Journées portes-ouvertes de Radio Burkina: les auditeurs communient avec leur station mère
Radio Burkina reprogramme ses journées portes ouvertes les 29 et 30 janvier 2016. L’évènement entre dans le cadre du renouveau de la station mère. Un renouveau voulu par les premiers responsables de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour proposer une grille des programmes de qualité aux auditeurs. Ces derniers ont effectué le déplacement à la station, en vue de communier avec les travailleurs de la radio nationale, de la découvrir et de comprendre son fonctionnement. Une visite agrémentée par l’exposition d’anciens matériels utilisés par la radio depuis 1960. L’évènement, prévu les 15 et 16 janvier 2016 a été interrompu par l’attaque terroriste du 15 janvier.

Pélagie SONKONDILA est étudiante en 3e année d’Allemand à l’Université Joseph KI ZERBO. A l’occasion des journées portes-ouvertes de la radio nationale burkinabè, elle a fait le déplacement pour confronter l’image qu’elle se faisait de chaque journaliste ou animateur à la réalité! Si certains portraits imaginés se sont révélés justes, d’autres par contre l’ont surpris agréablement ou désagréablement.
Pour elle, c’est un plaisir de découvrir la RTB/radio dont elle est désormais une fidèle auditrice. Parmi les émissions préférées de Pélagie, on peut citer « Commentons l’actualité », « Le journal parlé » et « A vous de juger ».
Même si l’étudiante loue les efforts consentis par la radio, elle exhorte les responsables à œuvrer pour la couverture intégrale du territoire burkinabè par la radio nationale.
D’autres étudiants cette fois-ci du département de la communication, étaient de la partie. Par une visite guidée, ils ont découvert les différents studios et le fonctionnement de la radio nationale.
« C’est une première » disent-ils « et cette visite nous a permis de voir les installations de la radio, dans quelles conditions travaillent les agents, de connaître leurs visages et de voir également les anciens matériels« .
Les journées portes ouvertes prennent fin ce soir à 17H. Vous avez, vous aussi, encore quelques heures pour aller à la découverte ou à la redécouverte de la RTB/radio au 101 Boulevard Charles De Gaule.


Y. Alain Didier COMPAORE
Relations entre le Burkina Faso et la Côte d’ivoire : Roch Marc Christian KABORE pour un « rétablissement de la confiance au sommet de l’Etat et entre les peuples »
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a été reçu en audience par son homologue ivoirien, S.E.M. Alassane OUATTARA, à Addis-Abeba le vendredi 29 janvier 2016 dans la soirée en marge des travaux du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine. Les deux dirigeants ont échangé sur les relations entre les peuples burkinabè et ivoirien.
Le Présidents Roch Marc Christian KABORE et Alassane OUATTARA ont échangé sur la coopération bilatérale qui existe entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Selon le Président du Faso, le Sommet de l’Union Africaine a toujours constitué une opportunité pour les Chefs d’Etat d’échanger sur les voies et moyens pour la consolidation de l’amitié qui existe entre les différents peuples. Son tête-à-tête avec son homologue ivoirien s’inscrit donc dans cette dynamique.
« Cette session de l’Union Africaine est une occasion pour nous d’échanger sur les voies et moyens de consolider les relations d’amitié et de fraternité qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a déclaré le Chef de l’Etat burkinabè.
Le Président du Faso pense qu’au « regard des rapports séculaires qui lient le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, les plus hautes autorités ont le devoir de faire en sorte que cette relation soit renforcée, que cet axe soit consolidé ».
Pour y arriver, le Président Roch Marc Christian KABORE souhaite que « nous (Burkina Faso et Côte d’Ivoire) puissions faire en sorte que les évènements qui ont pu se passer çà et là puissent être considérés comme relevant du passé ».
C’est la raison pour laquelle il émet également le vœu que les deux Etats travaillent « à faire en sorte que véritablement nous puissions rétablir la confiance au sommet de l’Etat et entre nos peuples ».
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont des relations séculaires et sont liés par l’histoire et la géographie. Les deux pays ont de ce fait des intérêts de part et d’autre. Il convient pour les dirigeants de préserver ces intérêts au bénéfice des deux peuples frères.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Campagne agropastorale 2015-2016 : une hausse de 1,49% par rapport à la campagne 2014-2015
Les résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2015-2016 font état d’une production céréalière totale en hausse de 1,49% par rapport à la campagne 2014-2015 ; elle est estimée à 4 535 939 tonnes.
La production des autres cultures vivrières connait également une hausse de 13,86% comparativement à la campagne précédente avec 791 904 tonnes. Tandis que les cultures de rente restent stables avec 1 567 220 tonnes.
Le gouvernement a pris les dispositions pour une meilleure planification de la mise à disposition des intrants, une adaptation des techniques aux capacités des aménagements hydro agricoles et la mise en œuvre d’un plan de résilience et de soutien aux populations vulnérables.
Le Service d’Information du Gouvernement
Conférence publique à ISTIC: la tourmente de la FIFA en question!
L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a tenu le jeudi 28 janvier dernier une conférence publique sur le thème « La FIFA et l’argent de la FIFA« . Cette conférence qui est le début d’une série au profit des étudiants et journalistes-stagiaires a été animée par l’ancien journaliste sportif de la RTB /télé, Richard YAMEOGO. Pour le conférencier il y a un problème d’éthique à la FIFA et la corruption a toujours de beaux jours devant elle.

L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) continue son innovation. Après s’être érigé en direction général, changé son curricula c’est désormais les formations continues sous formes de conférences publiques qui sont administrées aux étudiants et aux journalistes stagiaires.

Pour cette conférence c’est la crise qui sécoue l’intance dirrigeante du football mondial qui a été exposée aux participants à travers un homme bien averti dans le milieu du football, Richard YAMEOGO. Après avoir fait la genèse de la FIFA juqu’à à la démission Jeph BLATER en passant par son élection en 1998, le conférencier a laissé entendre que la corruption qui fait la polémique au sein de la FIFA n’est pas un phénomène nouveau. Pour lui, la goutte d’eau qui a fait débordé la vase est sans nul doute l’obtention de l’organisation de la Coupe du Monde 2022 par le Quatar au détriement des « grands » USA. A cela s’ajoute également la CDM Russie 2018. A en croire Richard YAMEOGO, la corruption au sein de la FIFA a toujours de beaux jours devant elle car par exemple sur les 5,7 milliards de dollar engrengés par la FIFA entre 2011-2014, seulement 20% sont consacrés au développement du football, 21-22% pour son fonctionnement, le reste « Dieu seul sait où ça rentre » a annoncé le conférencier. Il ajoute que la FIFA, structure à but non lucratif selon son statut est victime de son inorganisation. Il faut impliquer toutes les confédérations dans la gouvernance de l’instance au lieu que chaque président s’installe avec son équipe. Et au conférencier de conclure, « le football étant un sport de jeune, c’est à cette jeunesse de faire la pression comme ça se fait dans certains pays pour exiger plus de transparence au niveau de la FIFA ».

Pour le SG de l’Institut Yacouba TRAORE, 2e du genre, c’est le début d’une série de conférence publiques qui se tiendront tous les derniers jeudis du mois en rapport avec l’actualité du moment. C’est pourquoi poursuit-il « toutes les suggestions en matière de thèmeseront les bienvenues. Et comme son nom l’indique ces conférebces sont ouvetes à tout public a laissé entendre SG Yacouba TRAORE.

Quant au délégué général des Etudiant Christian SOME, l’initiative est venue de la direction générale de l’Institut qui a décidé d’intégrer les conférences dans les formations pédagogiques. Et pour lui, c’est une plus value pour l’ensemble des stagiaires mais égalemnent pour le public participant.
Y. Alain Didier COMPAORE