Championnat national de Taekwondo: « le niveau progresse chaque année »
La fédération burkinabè de Taekwondo a tenu samedi à la Maison des arts martiaux à Ouagadougou son championnat national senior. Une compétition qui a pu jauger le niveau du taekwondo burkinabè a réuni 106 taekwondoïnes.
Ils sont 106 taekwondoïnes venus des régions du Burkina, surtout de Ouagadougou ,Bobo Dioulasso et de la diaspora ivoirienne, à participer au championnat national. Après la démonstration des élèves de maître Kuilga Nikièma, ce fut au tour des invités de marque de combattre.
En finale homme dans la catégorie -87kg, le combat a opposé Ali Coulibaly de Bobo à Mamadou Ouattara de Ouagadougou. A la suite des 3 rounds, Ali Coulibaly est sacré vainqueur avec 36 points contre 10.
Les +87 kg ont mis aux prises Yaméogo Geoffroy à Aboubacar Drabo et ont tourné à l’avantage de Geoffroy Yaméogo.
Au niveau des -68 kg, Ibrahim Konaté de Bobo n’a laissé aucune chance à Yerbanga Bonaventure de la diaspora ivoirienne en remportant la finale 23 points à 10.
La finale la plus spectaculaire mais à sens unique a été disputée entre Idrissa Maïga et Issa Traoré. Plus technique, Idrissa Maïga a montré son talent sous le regard admiratif des spectateurs. Après un score de 23-3 pour Idrissa au premier round puis 43-5, c’est finalement par 52-6 qu’Idrissa Maïga a gagné son combat.
Dans la catégorie dame, la diaspora ivoirienne était à l’honneur avec Ilboudo Chimène et Zéha Keïta. Un combat équilibré sur le tatamis mais déséquilibré sur le plan physique. Contre toute attente, la combattante la moins grande, l’emporte et c’est bien Chimène Ilboudo (5-4).
Tous les médaillés d’argent ont reçu la somme de 50 000 FCFA alors que ceux qui ont décroché l’or repartent avec la somme de 100 000 FCFA et une bourse de 15 000 FCFA par mois et ce, jusqu’à la tenue du prochain championnat.
Pour Timbo Zongo le président de la Fédération de taekwondo, le championnat national est un grand événement pour toute la fédération. » Notre championnat s’est très bien passé et c’est un motif de satisfaction. Le niveau évolue d’année en année. Les prix sont toujours à 100 000 FCFA et nous avons mis en place un pécule de 15 000 F/mois pour tous les champions jusqu’au prochain championnat » a affirmé le président Timbo.
Il a remercié le président du CNOSB Jean Yaméogo grâce à qui, Façaïl Sawadogo évolue dans un grand centre d’entrainement de taekwondo.
Tableau des résultas complets du championnat national de taekwondo 2019
| CATEGORIES | RANG | NOM ET PRENOMS | LOCALITE |
| -54KG | 1 | COULDIATI Pascal | Ouagadougou |
| 2 | SANOU Adama | Bobo-Dioulasso | |
| 3 | KAMBIRE S.P. Piere | Bobo-Dioulasso | |
| -58KG | 1 | TERA Assane | Ouagadougou |
| 2 | OUEDRAOGO Mohammed | Ouagadougou | |
| 3 | DAMIBA B . Achille | Koudougou | |
| -63KG | 1 | KONATE Brahima | Bobo-Dioulasso |
| 2 | YERBANGA Bonaventure | Diaspora | |
| 3 | KABORE Trésor | Ouagadougou | |
| -68KG | 1 | IDRISSA Ibrahim | Ouagadougou |
| 2 | TRAORE Issa | Ouagadougou | |
| 3 | KY Andy | Banfora | |
| -74KG | 1 | COULIBALY Mohamed | Bobo-Dioulasso |
| 2 | SAWADOGO A. Aziz | Ouagadougou | |
| 3 | BAMA Armel | Koudougou | |
| -80KG | 1 | MEDA Bienvenu | Ouagadougou |
| 2 | TRAORE Lassina | Koudougou | |
| 3 | BARRO Ousmane | Banfora | |
| -87KG | 1 | COULIBALY Aly | Bobo-Dioulasso |
| 2 | OUATTARA Mamadou | Ouagadougou | |
| 3 | SANDWIDI Parfait | Ouagadougou | |
| +87KG | 1 | DRABO Aboubacar | Bobo-Dioulasso |
| 2 | YANOGO Geoffroy | Banfora | |
| 3 | TRAORE Issouf | Bobo Dioulasso | |
| -49KG DAME | 1 | SANOU Djarata | Bobo-Dioulasso |
| 2 | BAMA Ida Kévine | Koudougou | |
| 3 | KONE Chawquia | Banfora | |
| -57KG DAME | 1 | DJIBEYOROGO Prisca | Ouagadougou |
| 2 | OUEDRAOGO Fatimata | Bobo-Dioulasso | |
| 3 | ZABSONRE Chawquia | Koudougou | |
| -67KG DAME | 1 | KEITA Zeha | Diaspora |
| 2 | ILBOUDO Chimène | Ouagadougou | |
| 3 | COUDIATI Roxane | Ouagadougou | |
| +67KG DAME | 1 | ALAHODE Christiane | Ouagadougou |
| 2 | SANAGO Mafarma | Banfora | |
| 3 | SARE Aminata | Diaspora |
Y. Alain Didier Compaoré
Ouahigouya: l’attaque d’un poste de péage fait un mort et deux blessés
Un mort, deux blessés dans une attaque à Ouahigouya ce matin. Des hommes armés ont attaqué le poste de péage à la sortie de la ville en partance pour Ouagadougou aux environs de 3 heures du matin. Transportés d’urgence au centre hospitalier universitaire de Ouahigouya, la vie des blessés serait hors de danger. On en sait davantage avec Karim BIKIENGA sur place à Ouahigouya.
Drame de Yirgou: la mission conjointe CNDH et HCRUN dénoncent des exactions
La commission nationale des droits humains (CNDH) et le haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) étaient face à la presse ce lundi 6 mai 2019. Cette rencontre fait suite à leur séjour d’enquête du 15 au 22 février dernier dans la localité de Yirgou qui a fait l’amère expérience d’un massacre communautaire. Les enquêteurs affirment avoir entendu 150 personnes et constaté de graves violations des droits de l’homme.
Le rapport de la mission conjointe du CNDH et HCRUN sur les événements de Yirgou fait état d’atteintes graves aux droits de l’homme. Atteinte à la vie et à l’intégrité physique morale, blessures graves, traumatismes, tels sont les résultats des enquêteurs.
Pour le président du HCRUN Léandre Bassolé, la mission conjointe a formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement afin que des enquêtes judiciaires soient diligentées pour la manifestation de la vérité sur les événements. Les autorités doivent également mener des actions afin que justice soit rendue, dynamiser les structures de prévention et de gestion des conflits et engager des réflexions générales au niveau de l’Etat sur la question de l’auto-défense.
La mission ne définit pas exactement le nombre de victimes mais précise qu’il a eu des personnes déclarées mortes qui ont fini par réapparaître.
La CNDH et le HCRUN s’engagent à suivre la mise en œuvre des recommandations, à entreprendre des actions de sensibilisation pour la réconciliation et le dialogue social. Ils appellent l’Etat à plus de responsabilité et à la population à faire preuve de retenue et de tolérance afin d’éviter que d’autres drames de la même nature ne se reproduisent.
Saratou Cissé
Passage de la RTB et de Sidwaya en société d’Etat: le SYNATIC interpelle les autorités sur la lenteur du processus
Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) ne comprend pas la lenteur dans la mise en œuvre du protocole d’accord par le Gouvernement. Il porte notamment sur le passage des médias publics du statut d’Etablissement public de l’Etat (EPE) à celui de Société d’Etat (SE). Le SYNATIC a exprimé ses inquiétudes lors d’une conférence de presse ce 6 mai 2019.
Depuis le 29 décembre 2016 le SYNATIC et le gouvernement ont signé un protocole d’accord pour le passage des médias publics en sociétés d’Etat comme l’a acté les lois sur la presse adoptées en 2015. Ceci dans le but de trouver une solution aux revendications du SYNATIC et en vue de résoudre une bonne fois les problèmes récurrents que connaissent les médias publics depuis des années. Il s’agit notamment de la dotation en équipements adéquats, l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail, l’efficacité dans l’atteinte de leur mission de service public.
Deux ans plus tard, le changement de statut n’est toujours pas effectif. « Pourtant, des processus interminables d’études techniques préalables à ce passage ont été opérés mais les travailleurs des médias publics n’ont toujours pas bénéficié de ce nouveau statut« , a laissé entendre le SG du Synatic Sidiki Dramé. Pour lui, rien ne peut justifier une telle léthargie, si ce n’est un manque de volonté manifeste du gouvernement.
A écouter le SG Dramé, la Commission mixte interministérielle chargée du suivi du processus, a pourtant finalisé et déposé les rapports d’étude et les projets de rapports pour le Conseil des Ministres depuis février 2019.
Les travailleurs des médias publics sont à bout de patience, a ajouté Sidiki Dramé, car le statut de Société d’Etat a été une proposition du Gouvernement en réponse à la revendication de statut autonome exigé par les travailleurs depuis 1997. « Il ne s’agit pas que de salaires et d’indemnités pour les travailleurs. La Société d’Etat doit consacrer l’indépendance éditoriale des médias publics et résoudre les questions d’équipements et de moyens de fonctionnement » a souligné le SG.
