Message du Ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur à l’occasion de la commémoration de la Journée de l’Afrique
Le 25 mai 1963 naissait l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue en 2002 Union africaine. Voilà donc cinquante-six (56) ans que notre organisation continentale s’investit dans l’œuvre de construction d’une Afrique unie, une Afrique de paix, de prospérité et de développement.
Que de chemin parcouru ! Mais que de défis encore à relever !
En ce jour où nous convoquons la mémoire collective pour faire le bilan du processus d’intégration du continent, le Burkina Faso s’associe aux autres pays africains, d’abord pour rendre hommage aux pères fondateurs de notre organisation; ensuite pour réaffirmer son engagement à contribuer à la construction d’une Afrique sans frontières, une Afrique des peuples dont la libre circulation des personnes et des biens sera le credo ; enfin pour réfléchir sur l’avenir possible de ce continent qui nous est si cher.
Rendre hommage aux pères fondateurs, c’est saluer avec respect des visionnaires, des panafricanistes convaincus et convaincants qui n’ont ménagé aucun effort pour réaliser leur rêve, celui d’une « Afrique une », libérée, maîtresse et responsable de son propre destin.
Œuvrer à construire une Afrique sans frontières c’est, en empruntant au Credo de la Jeune Chambre Internationale (JCI), agir pour que « la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations ». Avons-nous du reste le choix, lorsque les TIC ouvrent pour les relations humaines des horizons infinis et des opportunités qui se jouent des frontières et des barrières, qu’elles soient naturelles ou artificielles ?
Interroger l’avenir, c’est contribuer à trouver les moyens de tracer de nouveaux sillons pour la paix, la sécurité, la stabilité et le développement de l’Afrique.
Sur décision des Chefs d’Etat, l’Union africaine a déclaré l’année 2019: « Année des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées : pour des solutions durables au déplacement forcé en Afrique ».
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le nombre de réfugiés et de déplacés internes suite aux conflits dans le monde a atteint en 2018 un nouveau record, soit 68,5 millions d’individus, dont 40 millions de déplacés internes et 25 millions de réfugiés.
Classé parmi les régions qui comptent le plus de populations en détresse, obligées de fuir les conflits, l’insécurité et les crises politiques diverses, l’Afrique enregistre 6,3 millions de réfugiés et de déplacés internes.
Au Burkina Faso, l’insécurité résultant des multiples attaques terroristes dans la région du Sahel, du Nord et de l’Est, a produit plus de soixante mille (60 000) déplacés internes, et conduit près de sept mille (7 000) réfugiés dans les pays voisins.
Par ailleurs, notre pays accueille aujourd’hui près de trente mille (30 000) demandeurs d’asile, dont plus de vingt-cinq mille (25 000) réfugiés enregistrés d’une dizaine de nationalités.
L’on comprend dès lors la pertinence du choix de ce thème, et par conséquent l’urgence de trouver dans les meilleurs délais, une réponse appropriée et durable à cette situation.
Il nous faut pour cela faire preuve d’audace et d’innovation dans nos approches et nos politiques de gestion des problématiques des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées.
Celles-ci doivent également prendre en compte le genre et l’âge des intéressés pour assurer la pertinence et l’efficacité de la réponse.
A propos en particulier des rapatriés, dont l’on ne parle pas assez, il conviendrait d’élargir les offres de réinstallation dans les pays-tiers, ainsi que les opportunités de formation professionnelle, de renforcement des capacités, conditions nécessaires à l’autonomisation des réfugiés de retour dans leur pays d’origine.
La quête de l’efficacité exige également une meilleure coordination des actions à tous les niveaux, aussi bien celui des Etats que celui de leurs partenaires au développement.
Mais par-dessus tout, il importe de souligner que c’est notamment dans la prévention des conflits et des crises, par l’éradication de leurs causes profondes, et dans une gestion plus efficiente et avisée de ceux qui surviennent malgré tout, que se trouvent les solutions durables à ces drames humains.
Prévenir les conflits, c’est investir dans le développement. Oui, nous devons pouvoir consacrer l’essentiel de nos ressources et de nos énergies à la construction d’une Afrique qui progresse, une Afrique qui gagne.
C’est pourquoi il faut se féliciter de l’avènement de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), qui entrera en vigueur le 30 mai prochain, suite au dépôt, le 29 avril dernier, du 22ème instrument de ratification de l’Accord qui l’a portée sur les fonts baptismaux le 21 mars 2018 à Kigali. Il s’agit là d’une avancée significative du processus d’intégration au niveau continental, même si des défis doivent encore être relevés.
S’il en était encore besoin, la ZLEC devenue réalité en une année, constitue la preuve qu’avec une volonté politique clairement affichée et courageusement assumée, l’Afrique peut réaliser les ambitieux objectifs qu’elle s’est fixés dans l’Agenda 2063.
En avant pour une Afrique unie et prospère !
Coupe du Faso dame 2019: l’USFA met au pas l’AS Tigresse de Bobo (4-0) et remporte le titre
L’Union sportive des Forces armées (USFA) a remporté ce 24 mai 2019 au stade municipal Issoufou Konombo de Ouagadougou la 5e finale de la Coupe du Faso dame en disposant de l’AS Tigresses par le score de (4-0). Elle s’adjuge le trophée, les médailles d’or et la somme d’un million cinq cent mille francs FCA.
L’Union sportive des Forces armées (USFA) a été sans pitié devant l’AS Tigresses de Bobo à la finale de la 5e coupe du Faso dame. L’équipe féminine militaire a laminé l’AS Tigresses par le score de (4-0).
Le calvaire des jaunes et bleus de Bobo a commencé dès la 8e minute. Suite à un coup franc des 25 m, Zoeyandé Sawadogo d’un tir splendide ouvre le score, (1-0) pour l’USFA. Six (6) minutes plus tard Juliette Nana signe le deuxième but. L’AS Tigresses court derrière la réduction du score mais a du mal à pointer le nez devant l’équipe militaire bien en place. La mi-temps intervient sur ce score de (2-0).
A la reprise, l’USFA ne met pas de temps pour aggraver le score par l’entremise de Stéphanie Gbogou à la 47e mn. A trois buts à zéro les rouges et noires de l’USFA déroulent leur jeu et les visiteuses courent derrière le ballon.
A la 71e mn, une main dans la surface de réparation des Tigresses complique les choses. Puisque l’arbitre centrale Jacqueline Nikièma hésite pas à indiquer le point de penalty. Il sera transformé avec succès par Yasmina Kouanda. Ce qui porte le score à 4-0. Un score qui n’évoluera pas jusqu’à la fin de la finale.
L’USFA s’adjuge donc le trophée des mains de l’épouse du chef de l’Etat madame Sika Kaboré, les médailles d’or et la somme d’un million cinq cent mille (1 500 000) FCFA.
L’AS Tigresses se console avec les médailles d’argent et la somme d’un million (1 000 000) de FCFA.
Les Princesses classées 3e reçoivent la somme de 750 000 FCFA et les médailles de bronze.
Les Lionnes de Houet, 4e, se contente de 500 000 FCFA.
Y. Alain Didier Compaoré
“Nous avions produits depuis notre prise de fonction 9 projets de décrets, aucun n’a été adopté par le gouvernement, d’où notre inquiétude”: Dieudonné Yaméogo au PM Dabiré
Le président du conseil d’orientation de l’ASCE/LC plaide, auprès du Premier ministre, l’adoption diligente des décrets d’application devant régir le fonctionnement de l’autorité de lutte contre la corruption.
« Ce sont en tout 9 projets de décrets que nous avions produits depuis notre prise de fonction en mars 2018. Et à ce jour, aucun projet n’a été adopté par le gouvernement ; d’où notre inquiétude que nous sommes venus exprimer au Premier ministre », s’est exprimé le président du conseil d’orientation de l’ASCE/LC, Dieudonné Yaméogo à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement.
Il a indiqué que le Premier ministre leur a fait la promesse de prendre les dispositions nécessaires pour que dans les délais les meilleurs, ils puissent être satisfaits de sorte à permettre à l’ASCE-LC de fonctionner normalement.
Et séance tenante, le chef du gouvernement a instruit le contrôleur d’Etat de lui communiquer l’ensemble des textes qui vont être soumis au conseil afin qu’il interpelle les ministres concernés pour accélérer le processus.
Le conseil d’Orientation, par la voix de son président fonde l’espoir que cette situation trouvera une solution. Faute de quoi, ils prendront leurs responsabilités. « Nous pensons que les choses vont aller dans le bon sens. Et si ce n’est pas le cas, je pense qu’on aura créé une structure qui normalement doit apporter beaucoup de choses au niveau du Burkina. Mais si on ne lui donne pas les moyens pour fonctionner, de ce point de vue chacun va tirer les conclusions et prendra sa responsabilité », précise-t-il.
Notons que le Conseil d’Orientation de l’Autorité supérieure du Contrôle de l’Etat et de Lutte contre la Corruption est un conseil d’Administration qui s’occupe de l’examen et de l’adoption de projets de décrets et les soumet au gouvernement pour adoption.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Education: les syndicats lèvent leur mot d’ordre « dans tous ses aspects »
La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) lève son mot d’ordre de boycott. A travers une lettre circulaire adressée aux militants, en date du 22 mai 2019, elle appelle ses militants à reprendre le travail à partir du 23 mai 2019.
« Après analyse des dispositions prises » par le Gouvernement pour satisfaire leurs revendications, la CNSE « a décidé de la levée du mot d’ordre dans tous ses aspects pour compter du jeudi 23 mai 2019 à 00 heures », indiquent les syndicats dans leur lettre.
Rencontre Gouvernement/Syndicats : le Gouvernement invite les partenaires sociaux à la reprise des discussions
Le Gouvernement invite, à travers le communiqué ci-après, les syndicats à revenir sur la table des négociations, à l’issue de la rupture du dialogue opérée par l’Unité d’action syndicale (UAS) après l’ouverture de la rencontre le 21 mai 2019. “Le Premier Ministre a instruit les ministres à engager avec les partenaires sociaux, une réflexion urgente à l’effet de résorber les insuffisances du dispositif en vigueur”, indique le communiqué du gouvernement.
Télécharger le Communiqué Suspension Rencontre Gouvernement-Syndicats