JT de 20h du 22 février 2017

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Compte rendu du Conseil des ministres du 22 février 2017

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Conseil des ministres du 06 septembre 2017
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 22 février 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement Stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso révisée (SNEC/R) et son Plan d’actions (2017-2021). L’adoption de ces décrets vise à moderniser l’état civil afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience du système d’enregistrement des faits d’état civil comme moyen d’assurer à chaque individu la jouissance de ses droits et de produire des statistiques sociodémographiques utiles à la planification du développement. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’acquisition et à la location de  bâtiments au profit de l’Administration. Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition de l’Ecole Song Taaba de Tenkodogo au profit du ministère en charge de l’éducation nationale et la location de six (06) bâtiments au profit d’autres structures publiques. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES Le Conseil a examiné un projet de loi portant protection des végétaux au Burkina Faso. Ce projet de loi vise à protéger les consommateurs, les végétaux et l’environnement contre les risques liés à l’introduction et à la dissémination des organismes nuisibles dans notre pays. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso. L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du décret N°2013-0630/PRES/PM/MIDT/MEF/MAE-CR/MATS/MDNAC/MATD du 23 juillet 2013 fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso. Ce décret permet en outre une meilleure traçabilité et un contrôle accru des véhicules pour l’amélioration de la sécurité dans notre pays. I.5.  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT Le Conseil a adopté un décret portant définition des conditions et des règles applicables à l’exercice des professions publicitaires au Burkina Faso. L’adoption de ce décret participe de la volonté du gouvernement de contribuer à la professionnalisation et à l’assainissement du secteur de la publicité et de créer des emplois décents. II. COMMUNICATION ORALE II. La ministre déléguée chargée de la Coopération et des Burkinabé de l’Extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE au 52ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Gambie et à l’investiture du Président gambien Son Excellence Monsieur Adama BARROW le 18 février 2017 à Banjul. En marge de ces célébrations, le Président du Faso a eu des échanges avec son homologue ivoirien Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et a rencontré les burkinabè vivant en Gambie. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU Officier de l’ordre national

JT de 19h du 22 février 2017

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Colloque FESPACO 2017 : les acteurs du cinéma invités à la réflexion sur « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel »

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Pour sa 25ème édition, le Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a décidé d’inviter l’ensemble des acteurs impliqués dans la création, la gestion, la diffusion, et la médiation du cinéma et de l’audiovisuel, à une réflexion prospective sur les enjeux de la Formation et des métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Le colloque se déroule sur deux journées, le 28 février et le 1er mars 2017, à la salle des fêtes de Ouaga 2000, sous la coordination de Gaston Kaboré. Cette réflexion s’articulera autour de trois axes majeurs :
  • Penser l’enseignement du cinéma et de l’audiovisuel dans un contexte de transformation et d’évolution incessantes des modes de production, de diffusion, et de consommation des images.
  • Promouvoir et valoriser la formation professionnelle : responsabilités et actions des politiques publiques.
  • Renforcement des établissements et écoles de formation : quelles coopérations et quelles actions collectives envisager ?
Ce colloque de Ouagadougou veut aborder de manière concrète et pragmatique toutes ces problématiques. La diversité de provenances, de profils, d’expériences et de perceptions des personnes invitées permettra d’explorer tous les enjeux et de partager des solutions. C’est pourquoi ce colloque du FESPACO 2017 sur la « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel » ambitionne d’aboutir sur la rédaction d’un manifeste qui fera date et servira de plan de navigation pour la décennie à venir. Vous êtes convié à la cérémonie d’ouverture qui inaugurera le colloque, le 28 février à 9h, et également lors de la présentation et adoption du manifeste qui se tiendra le 1er mars à 11h. Nous comptons sur votre présence pour informer et témoigner largement au sujet de cet événement. Dans l’attente de vous rencontrer, recevez nos meilleures salutations. Cordialement Gaston Kaboré Coordonnateur du colloque

JT de 13h du 22 février 2017

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FONER : Communiquer pour accroître le recouvrement

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Le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) a tenu, on s’en souvient, du 19 au 21 janvier dernier à Ouagadougou, la première édition de ses  journées portes ouvertes (JPO) sous le thème « le FONER au service de l’éducation et de la recherche : communiquer pour mieux servir». Il s’agissait, à travers cette activité, de renforcer la communication interactive afin de répondre efficacement aux besoins d’informations des étudiants et des partenaires. L’une des activités phares du FONER est l’octroi des prêts et des aides aux étudiants. Comme on a pu le constater, les conditions et les modalités d’octroi de ces allocations (aides et prêts) sont le plus souvent au centre des requêtes d’informations, voire de revendications estudiantines, d’où la tenue des JPO pour non seulement communiquer sur ces deux aspects mais aussi et surtout pour recueillir les préoccupations et les attentes des étudiants. L’objectif final recherché étant l’élaboration d’un document consensuel qui fera office de feuille de route des actions futures du FONER. En rappel, le FONER est un cadre de mobilisation des ressources additionnelles en vue de soutenir l’effort national en matière d’éducation et de recherche, créé par décret N°94-071/PRES/MFPL/MESSRS/MEBAM du 15 février 1994.

