JT de 20h du 06 avril 2017

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Verdict procès attaque de Yimdi : 17 ans de prison pour les 2 cerveaux Ali Sanou et Stanislas Ollo Poda

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Le Tribunal militaire a rendu le verdict du procès de l’attaque de la poudrière de Yimdi ce jeudi 6 avril 2017 à Ouagadougou. Les peines vont de 3 mois de prison avec sursis (pour les complices) à 17 ans de prison ferme (pour les cerveaux) pour ces éléments de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle). L’annonce du verdict a été un coup dur pour les proches des condamnés. Les cerveaux de l’attaque de la poudrière de Yimdi, les Sergent-chef Ali Sanou et Stanislas Ollo Poda, écopent chacun de 17 ans de prison ferme, selon le verdict prononcé par le juge Seydou Ouédraogo, Président du Tribunal militaire. Ils sont reconnus coupables de complot militaire. De 3 mois avec sursis à 10 ans fermes pour les complices Les soldats Ollé Bienvenue Kam, Handi Yonli, Boureima Zouré, Hamado Zongo, Aboubakren Ould Hamed, Salif Couldiaty, Abdoul Nafion Nebié, Desmond Toé, Hamidou Drabo, Djimaldine Napon, Abou Ouattara, Issouf Traoré et Soulama Seydou, tous de l’ex-RSP – membres du commando ayant participé à l’attaque de la soute à minutions de Yimdi – sont condamnés à une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme. Ecouter le Reportage de Xavier Belemyégré de Radio Burkina (mp3, 774 Ko) Les sergents Mohamed Zerbo et Roger Koussoubé et l’adjudant Ouékouri Kossé écopent de 3 mois de prison ferme. Le caporal Issaka Ouédraogo est condamné à 6 mois de prison avec sursis. Le seul civil jugé dans cette affaire (Sabkou Yago, cultivateur de Léo, accusé de recel de malfaiteur) et le soldat de première classe Salfo Konsporé (accusé de complicité de vol aggravé) sont acquittés pour infraction non constituées. Les autres condamnés ont été reconnus coupables de complot militaire, détention illégale d’armes, désertion en temps de paix, complicité de vol aggravé, violence et voie de fait par le jury composé de 2 juges civils et 3 juges militaires. Au plan civil, l’AJT (l’Agent judiciaire du trésor) réclamait le paiement de 1 501 000 FCFA à l’Etat pour préjudice subi avec la détention illégale d’armes. Le Tribunal l’a débouté pour insuffisance de preuves. Évanouissement à l’énoncé du verdict C’est un coup dur pour les parents des condamnés. Une jeune fille s’est évanouie juste après l’annonce du verdict. A la fin de l’audience, une autre dame s’est éclatée en sanglots, larmes aux yeux, aux côtés du Sergent-chef Ali Sanou. Ce dernier, très serein, a essayé de remonter le moral de cette dame avant de rejoindre le car pour la prison à la Maison d’arrêt et de correction des armés (MACA).
« Je suis déçu du verdict. Mon client… est un soldat très compétent »: Me Odilon Gouba, avocat du Sergent Stanislas Ollo Poda
De l’avis des avocats de la défense, le Tribunal militaire a eu la main lourde. « Je suis déçu du verdict. Mon client, le Sergent Ollo Stanislas Poda, a écopé de 17 ans. Il est jeune. C’est un soldat très compétent. Il a donné toute sa vie à l’Armée burkinabè. C’est vrai qu’il a commis une erreur, mais qui ne commet pas d’erreur dans sa vie ? », s’est exprimé Me Odilon Gouba, avocat du Sergent Stanislas Ollo Poda. Pourvoi en cassation pour le Sergent-chef Ali Sanou Me Fake Bruno Ouattara, avocat du Sergent-chef Ali Sanou, exprime également sa déception en s’interrogeant sur « l’intime conviction du juge » qui devrait en principe guider la décision du tribunal en droit pénal. « J’ai refait le déplacement là-bas [à la poudrière de Yimdi, NDLR]… Vous verrez qu’il y a une caméra. Si réellement on voulait des preuves, on les a. Sauf si on ne veut pas les donner peut-être ! Sinon Ouagadougou est quadrillé de caméras. On pouvait faire la reconstitution complète de ce qui s’est passé là-bas », a expliqué Me Fake Bruno Ouattara.
Me Fake Bruno Ouattara, avocat du Sergent-chef Ali Sanou
L’avocat du Sergent-chef Ali Sanou dit avoir déjà formulé un pourvoi en cassation et un recours devant le Conseil constitutionnel contre la constitutionnalité de la loi régissant la Justice militaire. Les avocats des condamnés ont 5 jours, à compter de ce 6 avril, pour se pourvoir en cassation, conformément à la loi. Aboubakar Sanfo, avec Zoubaviel Dabiré et Xavier Bélemyégré  

