Lettre ouverte du SNAID au Directeur régional des Impôts du Centre
Ceci est une lettre ouverte du Syndicat National des Agents des Impôts et des Domaines (SNAID) adressée au Directeur régional des Impôts du Centre. A travers ce document transmis le 29 février 2016, la sous-section des Brigades de vérification du Centre du SNAID dénonce des « conditions désastreuses de travail ».
CGT-B
SNAID
Section du Kadiogo
Sous-section des Brigades de vérification du Centre
Ouagadougou, le 29 février 2016
Lettre ouverte à monsieur le Directeur régional des Impôts du Centre
OBJET : Conditions désastreuses de travail des agents des Brigades
Monsieur le Directeur, Les Brigades de Vérifications des Impôts du Centre au nombre de quatre (04) sont des services de siège dont vous avez l’administration et vous connaissez bien les performances et les apports dans la réalisation des objectifs assignés à la Direction à savoir le recouvrement des recettes et la lutte contre la fraude. Malheureusement, les travailleurs de ces services ont la conviction d’être relégués en arrière-plan compte tenu des conditions désastreuses de leur travail et du peu d’égards que l’administration accorde à leurs préoccupations minimales. Les faits suivants démontrent sans ambiguïté nos affirmations :- Des locaux inappropriés abritant les travailleurs
- Du refus de mise à disposition du carburant aux vérificateurs
- Des moyens informatiques, de déplacement et autres
- la délocalisation des brigades dans les plus brefs délais par la mise à leur disposition de locaux appropriés aux effectifs des agents et conformes aux normes d’hygiène, de sécurité et de santé ;
- la gestion transparente du carburant en associant le syndicat et le rappel pour compter de janvier 2015 sur la base d’une dotation régulière mensuelle de 30 000 FCFA par vérificateur ;
- la dotation par vérificateur du matériel de travail (moto, ordinateur portable et logiciels d’anti-virus, l’accès à SINTAX pour les recoupements d’information…) ;
- des frais de communication mensuelle pour les vérificateurs ;
- la détermination exacte des substances composant le plafond en putréfaction et l’analyse de leur niveau de toxicité s’il y a lieu ;
- des visites médicales au profit de tous les travailleurs ayant séjourné dans ses locaux aux frais de l’administration ;
- la prise en charge sanitaire, immédiate, conséquente et sans autre condition, des travailleurs qui seraient éventuellement affectés selon les visites et consécutivement à l’exercice de leurs professions dans ces locaux.