Des différentes formes d’intervention du FONER

Le prêt FONER a été instauré depuis l’année académique 1993-1994 avec au départ, un effectif de bénéficiaires de 993 étudiants. Depuis, le nombre de bénéficiaires a considérablement évolué pour atteindre 9 401 au cours de l’année académique  2015-2016. On distingue deux types de prêts : le prêt d’études dont le montant est de    225 000 FCFA par an et le prêt de laboratoire pour les étudiants des cycles master et doctorat qui s’élève à 300 000 ou 500 000 FCFA, selon les domaines de spécialisation. Le prêt FONER est remboursable avec un taux d’intérêt simple de 3% après l’obtention d’un emploi permanent. Quant à l’aide FONER, elle a été instaurée depuis l’année académique 1996-1997. C’est un appui financier non remboursable accordé pour une année académique aux étudiants inscrits en première année licence (L1), deuxième année licence (L2) et troisième année licence (L3) pour leur permettre d’étudier dans de bonnes conditions. Le taux actuel de l’aide est de 175 000 FCFA par an. Considéré au départ comme un simple guichet de paiement, le FONER gère entièrement l’aide par délégation du Centre national d’information, d’orientations scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) depuis l’année académique 2000-2001. En termes de statistiques, le FONER a octroyé à ce jour 193 670 aides pour un montant de 33 892 250 000 FCFA, 34 698 prêts d’études pour un montant de 7 807 050 000 FCFA, et 1 194 prêts de laboratoires pour un montant de 523 000 000 de FCFA. Par ailleurs, le FONER a octroyé des appuis à diverses initiatives dans le domaine de l’éducation et de la recherche.

Les actions  entreprises en vue du recouvrement des prêts FONER

Le FONER a mis en place une stratégie de communication autour du remboursement du prêt FONER. Ainsi des activités de sensibilisation sont menées en direction des créanciers et des employeurs, avec à la clé des propositions de facilitation du règlement des dettes. En outre, d’autres actions sont en cours, qui portent sur l’actualisation et la mise en œuvre d’un cadre stratégique de recouvrement des prêts et la prospection d’un marché de vente du portefeuille. Grâce à ces différentes mesures mises en œuvre, le taux de recouvrement a connu une hausse très sensible de l’ordre de 12,07%. Mieux, au cours de l’année 2015, sur une prévision de 300 000 000 FCFA à recouvrer, le FONER a réalisé un recouvrement de 368 950 510 FCFA, soit un taux de recouvrement de 122, 98 %. Et au cours de l’exercice 2016, le taux de recouvrement est passé à 131, 34 %. Toutefois, même si ces résultats ont été salués par le comité directeur du FONER, il reste entendu que beaucoup d’efforts restent à faire pour améliorer le recouvrement, surtout dans le secteur des redevables du privé. C’est pourquoi, dans la perspective de diversifier les possibilités de remboursement, le FONER a ouvert deux comptes : un compte ECOBANK N° 0180131700069701 et un compte Trésor N° 000 144 8000 63. Et en plus de la possibilité de versement dans ces deux comptes, le redevable peut procéder par l’émission d’un chèque bancaire à l’ordre du FONER. Il peut aussi proposer un virement bancaire permanent sur le compte ECOBANK d’un montant d’accord parti avec le FONER. Il y a également la modalité des retenues à la source, surtout pour les agents publics. Enfin, une autre modalité concerne  le versement aux guichets ouverts à la Direction générale du FONER.

Rembourser le prêt FONER, un devoir civique et moral

L’objectif affiché à la création du FONER, celui de créer une alternative à la charge financière de l’Etat sur les allocations financières en mobilisant des ressources additionnelles pour soutenir les efforts publics en matière d’éducation et de recherche, reste d’actualité. Les missions du FONER s’étendent à l’appui à la réalisation d’infrastructures éducatives ou de recherche, à la contribution à la dotation des établissements ou des services en équipement, à la participation au financement d’activités de formation continue et de perfectionnement des personnels de l’enseignement et de la recherche, et enfin à l’appui aux activités entrant dans le cadre du soutien à l’effort national d’éducation et de recherche. En dépit des multiples actions de mobilisation des ressources, le problème crucial auquel le FONER se trouve actuellement confronté est celui du manque de ressources stables et pérennes pour le financement de ses activités. Il est donc certain que le recouvrement effectif des prêts octroyés constitue une solution au financement du FONER, d’où la pertinence du slogan suivant : « Rembourser le prêt FONER est un devoir civique et moral ; participe donc à l’effort d’éducation national par cet acte… » Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation