Barrage de Samendéni: plus d’1 milliard de m³ d’eau stockés pour démarrer la production d’électricité
C’est assuré, le barrage de Samendéni est plein. 1 milliard 50 millions de mètres cube d’eau ont pu être stockés à cette date et le surplus est en train d’être évacué dans le fleuve. Ce remplissage est conforme aux prévisions et permet le démarrage de la valorisation du potentiel hydrique du Barrage. Le début de la production d’électricité est annoncée d’ici la fin de l’année 2018.
Issiaka Dembélé
Politique nationale: l’opposition marchera le 29 septembre 2018
Le chef de file l’opposition politique burkinabè Zéphirin Diabré a fait ce mardi 4 septembre 2018 au siège du CFOP/B une déclaration sur la situation nationale. Il dénonce la gestion du pouvoir par le MPP et projette organiser une marche meeting le samedi 29 septembre 2018 pour une prise en compte des « aspirations du peuple ».
En effet, selon Zéphirin Diabré « les maux que les Burkinabè dénonçaient pendant l’ancien régime sont toujours là. A cela, s’ajoutent de nouveaux problèmes l’incompétence de nos dirigeants qui montrent plus d’appétit pour le Burkina des affaires plutôt que pour les affaires du pays. » Il prend pour exemple « la persistance des attaques terroristes, l’aggravation de la misère et de la précarité de la population, la crise aux logements, la corruption et le népotisme. »
Pour le chef de file de l’opposition, le pouvoir actuel n’écoute les conseils de personne « la justice est instrumentalisée et demeure dans l’impasse. » Il dénonce également ce qu’il appelle « l’accaparement du pouvoir et la politisation de l’Administration, l’accroissement de l’incivisme, l’invisibilité de l’autorité de l’Etat et une réconciliation nationale en panne. » A ces griefs Zéphirin ajoute » la faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs, la baisse de l’économie » entre autres.
C’est pourquoi il convie les Burkinabè à une journée nationale de protestation contre la gouvernance de la Majorité présidentielle qui prendra la forme d’une marche-meeting le samedi 29 Septembre 2018 à Ouagadougou. Une marche qui partira de la Place de la Nation à 8 heures 00.
Y. Alain Didier Compaoré

Burkina : le CISAG décrypte l’actualité nationale
Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a animé un point de presse sur la situation de la nation ce jour, au Centre national de presse Norbert Zongo. Face à la presse, il a donné sa lecture sur les débats suscités par le nouveau code électoral, la situation sécuritaire au Burkina et l’arrestation de Safiatou Lopez.
S’agissant du premier point consacrant le vote des Burkinabè de l’extérieur, le CISAG par la voix de son président s’insurge contre tous ceux qui veulent parler au nom des premiers concernés que sont les compatriotes vivant hors du Burkina Faso. « Ils sont suffisamment avertis pour dire au pouvoir en place que la décision prise ne les arrange pas », estime Issaka Ouédraogo.
Issaka Ouédraogo invite les acteurs politiques à ne surtout pas se tromper d’adversaires, car, dit-il, le problème des Burkinabè en ce qui concerne les votes ne réside pas dans les documents de vote. «Il est ailleurs et il faut le rechercher soit dans la crédibilité de nos leaders politiques, soit dans les solutions que ces acteurs politiques apportent aux problèmes des populations et dans la transparence de la gestion des affaires publiques», a-t-il ajouté.
Sur le plan sécuritaire, cette organisation de la société civile a déploré les attaques récurrentes contre le pays et dénonce la « barbarie des forces du mal ». Par la même occasion, elle a présenté ses vives condoléances aux familles éplorées et à la nation entière. Aussi, le président a-t-il invité les populations à « apporter leur soutien indéfectible au gouvernement dans ses stratégies de riposte et aux forces de défense et de sécurité, car la nature de l’ennemi en face impose une collaboration de la base ».
A ce titre, le CISAG a exhorté l’opposition et la majorité à plus de hauteur de vue du patriotisme et de solidarité en privilégiant l’intérêt national en ces moments difficiles que traverse le pays.
Quant à l’arrestation de Safiatou Lopez, le président Ouédraogo se veut prudent. « Mme Lopez a-t-elle agi en tant que responsable de la société civile ou en tant que dame Lopez ? », s’est-il interrogé. En tout état de cause, il dit attendre que les autorités judiciaires disent exactement ce qu’elles lui reprochent avant toute prise de position, car « nous ne pouvons pas nous jeter dans cette bataille sans connaître les tenants et les aboutissants », a-t-il précisé.
En rappel, le CISAG est une organisation de la société civile qui a pour vocation d’ éclairer au mieux les populations afin de susciter leur appropriation et leur implication effective à la mise en œuvre des actions et orientations politiques du gouvernement.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah