Le RNMAPS commémore le centenaire de l’OIT à travers une sensibilisation de ses membres
Le Réseau national Multi-acteurs de protection sociale (RNMAPS) commémore le centenaire de l’Organisation international du travail (OIT). Il a organisé, à cet effet, une journée d’information et de sensibilisation de ses membres sur les droits en matière de protection sociale au Burkina que le Réseau veut se souvenir de la naissance de la structure ce 14 mai à Ouagadougou.
L’Organisation international du travail (OIT) a cent ans. Un centenaire que le Réseau national Multi-acteurs de protection sociale (RNMAPS) veut marquer par une pierre blanche en initiant une rencontre avec ses membres. Des échanges qui sont portées sur la politique nationale de protection sociale, le régime d’assurance maladie universelle, les risques professionnels et les vieillesses. Mais aussi l’assurance volontaire et les initiatives communautaires en matière d’accès aux soins de santé. Sur ce point, il s’agit de faire un état des lieux des services existants et les articulations avec les autres mécanismes de protection sociale.
Pour le secrétaire permanent du RNMAPS Patrice Pamousso, l’objectif des échanges est de mieux informer et de sensibiliser les groupes cibles des membres du Réseau sur leurs droits en matière de protection sociale au Burkina. « Les participants issus des travailleurs de l’économie informelle et les responsables d’associations de mouvements sociaux prendront connaissance des principaux textes internationaux et nationaux qui confèrent les droits en matière de protection sociale » a laissé entendre Patrice Pamousso.
En effet le RNMAPS s’est donné pour objectif d’œuvrer pour l’avènement d’une protection sociale inclusive de toute la population et surtout pour les couches qui en sont exclues. Il mène également des actions de plaidoyer envers les décideurs nationaux et internationaux depuis sa création.
Y. Alain Didier Compaoré
11e édition Altitude Nahouri: c’est pour le 8 juin!
Le comité d’organisation d’Altitude Nahouri a tenu une conférence de presse le samedi 11 mai pour annoncer les grandes lignes de la 11e édition de la compétition. Elle aura lieu le 8 juin prochain comme d’habitude à Pô. Les éventuels participants peuvent s’inscrire au (+226) 52 90 90 90, au (+226) 79 04 34 34 et au (+226) 64 11 09 09.
Ils sont 300 athlètes du Burkina et du monde qui sont attendus à la 11e édition d’Altitude Nahouri. En plus des habitués comme les Béninois, Ivoiriens, Togolais, Nigériens et Marocains, les athlètes Nigérians sont annoncés pour la première fois. Ils auront à coeur de succéder au kényan, Shadrack Kipkogev lauréat de l’édition précédente. La compétition se déroulera le 8 juin prochain à Pô. Déjà le 7 juin, une nuit culturelle se tiendra au village artisanal au pied du pic.
Pour le promoteur Ouézin Louis Oulon, le thème retenu pour cette édition est « jeune et engagement patriotique », a t-il affirmé et d’ajouter que le contexte actuel est marqué par des actes d’incivisme.
La présente édition est patronnée par le président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, co-présidée par Alpha Barry des Affaires étrangères et de la Coopération ainsi qu’Abdoul Karim Sango de la Culture, du Tourisme et des Arts.
En effet, Altitude Nahouri est une course de 19 km dans les artères de la ville de Pô suivi d’une ascension du pic d’une hauteur de 447 km.
Voici les adresses pour vos inscriptions
Les contacts pour les inscriptions :
Les Appels : (+226) 52909090
SMS : (+226)79043434 / (+226) 64110909
Email : altitudenahouri@gmaill.com
Site internet : http://altitudenahouri.org
Y. Alain Didier Compaoré
Contrôle spécial Ramadan : une visite inopinée du ministre Kaboré pour vérifier les prix et les poids des produits
Dans le but de contrôler les pratiques des marchands, le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a entamé en début mai 2019 une opération de contrôle spécial ramadan. Ce lundi 13 mai, il a effectué une visite inopinée dans quelques boutiques et alimentations de la place pour constater de visu les prix des produits et surtout s’assurer de leur qualité.
Des contrôles inopinés opérés dans des boutiques à Sinyiri et à Kalgondé, ont permis aux agents du ministère en charge du Commerce de vérifier sur le terrain la publicité des prix et le poids des produits.
A Sinyiri, après avoir effectué le contrôle dans la boutique de Jean Tiendrébéogo, « tout ne semble pas normal, surtout pour ce qui est des dates de péremption de certains produits », a indiqué, le vérificateur de prix et de la concurrence, Idrissa Kabré.
En sus, dans ce commerce, le prix des cartons de sucre ne respecte pas la réglementation. Le carton de 25 paquets pour ce qui concerne la marque SN SOSUCO coute 17 000 Francs CFA contre 17 500 Francs CFA pour le sucre importé de marque St Louis. Face à cette situation, le ministre Kaboré a déploré l’«inexistence de cherté de prix, mais de régulation ».
Autre commerce, autre constat. Chez Jean Tiendrébéogo, les prix sont systématiquement affichés et les poids respectés. Mieux, ce commerçant dit avoir fait « des rabais sur le prix des produits en cette période de jeûne ».
Ensuite, dans une alimentation bien connue de la place toujours au quartier Kalgondé. Un tour d’horizon dans les rayons pour constater l’affichage des prix, tout semble correcte avec à la clé l’affichage des prix promotionnels concernant les produits laitiers. Mais le hic est que dans les frigos, certaines marques de yaourt ne portent de date de péremption, fait remarquer Harouna Kaboré. La gérante, Sidonie Irène Sawadogo de signifier « la date de péremption est effacée lors de la livraison compte tenu du nombre important ».
Quand vous commandez des tonnes de sacs, il est très difficile de les peser un à un
Dans les rayons d’à côté, le ministre est interpellé par l’un de ses collaborateurs « ces boites de corne boeuf de marque « Stew Beef » sont presque périmées (1er juin 2019) ». Séance tenante, le ministre a donné instruction aux agents de contrôle de retirer tout le stock concerné des rayons.
Un autre souci est relevé à leur niveau, celui des « sous poids » des sacs de riz. La gérante reconnait ne pas avoir le matériel pour la pesée à son niveau, mais rejette la responsabilité aux grossistes. « Nous, nous sommes des détaillants. Quand vous commandez des tonnes de sacs, il est très difficile de les peser un à un » se justifie-t-elle.
A l’issue de cette visite, le ministre en charge du Commerce se dit satisfait d’une manière générale, du respect des poids de riz, des sacs de farine, mais déplore la différence de poids à quels endroits d’un à 1, 5 kilo en moins sur des sacs.
Au-delà de la sanction, il a sensibilisé les commerçants, qu’ils soient détaillants, semi grossistes ou grossistes à une surveillance accrue au niveau du respect des dates de péremption sur les produits, mais aussi sur la question de la gestion des « carnets de vente » conformément à la réglementation.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