En tout état de cause, le SYNATIC dit prendre l’opinion nationale à témoin, parce que les travailleurs des médias publics ont été assez patients (plus de deux ans) et sont déterminés à se battre pour la satisfaction totale et entière de leurs revendications.
C’est pourquoi le Bureau National lance un appel à toutes les travailleuses et travailleurs des médias publics à rester à l’écoute de tout mot d’ordre que la situation exigerait. Dès le jeudi 9 mai, une AG sera tenue en vue d’évaluer la situation et de donner la conduite à tenir, ont conclu les conférenciers.
Y. Alain Didier Compaoré
Mini échangeur Route de l’Hôpital Yalgado Ouédraogo : le 1er ministre mécontent du retard des travaux
Le premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, accompagné de son ministre des Infrastructures, a visité ce lundi 6 mai 2019, les chantiers de route au centre-ville (section urbaine de la RN04 communément appelée route de l’hôpital) et dans la périphérie de Ouagadougou (voirie urbaine de Karpala et le pont de Djikofè). A l’issue de cette visite du chef du gouvernement, le ministre des Infrastructures et ses techniciens ont également visité le chantier de la voirie urbaine de Boassa.
Pour toucher du doigt les réalités de ces travaux, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, accompagné du ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, y a effectué une visite, ce lundi 6 mai 2019.

La première étape de cette sortie a été la visite de la section urbaine de la RN4 allant du croisement de la RN4/RN3 à l’échangeur de l’Est y compris un prolongement jusqu’au croisement de l’Avenue de la Liberté, communément appelée route de l’Hôpital Yalgado Ouédraogo.
En effet, lancé il y a de cela trois ans, précisément en novembre 2015 avec un délai d’exécution de 18 mois, ces travaux ne sont toujours pas achevés. Le Directeur général du Bureau d’études AGEIM Ingénieurs Conseils, Tiraogo Hervé Ouédraogo, par ailleurs chargé du contrôle et de la surveillance des travaux a certes reconnu le retard accusé et a demandé pardon aux usagers pour les désagréments causés. Pour lui, plusieurs raisons justifient ce retard.

Il s’agit du problème de libération des emprises liées à la prise d’un décret d’utilité publique, du déplacement des réseaux de concessionnaires (réseaux existants sur la section urbaine et sur le dalot de la RN3), de l’environnement (proximité du projet avec le Parc urbain Bangre Weogo) et de l’impossibilité de dévier le trafic, la démolition et la reprise du dalot sur le Canal central à cause des réseaux de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA).
il a expliqué que son entreprise ne peut intervenir sans que toutes ces questions ne soient réglées.« Nous espérons qu’avant l’installation des pluies, les principaux éléments des ouvrages seront terminés et que les usagers pourront circuler beaucoup plus calmement », a-t-il indiqué.

Après cette étape, cap a été mis sur les travaux d’aménagement et de bitumage des rues 30.161 et 30.260 confiés à la société Globex Construction. Sur ce site, deux infrastructures sont concernées par ce chantier, à savoir la route de Karpala et le pont de franchissement de Djikofè, dans l’Arrondissement 11 de Ouagadougou.
Le Directeur du Groupement GIE/SCET BATIMAX, Parfait Kondia, en charge du contrôle et de la surveillance des travaux a confié au chef du gouvernement que la route de Karpala connait un taux d’avancement de 48% sur un délai consommé de 36%, soit 12 points d’avance.
« Nous sommes en train de mettre les bouchées doubles pour éviter la saison des pluies. Dans les 45 jours qui viennent, nous pensons livrer la voirie au niveau de Karpala », a-t-il promis.
A la fin de cette étape, le premier ministre livre un bilan mitigé de cette visite. « Nous sommes satisfaits des travaux à Karpala et à Djikofè. C’est un satisfecit total vu la qualité du travail qui est en train d’être fait par l’entreprise. Par contre, au niveau de Yalgado, c’est décevant. Malheureusement, trois ans après le démarrage des travaux à ce niveau et jusqu’aujourd’hui on ne voit pas le bout du tunnel et cela est très décevant», a déploré le 1er Ministre Dabiré.

Enfin sur le chantier de Boassa, long de 5,200 km, le ministre en charge des Infrastructures, Éric Bougoum, s’est dit satisfait du taux d’exécution de 45% contre un délai tenu de 46%. « Nous pensons, ajoute-t-il, si le rythme actuel se poursuit nous serons en tout cas au rendez-vous du délai ».
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah































