement de duplicata des cartes d’électeurs égarées et le vote par dérogation.
Newton Ahmed BARRY, Président de la CENI : « A la veille de la campagne il fallait que je vienne m’entretenir avec eux. Les gens sont tournés vers l’avenir et vers les élections. »
Comme réponse à la première préoccupation, il ressort que les concernés ont jusqu’à ce 13 mai 2017 pour se signaler dans leur bureau de vote. La délégation de la CENI a aussi exhorté les populations de Bouroum-Bouroum, à plus de compréhension, et de fair-play pour des élections apaisées. « A la date d’aujourd’hui nous sommes confiants que tout va bien se passer à Bouroum-Bouroum« , rassure Salif Ouattara, Secrétaire Général/ Représentant le gouverneur de la région du sud-ouest.  Les autorités de la région attestent qu’il n’y a plus de tensions entre les différentes composantes de la commune.
Salif Ouattara, Secrétaire Général/ Représentant le gouverneur de la région du sud-ouestCENI
La campagne électorale a débuté ce 13 mai et va durer deux semaines. Dans la commune de Bouroum-Bouroum, le PAREN, le MPP, l’UPC et la NAFA sont les quatre partis politiques en lice pour ces élections municipales partielles. Dimitri Badini RTB2 Sud-ouest