Pour sa première session de l’année 2022, le Comité de Prévision de la Situation Alimentaire et nutritionnelle (CPSA) a passé à la loupe la situation alimentaire et nutritionnelle actuelle et future du Burkina. Réunis les 28 et 29 mars, les membres du comité ont validé les résultats des différentes analyses ainsi que les bilans céréalier et alimentaire pour la période de consommation 2021-2022.
Selon le comité, les prix moyens des produits agricoles ont connu une augmentation, comparés à l’an dernier. En exemple, les coûts du sorgho et du mil ont haussé de 43% et 33% respectivement par rapport à la moyenne quinquennale et l’année passée à la même période.
Sur le plan alimentaire, les céréales disponibles couvrent les besoins de consommation des populations pour l’année 2021-2022 à 93%. Le CPSA a ainsi dégagé un déficit brut le plus profond des cinq dernières années, soit 539 364 tonnes.
Face à ce constat peu reluisant, les membres du comité ont formulé des recommandations :
-Aider les éleveurs avec des noyaux reproducteurs pour reconstituer leur cheptel ;
-Diligenter une étude pour évaluer les autres utilisations des céréales en dehors de la consommation humaine directe ;
-Organiser les circuits de commercialisation des fourrages fauchés pour les rendre disponible au niveau des zones déficitaires…