Burkina : le Président du Faso nomme 6 nouveaux responsables militaires
Le Président du Faso a nommé 6 responsables militaires le 27 avril 2017, a appris la RTB à travers un communiqué parvenu à notre rédaction. Ce communiqué – émanant de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du département en charge de la Défense – indique que ces nominations entrent dans « le cadre de la réorganisation du commandement des Forces Armées Nationales ».
Source: Communiqué de presse DCPM ministère de la Défense nationale et des anciens combattants
| N° ORDRE | GRADE | NOM ET PRENOMS | Observations |
| 01 | Colonel Major | TRAORE Léon | Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre |
| 02 | Colonel Major | MININGOU Moïse | Commandant du Groupement Central des Armées |
| 03 | Colonel | TAPSOBA Marie Omer Bruno | Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale |
| 04 | Colonel | OUEDRAOGO Souleymane | Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air |
| 05 | Intendant Colonel Major | PARKOUDA Jean Baptiste | Directeur Centralde l’Intendance Militaire |
| 06 | Colonel | TINGUERY Salif | Directeur Central du Matériel des Armées |
Source: Communiqué de presse DCPM ministère de la Défense nationale et des anciens combattants Tchad: Hissène Habré condamné à la prison à perpétuité
Les Chambres africaines extraordinaires basées à Dakar (Sénégal) ont confirmé ce jeudi 27 avril 2017, les charges qui pèsent contre Hissène Habré. Ce tribunal spécial l’a condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture commis entre 1982 et 1990 lorsqu’il était au pouvoir au Tchad.
«L’ex-chef de l’État tchadien Hissène Habré a été condamné en appel à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité par les Chambres extraordinaires africaines (CAE)», a déclaré le président de la Cour d’assises d’appel, le juge malien Ougadeye Wafi, ce jeudi 27 avril 2017.
C’est donc un tribunal « hybride », composé à la fois de juges sénégalais et de magistrats ouest-africains nommés par l’Union africaine. Parmi eux figure notamment le magistrat burkinabè Gustave Kam, ancien juge du Tribunal pénal international pour le Rwanda.
Le tribunal spécial, basé à Dakar et créé en vertu d’un accord entre l’Union africaine (UA) et le Sénégal, où Hissène Habré s’était exilé, a donc confirmé la peine infligée en première instance à l’ancien dictateur. La Cour a aussi ordonné le paiement de 123 millions d’euros (82 milliards 290 millions F CFA) par Hussein Habré aux victimes.
Pour les défenseurs des droits de l’homme, ce tribunal doit servir d’exemple. « Ce procès démontre que des victimes peuvent créer les conditions politiques pour que leur dictateur soit traduit en justice », affirme Reed Brody, membre de la Commission internationale de juristes. Cette expérience devrait encourager les victimes d’autres régimes dans leur combat.
«Cela fait plus de 26 ans je travaille pour que Habré soit condamné pour les crimes qu’il a commis. Aujourd’hui je suis enfin en paix. J’espère que tous les dictateurs en Afrique ont compris le message – personne n’est au dessus des lois! », a déclaré le fondateur de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH), Souleymane Guenguen.
Sources: Jeune Afrique, RFI
RTB/ Multimédias Attaque à In-Abao: les deux otages retrouvés sains et saufs
Cette note est un communiqué émanant du Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité, Simon Compaoré sur les deux personnes enlevées ce jeudi 27 avril 2017, à In- Abao, localité situé dans la commune rurale de Tin-Akoff, province de l’Oudalan, dans la région du Sahel .
Suite au précédent communiqué faisant état de prise d’otages à IN-ABAO, un village de la commune rurale de Tin-Akoff, province de l’Oudalan, dans la région du Sahel, le Gouvernement est heureux d’informer les populations que les deux compatriotes enlevés ont été retrouvés sains et saufs.
Le Gouvernement invite les populations à vaquer à leurs occupations tout en observant, la grande vigilance et en collaborant avec les forces de sécurité, seul gage pour un Burkina Faso paisible et sûr. Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon COMPAORE
Grand Officier de l’Ordre national
Le Gouvernement invite les populations à vaquer à leurs occupations tout en observant, la grande vigilance et en collaborant avec les forces de sécurité, seul gage pour un Burkina Faso paisible et sûr. Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon COMPAORE
Grand Officier de l’Ordre national
Affaire CIMFASO: le collectif d’avocats du groupe donne des précisions
Dans la présente déclaration, le collectif des avocats du groupe CIMFASO remet en cause certaines affirmations du Procureur du Faso près du Tribunal de grande Instance (TGI) de Ouagadougou, Maiza Sérémé lors de la conférence de presse animée le 24 avril 2017. Et pour s’en convaincre, il donne des précisions.
