Mois de la redevabilité : le ministère des mines fait le bilan de son parcours

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Le ministre des mines et des carrières était face à la presse ce mardi 13 octobre 2020 pour une communication sur le bilan du mois de la redevabilité du secteur minier Burkinabè. «Les mines et carrières au Burkina Faso: un secteur en plein mutation» c’est sur ce thème que le ministre des mines et des carrières a animé une communication en faveur du mois de la redevabilité débuté depuis le 04 septembre 2020. La SAMAO (La Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest) qui n’a pas pu se tenir à cause de la crise sanitaire et sécuritaire a été remplacée par une caravane de presse afin de mieux faire découvrir le secteur minier. Au cours de cette communication sur le bilan, le Ministre des mines et carrières, Oumarou Idani a évoqué l’évolution du secteur minier de 2008 à nos jours, avec des recettes d’exploitation qui ont surplombé celles du coton. Organiser le secteur extractif et faire des mines un puissant levier de développement, c’est l’objectif du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES). Trois  projets de loi ont été adoptés au profit du secteur minier dont le code minier. Il y’a également la mise en place de cinq réformes institutionnelles dont le secrétariat permanent de la SAMAO et la direction général des carrières. Quatre fonds miniers de plus de 51 milliards et des fonds de réhabilitation et de fermeture ont été mis en place au profit des collectivités locales. La production de l’or est passée de 52,6 tonnes en 2018 à 50,3 en 2019. Les recettes d’exportation sont passées de 190 milliard en 2016 à 276 milliards en 2019. L’Etat Burkinabè est actionnaire à hauteur de 10% dans toutes les compagnies minières et la contribution du secteur minier au budget 2019  est de 15%  dont 270 milliards de Fcfa. Les défis à relever dans le secteur minier sont nombreux. Il s’agit entre autres du renforcement des capacités humaines et institutionnelles, de l’élaboration d’un plan de remplacement des expatriés au profit des nationaux ainsi que la sécurisation de l’exploitation minière. Le secteur minier pense également à l’élaboration du cadre pétrolier et la recherche du pétrole, de l’exploitation du calcaire à ciment de Tin Akoff et des autres substances tels que le cuivre, le platine  et le projet Tambao. Sibdou Saratou Cissé

Transport: «la reprise de la gestion du fret par le CBC est une réforme engagée par le gouvernement pour défendre de l’intérêt général», Vincent Timbindi Dabilgou

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Le minsitre en charge des Transports, Vincent T. Dabilgou face à la presse
Suites aux bisbilles qui opposent la faitière Unique des Transporteurs Routiers du Burkina (FUTRB) et le ministre de tutelle au sujet de la gestion du fret au Burkina Faso, Vincent Timbindi Dabilgou a animé une conférence du presse ce mardi 13 octobre 2020. A cette occasion, il a donné les raisons qui ont prévalues à la prise de l’arrêté actant la reprise de la gestion du fret par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), qui est «une réforme engagée par le gouvernement pour défendre de l’intérêt général».  Face à la presse, Vincent Dabilgou a expliqué l’arrêté dont la signature crée des tensions entre les acteurs du transport et le ministère de tutelle. Pour lui, cette décision est une réforme engagée pour défendre l’intérêt général. A travers cet arrêté, dit-il, tous les transporteurs doivent nécessairement s’enregistrer ou se déclarer afin de disposer d’un bon de chargement en provenance ou en direction du Burkina. L’article 3 de cet arrêté stipule que la déclaration se fait sur la base d’un formulaire physique ou en ligne mis à disposition par le Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) et dûment renseigné par le chargeur ou son mandataire. A en croire le ministre Dabilgou, la gestion du fret par le Conseil Burkinabè des Chargeurs est une volonté politique du gouvernement qui vise à favoriser une gestion saine et transparente afin de profiter aux petits, moyens et gros transporteurs. Cette rétrocession de la gestion du fret au Conseil Burkinabè des Chargeurs a créé des mécontents  dans le rang des transporteurs. Et ceux-ci menacent d’observer une grève dans les jours à venir. Face à cette situation, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière estime que le gouvernement se trouve dans une position totalement responsable. Aussi, poursuit-il, ce que le gouvernement ambitionne faire via le dit arrêté n’est rien d’autre que pour «défendre de l’intérêt général, car nous ne pouvons pas gouverner en permettant à un groupuscule de s’accaparer des richesses nationales». Et si d’aventure il doit y avoir grève sur cette question, Vincent Dabilgou prévient que le gouvernement sera « intransigeant, car il ne sera pas question qu’ils (Transporteurs) puissent encombrer le corridor pour créer un blocus dans notre pays», précise-t-il. Même s’il reconnait que la liberté de faire la grève est consacrée dans notre Constitution, mais «aucune liberté n’est donnée à quelqu’un de barrer une route et d’empêcher un autre citoyen de circuler sur la route», conclut-il. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah  

JT de 20h du 13 octobre 2020

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JT de 19h du 13 octobre 2020

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JT de 13h du 13 octobre 2020

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