CEP 2018: 972 écoles ont enregistré 100% et 127 écoles 0% de succès
Quatre ministres étaient devant la presse pour le 5e point de presse du gouvernement ce jeudi 2 août 2018 à Ouagadougou. Le vote des Burkinabè de l’extérieur, l’octroi des bourses, le bilan des examens scolaires ont été l’objet des échanges.
Pour cette conférence, c’est le vote des Burkinabè de l’extérieur qui a monopolisé les débats. Alors que la question de la non- utilisation de la carte consulaire pour le scrutin de 2020 ne fait pas l’unanimité, le ministre Siméon Sawodogo de l’Administration territoriale et de la décentralisation a laissé entendre que « la carte consulaire biométrique n’existe qu’en Côte d’Ivoire. Pour une question d’équité dit-il « nous devons trouver un document qui n’exclut personne. C’est pourquoi la CNIB a été retenue comme document pour le vote.
Pour le ministre Sawadogo, les bureaux de vote seront installés dans les consulats généraux et les ambassades. « Pour les autres pays où nous n’avons pas de représentation diplomatiques, nous allons entrer en contact avec ces pays pour des dispositions à prendre », a indiqué le ministre.
Le ministre Sawadogo indique qu’il faut au moins 500 Burkinabè régulièrement inscrits dans une représentation diplomatique du Burkina Faso pour y organiser les élections. Pour lui, c’est une première dans l’histoire et il faut relever le défis. Il ajoute que l’ONI a la capacité de produire 5000 CNIB par jour.


BEPC: 31 écoles ont réalisé 100% de succès et 12 ont enregistré 0%
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et son collègue de la l’Enseignement ont fait le bilan de l’année scolaire 2017-2018. Pour le ministre Alkassoum Maïga le Burkina a enregistré 96774 candidats au baccalauréat au titre de l’année académique 2017-2018. Le taux de succès est de 40,93%, soit 38178 candidats. En plus des demandes d’inscription venues de l’extérieur, il y a cette année près de 43000 nouveaux bacheliers à loger dans les universités du Burkina.
Pour son collègue Stanislas Ouaro du MENA, 303 807 candidats se sont présentés au BEPC, avec 42,91% de réussite. Trentes un (31) établissements ont réalisé 100% de succès au BEPC, 12 établissements ont enregistré 0% d’admis à cette session avec de faibles effectifs pour la plupart.
En ce qui concerne le certicat d’étude primaire, sur les 239504 candidats, on enregistre 64,77% de succès au CEP cette année. Au total 972 écoles ont enregistré un taux de 100%, 127 écoles ont enregistré un taux de 0% selon le ministre Stanislas Ouaro.
L’octroi des bourses a également resurgi à l’occasion de ce point de presse. Selon le ministre Maïga un rapport sur les bourses a été fait sur la période de 2012 à 2014. Il ressort que le ministre avait le droit d’attribuer des bourses spéciales. L’ASCE/LC a recommandé sa suspension. « Le Conseil des ministres a pris un décret pour tout simplement supprimer cela. Donc aujourd’hui il n’y a plus de bourses spéciales. Moi-même j’ai des enfants qui n’ont pas de bourses. Je paye moi-même les études de mes enfants » dit-il. «J’ai été à l’université de Koudougou, j’ai vu le dernier fils de Norbert Zongo, je lui ai dit, je vais te donner une bourse. La fille qui a défendu les étudiants lors de la visite de Macron à l’université, je l’ai vu et je lui ai dit qu’elle aura une bourse. Il y a des situations comme cela où je peux intervenir. J’ai dit et je vais le faire. Mais moi même j’ai des enfants qui n’ont pas la bourse », a conclu le ministre.
Y. Alain Didier Compaoré

Sécurité islamique à Pouytenga: Nachroul Islam perd son procès face à Sidwaya
Le quotidien public Sidwaya a remporté jeudi, son procès face à l’association Nachroul Islam qui l’accusait de diffamation et de dénonciation calomnieuse, à propos de la mise en place d’une sécurité dite islamique, ayant suscité une forte polémique en mars dernier, au Burkina Faso.
Le tribunal a jugé la plainte de Nachroul Islam, irrecevable pour défaut de personnalité juridique.
En effet, lors des débats, la partie adverse avait assuré que l’Association n’avait plus d’existence juridique depuis décembre 2017, vu qu’elle ne s’est pas conformée aux dispositions de la nouvelle loi régissant les associations, adoptée sous la Transition.
La défense avait aussi estimé que l’actuel bureau de Nachroul Islam était illégal, car elle n’avait pas été renouvelée depuis plus de cinq ans, conformément à ses propres statuts et règlement intérieurs.
Les juges ont aussi annulé la citation directe formulée par l’Association contre le responsable de la grande mosquée de Pouytenga, El Hadj Harouna Balma et contre le conseiller Jacques Yaméogo.
A ce sujet, la défense avait indiqué que la citation devait être rédigée par un huissier du ressort juridique de Pouytenga (Tenkodogo ou Fada N’Gourma) et non à partir de Ouagadougou.
En définitif, le Tribunal a condamné Nachroul Islam a versé 600000FCFA comme frais aux sieurs Balma et Yaméogo.
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Justice: Safiatou Lopez Zongo et Hervé Ouattara condamnés pour avoir diffamé Jean Marc Bonato
La justice burkinabè a condamné, ce jeudi 2 août 2018, Safiatou Lopez Zongo et Hervé Ouattara pour avoir diffamé, sur Facebook, Jean Marc Bonato, selon l’AIB. L’imprimeur Bonato est présumé auteur d’agressions homosexuelles.
Le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou a condamné, avec sursis, les 2 leaders d’OSC à payer 150 000 F.CFA d’amendes à l’imprimeur Jean Marc Bonato. Ils doivent également supprimer les publications incriminées de leurs comptes Facebook et y publier le verdict.
Safiatou Lopez Zongo et Hervé Ouattara doivent en outre verser 500 000 F.CFA au titre des dommages et la même somme au titre des frais.
Source : aib.bf
Vote des Burkinabè de l’extérieur: «la CNIB a le gage d’une fiabilité absolue en ce qui concerne la nationalité», Clément Sawadogo
La Majorité présidentielle a animé un point de presse ce jour pour donner sa lecture sur des questions d’actualité et sur la situation nationale. Au menu des échanges, elle a planché entre autres sur le code électoral et le vote des Burkinabè résidant à l’étranger.
L’adoption de la loi sur le code électoral est perçue par la majorité présidentielle comme une réelle victoire pour le renforcement de la démocratie au Burkina. Pour le coordonnateur de l’Alliance des Partis de la Majorité présidentielle, Clément Sawadogo, ce code permettra, après une dizaine d’année d’attente, aux Burkinabè résidant à l’extérieur de pouvoir voter en 2020.
De l’avis de la majorité, cette loi est une innovation, en ce sens que d’une part, la constitution et la révision du fichier électoral permettront de « mutualiser des produits de la CENI et de l’ONI pour offrir à la CENI un dispositif biométrique propre ». Raison pour laquelle le nouveau code électoral a fait l’option de retenir la CNIB ou le passeport national en cours de validité, comme document officiel pour s’enrôler sur le fichier électoral et pour voter.
Face à l’adoption de ces nouvelles dispositions sur le code électoral, l’opposition politique estime que la carte consulaire devrait aussi être utilisée pour l’enrôlement sur la liste électorale et pour voter.
Mais l’APMP insiste pour dire que la carte consulaire n’a pas été retenue comme document permettant de s’enrôler sur la liste électorale pour plusieurs raisons, à savoir que la carte consulaire est un document d’identification destiné à faciliter la circulation à l’intérieur d’un pays étranger. Et mieux, « la qualité et la fiabilité de celles-ci sont différentes selon les pays, car dans certains pays, elle est biométrique et dans d’autres non. Mais avec la CNIB, elle a le gage d’une fiabilité absolue en ce qui concerne la nationalité », a indiqué, le coordonnateur Clément Sawadogo.
Au cours de ce rendez-vous avec les hommes de médias, 8 nouveaux partis (le FPC yelemani, ODDN, PCDP, PEDN, Fasocrate, PRDF, UFDP et l’UPR) ont adhéré à l’Alliance des partis et formations politiques de la Majorité présidentielle (APMP). De 37, l’alliance compte à ce jour, 45 partis.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah