Burkina : 29 terroristes « mis hors d’état de nuire »
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, dans un communiqué du 24 février 2019, annonce la « mise hors d’état de nuire » de 29 terroristes dans les localités de Kompienbiga, Kabonga et dans la zone du Campement présidentiel (Région de l’Est) du mardi 19 février dernier.
Aussi, cette action a-t-elle permis de récupérer une quantité importante d’armes, de munitions, de matériels divers.
Par ailleurs, il félicite et encourage ses unités à poursuivre avec abnégation leur mission et invite les populations à respecter les consignes de sécurité prescrites.
RTB/Multimédias
Le Ballet national du Rwanda présente la danse Intoré au FESPACO 2019
La prestation du Ballet national du Rwanda a retenu l’attention lors de la cérémonie d’ouverture du 26e FESPACO ce 23 février 2019 à Ouagadougou. 40 danseurs et danseuses du pays invité d’honneur de l’édition 2019 de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou ont assuré une chorégraphie, sous le rythme des tambours rwandais. Ce fut l’un des moments forts de la cérémonie d’ouverture du festival.
Formant un arc de cercle avec leurs bras, les danseuses du Ballet traditionnel du Rwanda – vêtues aux couleurs Bleu, jaune, rouge du drapeau rwandais – imitent ainsi les cornes et la manière de marcher de la vache, symbole de richesse au Rwanda.
Les danseurs du Ballet national eux, coiffés d’une crinière, ils imitent le combat des guerriers, lance et bouclier en mains. Cette danse est appelée « Inhoré ».
Le Ballet national du Rwanda a été créé en 1974 pour promouvoir la culture rwandaise.
Aboubakar Sanfo
Jubilé d’or du FESPACO: les hommages aux doyens marquent l’ouverture
Le clap d’ouverture officiel de la 26è édition du FESPACO qui célèbre également le cinquantenaire du festival, a été donné ce Samedi 23 Février au stade municipal Issoufou Joseph Conombo. Un grand clap porté par le président du Faso Rock Marc Christian Kaboré et des aînés du cinéma africain, comme pour marquer le début d’un tournage. C’est ainsi que s’ouvre le festival sous le regard admiratif de délégations venues d’un peu partout de l’Afrique et du monde.
L’ ouverture du festival rime avec prestations musicales et discours d’officiels. Cette édition n’a pas dérogé à la règle. Le maire de la ville de Ouagadougou souhaitera la bienvenue aux festivaliers en ces termes : »Ouagadougou restera une terre d’accueil pour tous les festivaliers ». Suivront Alimata Salambéré, l’une des pionnières du festival, le président de la commission de l’Union Africaine Moussa Faki, le président du comité national d’organisation Yacouba Traoré, le ministre de la culture du Burkina Abdoul Karim Sango, qui ont rehaussé avec le juste mot, le bien fondé du FESPACO et son importance dans le rayonnement et la valorisation de la culture africaine. C’est d’ailleurs à cette tribune que Moussa Faki a annoncé la création d’une commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma, qui va s’atteler à la mise en place d’un fond africain de soutien à l’industrie cinématographique.
Le Rwanda qui est le pays d’invité d’honneur a fait découvrir ses pas de danse traditionnel devant un public enthousiasmé. Il ne reste plus qu’à prendre d’assaut ce dimanche 24 février le ciné-Burkina pour voir « The Mercy of the Jungle », un film du réalisateur rwandais Joel Karekezi.
La célébration du cinquantenaire a servi de prétexte pour rendre hommage aux doyens, ceux qui sont vivants ou décédés. Ce fut également le lieu de visionnage d’archives qui montrent les premiers instants du festival qui a été supporté par l’Etat burkinabè.
Marie Laurentine Bayala
La RTB, un partenaire au cœur du cinquantenaire du FESPACO
Nous sommes à jour J-4 de l’ouverture officielle de la 26ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). C’est également les cinquante ans de la biennale du cinéma africain, avec pour thème « Mémoire et avenir des cinémas africain. La Radiodiffusion Télévision du Burkina la chaîne au cœur des grands événements, partenaire de taille du FESPACO met les petits plats dans les grands pour la réussite de cette manifestation.
Dans quelques jours Ouagadougou, la capitale du cinéma africain drainera du monde. La RTB la chaîne toujours au cœur des grands événements se pare de ses plus beaux habits pour le bonheur de ses fidèles auditeurs, téléspectateurs et lecteurs. Dossiers, capsules, documentaires, magazines, diffusion de films africains, plateaux télé ou radio, portraits, soirée glamour sans oublier le direct de la cérémonie d’ouverture et de clôture sont autant de contenus concoctés par la RTB pour la réussite de cette 26ème édition. Nous avons fait le tour des différentes rédactions et services programme, radios, télé, presse en ligne pour voir comment ils libèrent leur génie créateur pour marquer le cinquantenaire du FESPACO.

Pour Xavier Belemyingré, rédacteur en chef de la radio nationale, un plan média est mis en place pour couvrir les activités dans le cadre du cinquantenaire. Il y’aura des dossiers sur les préparatifs, les acquisitions des stands et des accréditations, sur les salles de cinéma, les monuments dédiés aux cinéastes, des entretiens avec les grands noms du cinéma, des hommages aux disparus, des plages spéciales, des plateaux pendant le journal parlé et également la cérémonie d’ouverture et de clôture sera diffusé en direct sur la radio nationale.
La radio rurale et la radio canal arc-en-ciel emboîtent le même pas en réaménageant leurs programmes respectifs avec de nouveaux programmes et des habillages aux couleurs du festival.

« Nous sommes de plein pied dedans et il y’aura une belle coloration avec des jingles, des tranches d’animation avec les passionnés du 7ème art et des filmographies. » a indiqué Roukiatou Ouattara, chef de programme de canal Arc-en-ciel.

Pour Aboubacar Cissé ,responsable des services programmes de la radio rurale, le FESPACO est également un rendez-vous très important pour le monde rural. Dix huit langues locales transmettront le message du 7ème art principalement en mooré, dioula et fulfudé. « Nous ferons plus de visibilité avec des magazines, des émissions en direct afin de conserver la mémoire de ce cinquantenaire ».
Au niveau de la télévision nationale, le « tapis rouge » est déroulé. Ce festival est aussi l’affaire de la télévision, d’où son nom Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

« La télévision nationale a réaménagé sa grille avec la diffusion des films africains depuis le 10 février jusqu’au 10 mars appelé le mois du cinéma africain » a dévoilé Omar Yago, chef des programmes de la télévision nationale.

Selon Evariste Combary, directeur de la télévision, le comité d’organisation attend beaucoup de la RTB qui a pris à bras le corps cette manifestation. Comme son slogan l’indique, elle sera au cœur de l’évènement. Un certain nombre de capsules est déjà prévu pour rendre hommage aux pionniers et aux disparus, il y’aura « A l’affiche » une émission qui permettra de prendre un comédien, un réalisateur ou un critique pour parler d’un film. Il y’aura aussi « Les écrans du FESPACO » qui est un magazine de 13 minutes porté par la rédaction et l’émission « Allons au FESPACO » portée par la Direction commerciale. Des émissions-débats sur le cinéma seront multipliés émissions débats, avec un documentaire qui parle du FESPACO de 1969 à nos jours. Cette semaine dédiée au cinéma africain sera couplée de directs comme Miss Burkina qui se met dans le calendrier du festival, la soirée « celebrity’s days », sans oublier la cérémonie d’ouverture et de clôture. « Nous serons véritablement sur la brèche et je profite de votre micro pour féliciter et encourager tous les agents de la RTB qui seront au four et au moulin et je ne doute pas un instant que tous les défis seront relevés ».
Rendez-vous est pris le 23 février au 02 mars sur les antennes de la RTB la chaîne au cœur des grands événements, partenaire du FESPACO, pour les moments forts du cinéma africain.
Saratou Cissé