Le 24 avril 2017 aux environs de seize (16) heures, Madame le Procureur du Faso du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, donnait une conférence de presse sur un certain nombre de dossiers dont celui dit « affaire CIMFASO ».
Au cours de cette conférence de presse, un certain nombre d’affirmations ont été faites, par Madame le Procureur du Faso, ce pourquoi, il nous a paru nécessaire de faire la présente déclaration afin d’apporter à l’opinion public les éléments d’informations nécessaires à sa gouverne et ce, dans le respect strict de l’instruction dans la mesure où effectivement un Juge d’instruction est saisi du dossier.
1- Il a été dit que Monsieur KANAZOE Inoussa refusait de se faire déférer. C’est avec regret que nous avons entendu une telle affirmation car à aucun moment, Monsieur KANAZOE Inoussa n’a entendu se soustraire de la justice. Cependant, ce qui est constant c’est que suite à l’interpellation musclée de Monsieur KANAZOE Inoussa et certains de ses collaborateurs par les éléments de la Gendarmerie Nationale, il a eu un malaise ayant nécessité son internement d’urgence dans une clinique de la place avec l’accord bien entendu de Madame le procureur du Faso. C’est le lieu de noter qu’en lieu et place d’une interpellation musclée, une simple convocation aurait suffit pour que Monsieur KANAZOE Inoussa et autres qui présentent toutes les garanties de représentation et de disponibilité se mettent à la disposition de la Justice.
2- Au cours de la même conférence de presse, Madame le Procureur du Faso informait l’opinion sur les charges qui pesaient sur les personnes poursuivies notamment sur Monsieur KANAZOE Inoussa. A ce propos, c’est avec désolation que nous relevons qu’au moment même où se tenait cette conférence de presse, Monsieur KANAZOE Inoussa qui avait été entendu la veille en enquête préliminaire par la gendarmerie, n’avait même pas encore signé le procès-verbal de ses déclarations, puisque le procès-verbal était en voie de finalisation par la Gendarmerie Nationale. L’on s’interroge alors légitimement de savoir sur quoi Madame le Procureur s’est appuyée pour asseoir sa conviction sur l’existence de charges pesant sur Monsieur KANAZOE Inoussa puisqu’elle n’avait en sa possession aucun élément d’enquête le concernant.
3- Dans ce même élan, il a été déclaré que des personnes ont tenté de corrompre les agents enquêteurs notamment le Capitaine LOMPO B. Youmandia n°2 qui, faisant preuve d’une probité, et d’une intégrité inébranlables, a refusé de se faire corrompre. C’est à son honneur ces qualités que nous recherchons tous en chaque Burkinabè. Cependant, c’est avec curiosité et paradoxe que celui-là même qui a entre autres compétences, la poursuite des infractions à la loi pénale n’ait pas saisi une si belle occasion pour interpeller son corrupteur afin qu’une exemplaire leçon d’intégrité et de probité lui soit donnée.
4- Si il est vrai que la justice doit être et demeurer la même pour tous, nous notons avec beaucoup de regret encore que dans le cas d’espèce les poursuites sont exercées de manière sélective. L’alibi commode de l’opportunité des poursuites ne saurait justifier la mise à l’écart de certains actionnaires dans la Société CIMFASO comme dans bien d’autres sociétés et ce, au même titre que Monsieur KANAZOE Inoussa. En cette qualité, il devrait également répondre des mêmes charges imputées à Monsieur KANAZOE Inoussa et dans les mêmes conditions. Mais hélas ils ont été soigneusement oubliés dans la présente procédure.
5- En tout état de cause, Monsieur KANAZOE Inoussa n’entend point se soustraire de la Justice. Il en est de même pour les autres personnes poursuivis dans le cadre de cette affaire qui, au nom de cette même justice se sont soumis à tous les interrogatoires avant d’être placés sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou. Quant au fond de l’affaire, les personnes poursuivies sont sereines et font confiance à la justice, devant laquelle toutes les charges infondées tomberont immanquablement.
Sous toutes réserves et afin que nul n’en ignore
Pour le Collectif des Avocats de la défense



















