Le Syndicat autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) a tenu une conférence de presse ce vendredi 4 octobre à la Bourse du travail à Ouagadougou. Une sortie pour rappeler au gouvernement au respect de ses engagements vis-à-vis des médias publics. Le syndicat, lui, se dit disposer à une sortie de crise.
Depuis le 29 août dernier, les travailleurs des médias publics ont décidé de se conformer aux horaires de la Fonction publique. Ce, à cause du non-respect du gouvernement d’honorer ses engagements notamment la mise en œuvre du point clé du protocole d’accord de décembre 2016 principalement la mutation de la RTB et des Editions Sydwaya en société d’Etat. Une formule que l’Etat juge incapable pour lui d’appliquer mais disposer à accorder aux médias publics un statut dérogatoire. Lequel statut est accepté par le SYNATIC.
Même si les lignes semblent bouger elles ne sont pas à même de rassurer les agents de la RTB et des Editions Sydwaya. D’où la sortie du syndicat pour interpeller le gouvernement à accélérer le processus. C’est pourquoi le SYNATIC affirme être ouvert au dialogue et demande un engagement écrit du gouvernement pour désamorcer la crise. « Des engagements existent » dira le SG du SYNATIC, Sidiki Dramé, « mais il faut qu’ils soient formalisés afin de rassurer les deux parties ». Le SG Dramé s’est voulu plus clair une bonne fois pour tous devant les hommes de médias. « Nous ne sommes pas en grève, nous avons décidé de respecter les horaires de travail de l’administration publique », a-t-il précisé.
Pour le SYNATIC, la base qui est à l’origine de la décision de se conformer aux horaires de l’administration publique n’attend que l’engagement formel du gouvernement pour revenir à ses horaires habituels.
Y. Alain Didier Compaoré