Le Ministre en charge du Commerce, Stéphane Sanou en compagnie de ses collaborateurs
La Direction générale du contrôle de prix et de la Répression a officiellement lancé, ce lundi 4 septembre 2017 à Ouagadougou, l’opération de contrôle général de prix des produits et des manuels scolaires. L’opération effectuée simultanément sur 4 600 points de vente a permis de saisir des produits avariés, contrefaits et impropres à la consommation. 85 tonnes de produits avariés impropres à la consommation saisis au cours du premier semestre de 2017 ont été détruits à l’occasion.
Une opération inopinée de la Direction générale du contrôle de prix et de la Répression dans les artères de la ville de Ouagadougou a permis, ce matin, de saisir et de détruire des produits avariés, contrefaits et impropres à la consommation. Il s’agit de piles, de gâteaux, de la mayonnaise, de l’eau minérale, des pâtes alimentaires, du lait pour enfant, des boissons en canettes…
Une partie des produits avariés saisis
Cette opération, affirme le Ministre en charge du Commerce, Stéphane Sanou, vise, non seulement, à protéger les consommateurs, mais aussi à lutter contre la concurrence déloyale.
Ismaël Congo, libraire à Paspanga
Ismaël Congo, libraire à Paspanga a apprécie cette sortie des contrôleurs. Pour lui, « cette opération permet du même coup aux parents d’élèves d’être avisés sur le prix des fournitures scolaires. Donc si toutefois le ministre sort pour ça, je pense que c’est un acte louable ». Le libraire affirme respecter les prix fixés: « On vend les cahiers de 100 pages, 200 pages petit format respectivement à 125 F CFA et 250 F CFA », déclare-t-il.
Le Ministre Stéphane Sanou procédant à la destruction de produits avariés et contrefaits
La présente opération de contrôle est effectuée simultanément sur 4 600 points de vente. Selon le ministre en charge du Commerce, les opérations de contrôle ont permis de saisir, au premier semestre de l’année 2017, 85 tonnes de produits avariés impropres à la consommation qui seront détruits, a indiqué le ministre Sanou.
Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sanou contrôlant les dates de péremption
Pour lui, les entreprises de commerce général se lancent dans le commerce déloyal, toute chose qui ruine le développement industriel et commercial. C’est pourquoi le ministre appelle les consommateurs à la vigilance.
Aussi, précise Stéphane Sanou, cette opération s’étend à l’ensemble du territoire national et va concerner les importateurs, les grossistes et les détaillants afin de veiller au respect de la réglementation des prix par le truchement de l’affichage des prix, le marquage, l’étiquetage et la facturation. Car tout contrevenant à ces mesures prises « va payer le prix le plus fort et peut connaître la fermeture de sa boutique », a-t-il martelé.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Une dizaine d’hommes armés ont enlevé tôt lundi matin à Nassoumbou, deux frères pour exiger la libération de deux individus lourdement condamnés pour des faits répétés de braquages et de vols à main armée, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.
Ce lundi 4 septembre 2017, aux environs de 6h, une dizaine de personnes armées ont semé la panique en tirant en l’air à Kourfadji, localité située à 15km de Nassoumbou, commune distante de 45km de Djibo dans la province du Soum.
Ils se sont ensuite dirigés au domicile de D.P, un influent homme de la zone, où ils ont enlevé ses deux frères A.K.P et R.P.
En échange de leur liberté, les assaillants exigent la libération de S.B et de H.D, condamnés en 2016, à 35 ans et à 45 ans avec 15 ans de sureté pour des faits répétés de braquages et de vols à main armée.
Notons que le même groupe avait déjà pris en otage en juillet dernier, M.B, l’oncle de D.P, pour les mêmes raisons.
La situation sécuritaire au nord du Burkina Faso près de la frontière malienne, s’est particulièrement dégradée depuis avril 2015, avec des attaques contre les positions des Forces armées et contre les civils.
Agence d’Information du Burkina
Le personnel de l’hôtel Sopatel Simandé va en sit-in le 7 septembre 2017. C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue ce 4 septembre 2017 à la Bourse du Travail de Ouagadougou par les délégués du personnel et délégués syndicaux de l’hôtel. Un mouvement pour interpeller les responsables de l’hôtel afin qu’ils considèrent les décisions des autorités burkinabè suite au licenciement de certains agents de la structure.
Du « mépris et de la défiance vis-à vis de l’autorité de l’Etat »! C’est ainsi que le personnel de l’hôtel Sopatel Silmandé qualifie l’attitude des responsables de l’hôtel envers les autorités burkinabè dans la gestion de la crise survenue suite aux licenciements opérés par la direction de l’hôtel.
Malgré l’intervention de l’Unité d’action syndicale (UAS) auprès des autorités pour le respect des textes et lois régissant le Burkina, la défiance de l’Etat par la direction de Sopatel Silmandé se poursuit.
C’est au regard de cette situation que les délégués du personnel et les délégués syndicaux vont en sit-in le 7 septembre 2017 à partir de 7h devant l’hôtel pour encore interpeller l’Etat. Le personnel estime que l’Etat est laxiste vis-à-vis des responsables de l’hôtel.
Les délégués du personnel et délégués syndicaux espèrent que cette ultime action amènera leurs patrons à se plier à la décision faute de quoi « ils seront dans l’obligation de développer d’autres formes de lutte« .
Le personnel est remonté par cette attitude de leurs patrons qui perdure. Cela fait près de 4 mois qu’une quarantaine d’agents de l’hôtel Sopatel Silmandé a été licencié.
De l’avis des délégués syndicaux et délégués du personnel, de nombreuses démarches ont été entreprises auprès des responsables de l’hôtel depuis mais rien n’a évolué.
Ils expliquent que le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme a adressé une correspondance au président du Conseil d’administration (PCA) de l’hôtel l’invitant à surseoir sans condition aux licenciements et à annuler les décisions de renvoi déjà prises contre certains agents pour une sortie de crise. Cette même démarche a été faite par la direction régionale du travail et de la protection sociale du Centre sans succès. Une rencontre tripartite entre les responsables de l’hôtel, le personnel et le ministère de la Fonction public du Travail et de la Sécurité sociale s’est tenue le 27 juin 2017. A l’issue, le ministre en charge du Travail « a purement et simplement » demandé la réintégration du personnel et des délégués du personnel mais rien n’a abouti depuis, s’indigne le personnel.
Y. Alain Didier Compaoré