4e session de la Commission Indo-burkinabè: d’importants projets et accords attendus

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Le ministre des Affaires étrangères du Burkina, Alpha Barry a ouvert en présence de son homologue indien, Mobashar Jawed Akbar, la 4e  session de la Commission mixte de la Coopération Burkina Faso- République de l’Inde, ce 12 juillet 2018, à Ouagadougou. Après 11 ans de rupture de lien diplomatique, d’importants  projets et accords sont à l’affiche de cette relance de la coopération. Et la validation de ceux-ci, ce 12 juillet, permettra de  booster de façon  significative cette commission mixte indo-burkinabè, a expliqué, le ministre en charge des Affaires étrangères burkinabè, Alpha Barry. Au nombre des projets, poursuit le chef de la diplomatie burkinabè, sont inscrits entre autres la réalisation de 1000 logements sociaux, la mise en route de la 2e phase d’octroi de bus au profit des étudiants et des populations de nos villes telles Ouagadougou et Bobo Dioulasso au cours du second semestre de cette année et l’octroi d’une cinquantaine de bourses scolaires et universitaires et de formation. En sus, il a ajouté la réalisation de projest dans le domaine de l’énergie solaire à grande échelle et petite échelle dans les petites localités pour permettre le pompage d’eau potable, mais également pour l’irrigation. « La coopération avec l’Inde, c’est sur des projets de taille moyenne parfois, mais très concrets et très utiles avec un impact important pour les populations et c’est ça l’avantage de cette coopération », a confié Alpha Barry. Quant à son homologue indien, Mobashar Jawed Akbar, il a donné l’assurance d’examiner les voies et moyens pour renforcer la coopération en vue de contribuer au bien-être des populations burkinabè. Car, poursuit-il, « c’est l’objectif du premier Ministre indien et du Président du Faso. Nous allons donc signer des accords pour les projets déjà existants ».
Les diplomaties indo-burkinabè ont posé pour la postérité
A ce titre, le chef de la diplomatie indienne dit définir des orientations pour la coopération, qui portera sur plusieurs domaines dont l’énergie, les logements, et le renforcement des compétences et des capacités en matière de défense. Tout en félicitant son homologue indien, M. Barry se dit réjoui à la suite du président du Faso pour l’annonce qui a été faite pour la réouverture de l’ambassade de l’Inde à Ouagadougou. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah  

Burkina: le Vice-Premier ministre chinois en visite de travail à Ouagadougou

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Le Vice-Premier ministre de Chine, Chunhua Hu, est arrivé à Ouagadougou le 11 juillet 2018 pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures. Chunhua Hu inaugure ce jeudi 12 juillet 2018 l’ambassade de la Chine populaire au Burkina. Le Vice-Premier ministre chinois aura une audience avec son homologue burkinabè Paul Kaba Thiéba et le Président du Faso Roch Kaboré. Une visite au Monument des martyrs est prévue ce jeudi. Une rencontre avec les chinois vivant au Burkina – qui lui ont souhaité un accueil chaleureux à son arrivée – est également au programme de Chunhua Hu.

PNDES: 220 milliards supplémentaires pour le PADEL et le PUS

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La conférence internationale sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) a refermé ses portes le 10 juillet 2018 à Ouagadougou sur une note de satisfaction. Les partenaires techniques et financiers qui ont pris part à la conférence internationale sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ont été réceptif  aux projets burkinabè. En effet, au soir de la conférence, ils ont manifesté leur solidarité à accompagner le Burkina à travers de nouveaux projets et programmes de développement à hauteur de 220 milliards de FCFA. Ces nouveaux engagements concernent le Programme d’urgence pour le sahel ( PUS) et le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL). Ce qui fait un total de financement de 621 milliards de FCFA pour les deux programmes avec un besoin total de 851,46 milliards de FCFA. En rappel cette conférence s’était donnée pour objectif de faire le point de la mise en œuvre du PNDES et la mobilisation des ressources avec pour thème « Accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale ». Pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, la confinace accordée par les partenaires au PNDES montre qu’il est en marche et en bonne voie. Même s’il reconnaît que du chemin reste à faire. « Notre ambition est grande et c’est convaincu de l’accompagnement des PTF que nous ne doutons pas un seul instant que nous atteidrons les résultats escomptés au bénéfice de nos populations« , a dit le chef du gouvernement. Y. Alain Didier Compaoré

Flash infos de 10H du 12 Juillet 2018

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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=X4_IO0HDj2M&w=560&h=315]

JT de 20h du 11 juillet 2018

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JT de 19h du 11 juillet 2018

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SYNTSHA : « le bilan de la mise en œuvre du protocole d’accord a été clairement négatif », Pissyamba Ouédraogo

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Les responsables du Syndicat des Travailleurs de la Santé humaine et animale (SYNTSHA) ont animé un point de presse ce 11 juillet 2018, à Ouagadougou. La question du dialogue entre le gouvernement et leur syndicat pour la satisfaction de leur plateforme revendicative était au menu des échanges . Le SYNTSHA estime que le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du protocole d’accord signé le 13 mars 2017 entre le gouvernement et lui a été clairement négatif. Pour le Secrétaire général du SYNTSHA, Pissyamba Ouédraogo,  il n’y a eu aucune avancée significative  dans la mise en œuvre des 3 points qui ont fait l’objet de la signature de ce protocole. En effet, sur le 1er point en lien avec les conditions de travail, l’animateur principal a indiqué que la plupart des formations sanitaires et vétérinaires ne disposent toujours pas du minimum pour accomplir convenablement leurs missions. S’agissant du 2è point, M. Ouédraogo a expliqué une remise en cause des droits démocratiques par le gouvernement à travers plusieurs actes tant sectoriels qu’au niveau global avec à la clé la « répression de nos militants à Pouytenga pour fait de grève », les« tracasseries et intimidations des travailleurs lors de nos luttes, le sit-in déclaré illégal »« l’opération caisses vides » caractérisée de grève sauvage et illégale ». Enfin, le  blocage dans l’élaboration de statuts particuliers liée aux carrières et aux rémunérations. A l’issue de la grève de 48 heures des 23 et 24 mai 2018, le Secrétaire général dit n’avoir pas enregistré une avancée « significative du traitement de leurs problèmes », ce qui les a donc contraint à poursuivre la lutte. Le SYNTSHA entend poursuivre la lutte si la situation demeurait en l’état Malgré les menaces, intimidations et dispositions prises pour saboter « l’opération caisses vides », le responsable du syndicat de la Santé a précisé que  les travailleurs ont respecté le mot d’ordre du syndicat et l’ écrasante majorité des patients reçus durant la période, ont bénéficié de prestations gratuites. A en croire Pissyamba Ouédraogo, le gouvernement use du dilatoire pour ne pas respecter sa parole donnée, même s’il déclare partout sa disponibilité au dialogue. Pour preuve, ajoute-t-il le ministre de la Santé et ses collaborateurs ne cessent de soutenir dans leurs interventions lors de nos luttes que « le dialogue n’est pas rompu avec le syndicat ». Mais, il n’en est rien sur le terrain, a lancé le conférencier. Le syndicat dit être disposé au dialogue, mais exige l’instauration d’un dialogue franc favorable  à la résolution de ses problèmes. Toutefois, il indique que l’initiative et la responsabilité de convoquer une réunion de concertation entre le gouvernement et le syndicat revient au gouvernement. Le SYNTSHA prévient de poursuivre la lutte si la situation demeurait en l’état et«le gouvernement en portera seul l’entière responsabilité des conséquences». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah