Côte d’Ivoire: 800 détenus dont Simone Gbagbo graciés par le président Ouattara

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À la veille de la fête nationale, le président Alassane Dramane Ouattara a déclaré avoir signé une ordonnance visant à libérer 800 détenus. Ceux-ci étaient poursuivis pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011. Des figures politiques comme l’ancienne première dame Simone Gbagbo, l’ancien ministre Lida Kouassi, le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro ont été amnistiées. Alassane Ouattara a aussi annoncé le réexamen de la commission électorale indépendante conformément à la décision de la cour africaine des droits de l’Homme. Il faut rappeler que l’Union Européenne a fait un rapport critique sur la situation politique et sociale en Côte d’Ivoire. Source: Serge Bilé, journaliste ivoirien, reporter et présentateur à RFO-Martinique

Tournoi de solidarité des centres de formation de football: (0-0) entre Naaba kango et EFAM de Côte d’Ivoire

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La 17e édition du tournoi des Centres de formation de football Naaba kango a été officiellement lancée ce 6 août au stade municipal de Ouagadougou. En match d’ouverture, l’EFAM de Côte d’Ivoire a tenu en échec le centre Naaba Kanga par un score nul de zéro partout. Commencé le 4 août dernier, c’est ce lundi 6 août que le tournoi international des centres de formation de football dénommé tournoi de solidarité Naaba kango a été officiellement lancé. Un match d’ouverture qui a opposé le centre du promoteur, Naaba kango de Ouahigouya à celui de l’EFAM de Côte d’Ivoire.
EFAM de Côte d’Ivoire
Le score nul de zéro but partout entre Naaba Kango et EFAM ne reflète pas le niveau du match. Naaba kango dès le début de la partie s’est vite lancé dans le match. Amené par un Ibrahim Ouédraogo tout feu toute flamme, le centre de El hadj Noufou Ouédraogo, le promoteur du tournoi a dominé la première période du jeu. L’EFAM avec une défense solide procède alors par des contres jusqu’à ce que le match s’équilibre après le 1/4 d’heure de la partie. Mais aucun but n’a été enregistré de part et d’autre jusqu’à la mi-temps. Après la pause, l’EFAM n’a pas mis du temps pour jouer en infériorité numérique. Lancé en profondeur par Lassané Gamené, le gardien ivoirien Moussa Diabaté commet une double faute sur l’attaquant de Naaba kango, Abdoulaye Compaoré hors de sa surface de réparation. L’arbitre Seydou Bélem lui brandit le carton rouge. A 10 contre 11, c’est le début du calvaire de l’EFAM qui plie mais ne rompt pas. Son camp est assiégé par les jaunes de Ouahigouya. Malgré les multiples occasions de but, le camp ivoirien reste inviolé jusqu’à la fin de la partie. Un résultat qui satisfait les deux entraîneurs surtout Jacques Sibiri Koné de l’EFAM qui félicite ses protégés d’avoir tenu pendant près d’une mi-temps en infériorité numérique. C’est la même satisfaction du côté de Moussa Diomandé de Naaba Kango. « ce sont de jeunes enfants, c’est le football, il y a des jours comme ça. Sinon, on a dominé toute la partie surtout en seconde période mais hélas. J’ai un petit regret quand même pour n’avoir pas pris le gain du match » termine t-il.
Hamado Ouédraogo parrain du tournoi
Le parrain Hamado Traoré, lui salue une belle rencontre de deux centres de formations. Il a réaffirmé son soutien au promoteur du tournoi qui est un cadre de formation mais aussi de détection de talents. « Nous allons continuer et faire de ce tournoi une référence dans la sous-région » a conclu le parrain Hamado Traoré. Cette compétition regroupe douze centres de formation du Burkina, du mali, du Niger et de la côte d’ivoire. La finale est prévue pour le 17 août prochain au stade municipal. Y. Alain Didier Compaoré

JT de 20h du 06 août 2018

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JT de 19h du 06 août 2018

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Karpala: le calvaire des populations pendant l’hivernage !

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Circuler dans Karpala est un calvaire pour les usagers de la route en cette saison des pluies. Les voies sont difficilement praticables dans cette partie de l’Arrondissement 11 de Ouagadougou. Boue, flaques d’eau et crevasses constituent un véritable casse-tête chinois pour ces derniers. Constat, ce 6 août 2018, sur une situation déplorée par les populations. «En cette saison des pluies, nous avons de sérieux problèmes. Et en cas de forte pluie, si tu ne fais pas attention à moto, tu risques de t’embourber. Et en pareille situation, si la moto s’éteint tu n’as rien d’autre à faire que de descendre dans l’eau et la faire sortir.» C’est le cri de cœur de Gaston Nikiéma rencontré au sud de Ouagadougou. Ici, c’est Karpala qui signifie en français «nouveau quartier» ou «nouveau lotissement»! Nous sommes sur la voie menant à la mairie de Arrondissement n°11 de la capitale burkinabè. Non loin de là, Samuel Kiendrebéogo, est piégé par la boue depuis 2 heures. Voulant éviter une flaque d’eau, les roues arrières du camion benne chargée de sable qu’il conduisait ont été retenues par la boue. Un autre camion de passage a malheureusement essayé de le dégager en vain. « C’est la croix et la bannière que nous subissons en ces périodes pluvieuses. Et nous demandons aux autorités de réellement nous aider », confie Samuel.
Samuel Kiendrebéogo, chauffeur de benne chargée de sable
Sur la même voie menant à Rayongo, à quelques encablures de la mairie, c’est une route en plein aménagement que nous avons constaté. Là, bulldozers et rouleau compresseur s’activaient au remblayage et au nivellement de la voie. Nous avons ensuite mis le cap sur la voie qui passe devant le maquis « La Crémière » jusqu’à l’intersection de l’Avenue Inoussa Sankara jouxtant la Résidence Alice. Là, c’est une route non bitumée bien délabrée que nous avons empruntée.

« Chaque année, nous sommes obligés de changer nos amortisseurs… »!

Moussa Bancé, habitant au secteur 55 (Karpala) dit rencontrer de sérieuses difficultés dues à l’état de la voie . « Cette voie mène non seulement au cimetière, mais au district du quartier. Et quand il y a un décès, il est plus difficile d’y accéder. Et cela est d’autant plus difficile quand il est question de transférer un malade ou une parturiente du Centre de santé aux hôpitaux en ville », regrette-t-il. Sur ce tronçon de moins de 100 mètres, poursuit-il, «il faut prendre 40 minutes pour franchir. Et malheur à toi s’il pleut au moment où tu es en ville, il te faudra attendre la baisse du niveau d’eau pendant quelques temps avant de rentrer chez soi». Daniel Ouédraogo «perd son latin» pour décrire le calvaire que vivent les habitants du quartier. « Que ce soient les véhicules, les motos, les piétons, c’est vraiment un calvaire que nous vivons pendant la saison pluvieuse à Karpala… », confie-t-il. Avec le mauvais état de la voie, M. Ouédraogo dit être obligé de changer chaque année ses amortisseurs et autres pièces à suspension. Dans l’espoir de vivre un lendemain meilleur, les usagers de ce quartier fondent l’espoir que leur cri de cœur sera entendu par les autorités qui trouveront des solutions «pour qu’ils puissent vivre comme les autres citoyens de la ville ». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah