20e édition « du concours prix galian » : un « super Galian » de 3 millions de FCFA et une parcelle de 375 m2 en jeu

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Le « concours prix galian » 2017 aura lieu le samedi 3 juin 2017 dans la salle de conférence de Ouaga2000. Dans cette perspective, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a animé une conférence de presse, le mardi 2 mai 2017, pour lever le voile sur les réformes et innovations qui marqueront cette édition. Pour répondre aux questions des journalistes qui cherchent à comprendre pourquoi la suppression de certains genres rédactionnels cette année, le ministre Dandjinou a indiqué qu’afin de continuer d’améliorer l’organisation du concours, un atelier de réflexion a été organisé, du 20 au 23 octobre 2016 à Koudougou et a regroupé les différents professionnels des médias et les autres acteurs du secteur de l’information et de la communication. C’est ainsi que, avance le ministre en charge de la Communication, prenant en compte les recommandations issues de cet atelier ainsi que celles des différents jurys des éditions précédentes, des innovations ont été apportées à l’organisation du concours. Au nombre des recommandations, on note que le montant de l’enveloppe allouée à chaque lauréat est passé à 1million de FCFA contre 500 000 FCFA les éditions précédentes. Et en plus, cette année, pour marquer les 20 ans des Galian, il a été institué un super Galian de 3 millions de FCFA plus une parcelle de de 375 m2 à Ouaga2000. Le prix sera attribué au meilleur journaliste parmi les 15 genres en compétition. Des changements sont aussi intervenusau niveau des prix spéciaux, dont le nombre sera limité à 10 cette année. Du point de vue des genres rédactionnels, il a été décidé de ne retenir que 15 genres qui sont : – en presse écrite : l’enquête et le reportage ; – en radiodiffusion sonore : le grand reportage et le magazine ; – en radiodiffusion télévisuelle : le grand reportage et le documentaire ; – en presse en ligne : l’enquête et le reportage. – en langues nationales :  dans la catégorie presse écrite : le reportage  dans la catégorie radiodiffusion sonore : le magazine.  dans la catégorie radiodiffusion télévisuelle : le magazine. Pour ce qui est des œuvres de collaboration technique et artistique on note – en presse écrite : la photo de presse et la maquette; – en radiodiffusion sonore : le son ; – en radiodiffusion télévisuelle : l’image. Cependant, le ministre Dandjinou a rassuré les professionnels des médias que la situation peut évoluer d’une édition à l’autre et d’autres genres rédactionnels pourraient être pris en compte, les années à venir. Toujours dans le sens d’améliorer la qualité des productions journalistiques, et sur recommandation des participants à l’atelier et des différents jurys, le département de la Communication a produit un document appelé «memento du candidat» réalisé par l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la communication, avec la contribution de professionnels des médias, de journalistes émérites, d’universitaires et de techniciens. Ledit document contient et rappelle la définition des différents genres rédactionnels les plus utilisés dans les différentes rédactions. Ce document est mis à la disposition des praticiens et peut servir d’aide-mémoire. Comme autre innovation, à partir de cette édition, la nuit du communicateur s’appellera désormais « nuit des galian » et connaitra une amélioration dans son organisation ; du point de vue du contenu et du format afin de rendre cette nuit d’excellence plus attrayante pour les spectateurs et les téléspectateurs. Le concours prix « galian » célèbre cette année ses 20 ans. Le ministre Dandjinou a indiqué que son département entend marquer l’évènement d’une pierre blanche. Il y aura la production d’un film documentaire, d’un magazine radiophonique et d’un trombinoscope. Selon le ministre en charge de la Communication, « Il était une fois les galian », tire du film documentaire, se veut un retour interactif sur l’évolution du concours au sein des différents corps de métier de femmes et d’hommes toujours en quête d’excellence. Depuis le 24 avril dernier, la Direction générale des médias, située à Ouaga 2000, reçoit les œuvres, et ce, jusqu’au 8 mai prochain. Le concours prix « galian »a été institué en 1997 par le ministère en charge de l’Information et de la Communication. Il vise à promouvoir les différents corps de métier de la presse écrite, audiovisuelle, en ligne et de la publicité. L’objectif stratégique est de créer une saine émulation entre les professionnels des médias et de la communication et de parvenir à des productions répondant aux exigences professionnelles. DCPM/MCRP

JT de 13h du 02 mai 2017

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Fête du travail au Burkina: les syndicats demandent le relèvement du SMIG à 50 000 FCFA

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Ce 1er mai, les travailleurs du Burkina à l’instar des travailleurs du monde entier commémorent la Journée internationale du travail. Une occasion pour l’Unité d’Action Syndicale (UAS) de battre de nouveau le pavé et aller remettre son cahier de doléances 2017 au gouvernement à travers une délégation gouvernementale conduite par le ministre de la Fonction publique du Travail et de la Sécurité sociale. Ils sont sortis nombreux, les travailleurs du public comme du privé à la Bourse du travail à l’occasion de la fête des travailleurs ce 1er mai 2017. Ils se sont d’abord rendu à la Caisse nationale de sécurité sociale où les membres du gouvernement avec à leur tête le ministre Clément Sawadogo, en charge de la Fonction publique et du Travail. C’est là que l’Unité d’Action Syndicale (UAS) a remis son cahier de doléances 2017. Pour le ministre Clément Sawadogo c’est un plaisir pour lui de recevoir ces doléances. « C’est une tradition mais chaque 1er mai a ses particularités« , a dit le ministre. « C’est une nécessité de remettre tous les Burkinabè au travail et nous allons de concert avec vous  réunir toutes les conditions pour que les conditions de vie et de travail des travailleurs changent« , de l’avis du ministre. C’est pourquoi dit-il « le gouvernement a mis en place le Haut cadre de concertation, qui d’ailleurs dans les semaines à venir vont encore s’asseoir autour d’une table de concertation pour se pencher sur les différents points de revendication » a laissé entendre le ministre Clément P. Sawadogo.

Un Cahier de doléances de 41 points de revendication!

Le Cahier de doléance 2017 de l’UAS comporte 41 points de revendication. Ils sont relatifs au « pouvoir d’achat et aux conditions de vie et de travail », à « l’éducation et la santé », aux « libertés démocratiques et syndicales », à « l’impunité et l’assainissement de la gestion de la chose publique » et des revendications « en faveur des acteurs du secteur informel et des paysans ».

Une Plateforme minimale de 13 points!

Une plateforme minimale de 13 points accompagne ce Cahier de doléances. Il s’agit entre autres de :
La mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris à l’issue des rencontres annuelles Gouvernement/syndicat des années 2015-2016 au plus tard le 3 décembre 2017. La révision de l’article 57 du code des impôts en vue de l’exonération de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du public, du parapublic et du privé . Le relèvement du SMIG à 50 000 FCFA. Le renforcement des capacités en ressources humaines et en logistiques des structures chargées du contrôle des prix des produits s e grandes consommations. Création de tribunaux du travail dans les mêmes ressorts que les tribunaux de grande instance. Suppression de la commission mixte paritaire de négociation salariales du secteur privé et retour à l’ancien système d’application des augmentations décidées par le gouvernement. Exécution des décisions de l’inspection du travail relatives aux demandes d’autorisation de licenciement et réintégration des travailleurs dont le licenciement a été refusé par l’inspection du travail le ministre du travail ou la justice.
A l’issue de la remise des doléances, les syndicats sont revenus à la Bourse du travail, après avoir marché sur une distance d’environ 6 Km, pour un meeting. Le porte-parole de l’UAS, Yamba George Koanda a, à l’occasion, dépeint la situation nationale qui selon lui reste marquée par un approfondissement de la crise sociopolitique que connaît le Burkina. « La déception des populations touche essentiellement à l’impunité dont continue de bénéficier les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, à la vie chère, à la sécurité, à la gouvernance et à la mise en oeuvre des engagements« , a-t-il expliqué. A tous ces maux, l’UAS demandent à ce que des solutions idoines sont trouvées. Y. Alain Didier Compaoré

JT de 20h du 01 mai 2017

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