JT de 13h du 25 janvier 2017

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Le SYNAMICA suspend sa grève de 72H après un accord avec le Gouvernement

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A travers le communiqué ci-après, le SYNAMICA suspend son mot d’ordre de grève de 72 heures prévu pour démarrer ce mercredi 25 janvier 2017. La suspension intervient après la signature d’un protocole d’accord le 24 janvier à la suite de l’implication de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) dans les négociations avec le Gouvernement. « Le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat informe l’ensemble de ses camardes militant(e)s et sympathisant(e)s que suite à des intenses négociations  entre le gouvernement et le SYNAMICA sous l’égide de l’Unité d’Action Syndicale (UAS), un protocole d’accord a été signé ce jour 24 janvier 2017 entre le Gouvernement, l’UAS et le SYNAMICA pour la résolution de sa plateforme revendicative  minimale. Par conséquent, le Bureau National suspend le mot d’ordre de grève de soixante-douze heures (72H) prévue pour débuter ce mercredi 25 janvier 2017. Il les informe par ailleurs qu’une assemblée générale extraordinaire  se tiendra ce mercredi 25 janvier 2017 à partir de 15h30mn au sein du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. SYNAMICA : Solidarité-Lutte-Professionnalisme Na an laara an sara ! » PROTOCOLE D’ACCORD GOUVERNEMENT-UAS ET SYNAMICA ENTRE D’une part, le Gouvernement du Burkina Faso, représenté dans les présentes, par Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; ET D’autre part, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) et le Syndicat National des Agents du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (SYNAMICA), représenté dans les présentes, par Messieurs Paul KABORE et Daouda OUEDRAOGO ; Partant du dépôt du préavis de grève de Soixante-douze heures (72H), en date du 4 janvier 2017, auprès du Gouvernement par le SYNAMICA pour la satisfaction de sa plateforme revendicative minimale constituée des points suivants :
  • La mise en place d’un fonds de soutien à la vérification des importations ;
  • La règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger ;
Suite à la saisine de l’UAS par les soins du Premier Ministre en vue de concertations avec le SYNAMICA devant aboutir à la levée du mot d’ordre de grève prévu pour débuter le 25 janvier 2017 ; Prenant en compte le contexte de la Rencontre Gouvernement-Syndicats en cours du 24 au 31 janvier 2017 ; Tenant également compte des rencontres qui ont eu lieu entre l’UAS et le SYNAMICA à la Bourse du Travail, ce jour 24 janvier 2017, et entre le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, l’UAS et le SYNAMICA, ce même jour ; Il a été arrêté ce qui suit : ARTICLE 1 : de la  mise en place d’un fonds de soutien à la vérification des importations Le Gouvernement s’engage à adopter des projets de textes consensuels (le décret portant institution d’une contribution au programme de vérification des importations et l’arrêté portant modalités d’application dudit décret), dans un délai de deux (2) semaines à compter de la date de signature du présent Protocole. ARTICLE 2 : de la règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger Le gouvernement s’engage à la stricte application des termes  du Décret N° 2003- 084 du 19 février 2003 portant organisation des emplois spécifiques du Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat et du Décret n°2013-661 du 1er août 2013 portant organisation-type des Missions Diplomatiques et des Consulats Généraux du Burkina Faso. Fait à Ouagadougou, le 24 janvier 2017 Ont signé : Pour le SYNAMICA                                         Daouda OUEDRAOGO Pour l’Unité d’Action Syndicale Paul N. KABORE Président De Mois des Centrales Syndicales, Porte-parole de l’UAS SG/ONSL Pour le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Stéphane Wenceslas SANOU Pour le Gouvernement du Burkina Faso Paul Kaba THIEBA

Education: Message de nouvel an du SYNATEB

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Camarades militantes et militants, sympathisantes et sympathisants; Camarades travailleuses et travailleurs de l’Éducation de Base; Le Bureau National(BN) du Syndicat National des Travailleurs de l’Éducation de Base(SYNATEB), à l’ occasion du nouvel an, vous présente ses vœux de bonne et heureuse année. Il souhaite que 2017 qui commence, soit pour chacun de nous ,une année de santé ,de prise et d’approfondissement de la conscience syndicale et politique, et surtout de beaucoup plus de force et de courage nécessaires pour relever les nombreux défis qui se posent avec acuité en ces moments. Camarades, L’année qui s’est écoulée a été marquée par de multiples problèmes qui ont miné le plein épanouissement des travailleurs et de l’ensemble des populations de notre pays. Parmi ceux-ci, on peut retenir :
  • le mépris du dialogue social par les autorités en place qui ne cherchent qu’à jeter le discrédit sur les organisations syndicales combatives;
  • les attaques de tout genre qui ont endeuillé des dizaines de nos compatriotes, notamment les hommes de tenue;
  • la non tenue de la plus part des engagements pris par le gouvernement;
  • la non prise en compte des préoccupations légitimes soulevées par les différents secteurs d’activités et les couches populaires;
  • l’expression explicite d’un État dépendant à travers l’adoption et le financement du Plan National de Développement Économique et Social(PNDES);
De façon spécifique au secteur de l’éducation, la situation n’a point été enviable. En effet, toutes les mesures inappropriées et imposées ont été maintenues telles le système Licence-Master-Doctorat(LMD), le continuum, la mise en œuvre du système de journée continue dans l’enseignement, la mise en œuvre d’un organigramme ministériel décrié, la non mise en œuvre du Décret portant rétrocession des logements aux collectivités territoriales, la non tenue des sessions de formations, l’absence de frais de fonctionnement des unités administratives notamment les Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) et les écoles, le paiement tardif des frais d’encadrement des stagiaires, l’organisation tardive de la conférence annuelle des enseignants, les affectations sanction, la remise en cause de certains acquis comme l’acquisition et la dotation des écoles en vivres… D’une manière générale, la plate-forme revendicative du SYNATEB n’a pas connu un examen sérieux et a même conduit le Bureau National à lancer un mot d’ordre de grève de quarante huit heures les 03 et 04 novembre 2016. Malgré le succès total qu’a connu le mot d’ordre, le ministère est resté dans un dialogue de sourds, sans propositions concrètes aux différents points à lui soumis. Camarades, L’année 2016, contrairement aux appels à la trêve sociale du gouvernement, a connu de multiples luttes du Collectif Syndical CGT-B, collectif auquel nous sommes partie intégrante au même titre que la CGT-B, le SATB, le SYNATEL le SYNATIC et le SYNTAS. La grève mentionnée plus haut indique que des luttes multiformes ont été menées au niveau sectoriel également. Il convient de rappeler que le syndicalisme révolutionnaire de lutte de classes auquel nous nous identifions, nous impose la préparation sérieuse de nos actions. Pour cela, il faut que nous travaillions toujours à faire comprendre nos luttes aux populations avec lesquelles nous vivons, tout en les liant à celles des masses laborieuses. Camarades, La situation économique et sociale de notre pays est catastrophique de la faute de nos dirigeants. Quand on n’oppose pas les populations aux travailleurs, on « s’en fou point barre » ou bien on « se distribue des millions ». C’est pourquoi en 2017, nous devons garder la même détermination dont nous avons fait preuve tout au long de l’année 2016. Pour  cette nouvelle année, nos préoccupations sont pour la plupart, l’élaboration des fiches de préparation et des cahiers de textes par le MENA, l’adoption d’un statut  particulier motivant pour le personnel de l’éducation de base, la mise en œuvre diligente du check off et des élections professionnelles, l’octroi d’office d’une indemnité de logement à tous les personnels d’enseignement, la suspension de la mise en œuvre du continuum, la tenue à bonne date de toutes les sessions de formation 2016-2017, la nécessaire révision de certaines dispositions contenues dans la loi 081, révélées par sa mise en œuvre etc. C’est pourquoi, cette année doit être en l’occurrence, l’élargissement et l’approfondissement des espaces des libertés syndicales, démocratiques et politiques, la lutte contre la vie chère, la corruption et l’impunité, la lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail Camarades militantes et militants, Camarades travailleuses et travailleurs de l’Éducation de Base Le Bureau National (BN) vous invite donc à vous  mobiliser dans la discipline autour du SYNATEB et à vous tenir prêts pour les mots d’ordre de lutte à venir. Devoir est fait à chaque militant d’expliquer aux populations de son milieu la lutte du SYNATEB. De même, la préservation et l’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch manqué de septembre 2015 doivent être notre combat quotidien. Bonne et Heureuse année 2017 à toutes et à tous! Pour le Pain et la Liberté, la lutte continue! Ouagadougou le 10 janvier 2017 Pour le Bureau National Le Secrétaire Général François de salle YAMEOGO

Déclaration de l’Association des journalistes du Burkina sur l’agression du journaliste Ali Compaoré de la RTB/Télé

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Le vendredi 9 janvier 2017, Ali Mamadou Compaoré, journaliste à la télévision nationale du Burkina qui intervient aussi dans une émission de débats sur la télévision privée BF1, a été agressé dans son quartier. En effet, alors qu’il marchait à quelques pas de son domicile, deux jeunes inconnus juchés sur une moto sont arrivés derrière lui et ont menacé de lui «casser les jambes» s’il n’arrêtait pas d’insulter le président du Faso et de lui manquer du respect. Ali Compaoré a été également victime d’intimidations  via par des coups de fil et livré en pâture sur une radio de la place. Un intervenant sur cette radio a même  menacé de prendre ses responsabilités si le Conseil supérieur de la communication ne sévissait pas contre le journaliste. Dans le sillage, il a été alerté d’une mise à prix de sa tête. Monsieur Compaoré subit autant de pressions pour s’être librement exprimé sur des sujets de société comme le discours de fin d’année du Président du Faso, le million de FCFA que se sont octroyés les députés en fin d’année.  Ces pressions multiformes n’ont qu’une seule visée : le contraindre à renoncer à sa participation à «Presse écho», une émission de débats diffusée sur la télévision BF1. L’AJB condamne sans réserve ces actes d’agression et d’intimidation répétitifs à l’encontre de monsieur Ali Compaoré. L’AJB apporte son soutien total à monsieur Compaoré ainsi qu’à sa famille et met en garde les commanditaires et exécutants de ces actes d’intimidations et d’agression. Elle exprime sa solidarité à tous les journalistes inquiétés dans l’exercice de leur profession. L’AJB rappelle que tout citoyen burkinabè, a fortiori un journaliste, a le droit de dire ce qu’il pense du président du Faso au nom de son droit à la liberté d’opinion et d’expression, reconnu par notre Constitution et de nombreux autres textes internationaux auxquels le Burkina Faso a librement souscrit. Il est à noter à ce sujet que des dispositions rétrogrades et antidémocratiques comme  le délit d’outrage au chef de l’Etat ont été supprimées des lois régissant les médias au Burkina Faso par le Conseil national de la transition (CNT). L’AJB appelle, par conséquent, le gouvernement à garantir ce droit de monsieur Compaoré en prenant toutes les mesures nécessaires pour  garantir sa sécurité. L’AJB interpelle les leaders politiques sur la nécessité  de sensibiliser leurs militants afin qu’ils respectent scrupuleusement le droit à la liberté d’opinion et de ton des journalistes. Vive la liberté de presse ! Vive la liberté d’opinion et d’expression ! Non aux agressions et  à l’intimidation  des journalistes ! Pour le Bureau national Le président Guézouma SANOGO

JT de 20h du 24 janvier 2017

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