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 6 avril 2017

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Conseil des ministres du 06 septembre 2017
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 06 avril 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 12 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi. Le premier porte organisation, fonctionnement et procédure applicable devant la Chambre criminelle. Ce projet de loi vise à améliorer le fonctionnement de la Chambre criminelle afin de la rendre plus efficace et plus efficiente ; aussi il permettra de réduire le nombre élevé de dossiers criminels en attente de jugement tout en préservant les droits et libertés individuelles. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. Le second projet de loi porte modification de l’Ordonnance 68-7 du 21 février 1968 portant institution d’un code de procédure pénale. Ce projet de loi permet d’introduire de nouvelles techniques d’enquêtes, un réaménagement des régimes de la garde à vue et des perquisitions pour une plus grande efficacité dans la conduite de la lutte contre les crimes économiques et financiers, le terrorisme, la criminalité organisée et le grand banditisme. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté quatre (04) rapports. Le premier est relatif à la situation d’exécution des travaux de construction de la trésorerie régionale du Centre (TRC) sise à la Zone d’activités diverses (ZAD). Au cours de l’exécution du chantier, des modifications sur le projet ont entrainé des engagements complémentaires pour son achèvement. Ces modifications entrainent un besoin de financement d’un montant de deux milliards cinquante-cinq millions six cent quatre-vingt-treize mille quarante-trois (2 055 693 043) FCFA. Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de diligenter un audit pour situer les responsabilités en rapport avec les dysfonctionnements constatés dans l’exécution des travaux. Il a en outre marqué son accord pour l’achèvement des travaux dans le but d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents. Le deuxième est relatif au choix de l’instrument en vue du renouvellement du Programme de coopération avec le Fonds monétaire international (FMI). Le programme triennal conclu par le Burkina Faso avec le FMI à travers la « facilité élargie de crédit » (FEC) arrive à terme en septembre 2017. Le Conseil a marqué son accord pour le choix de la FEC comme instrument dans la poursuite du programme pour les trois prochaines années. Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution des travaux du siège de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) à Ouaga 2000. A ce jour le taux global d’exécution est estimé à 98%. Cependant, l’exécution des travaux a connu des difficultés notamment l’absence de contrat ayant entrainé le non paiement de certains prestataires. Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de diligenter un audit pour situer les responsabilités en rapport avec les dysfonctionnements constatés dans l’exécution des travaux. Il a en outre instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour l’apurement de la dette et l’achèvement du siège de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique. Le quatrième rapport est relatif à la location d’un immeuble de type R+6 à Ouagadougou. Le Conseil a marqué son accord pour la location dudit immeuble au profit de la Direction générale des impôts (DGI) pour une période de deux (02) ans. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES Le Conseil a adopté un rapport relatif à la tenue de la 20ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP). Cette 20ème édition de la JNP se tiendra les 11, 12 et 13 mai 2017 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, sous le thème :            « La Journée nationale du paysan, 20 ans d’existence : bilan et perspectives ». Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour la bonne tenue de la 20ème édition de la JNP. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’énergie. L’adoption de ce décret permet de doter le ministère de l’énergie d’un nouvel organigramme lui permettant d’accomplir efficacement ses missions. I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE. Le Conseil a adopté un décret définissant les taux maxima d’alcoolémie autorisés en conduite automobile au Burkina Faso et rendant obligatoire l’installation d’éthylotests dans les gares routières de voyageurs. L’adoption de ce décret vise à réduire les accidents de la route par le renforcement du cadre réglementaire sur l’alcool au volant. Le Conseil a instruit les ministres en charge des questions de la sécurité routière de prendre les dispositions idoines pour une vulgarisation et l’application des textes déjà adoptés afin de réduire de façon significative les pertes en vies humaines liées aux accidents de la circulation routière. I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT, DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES Le Conseil a adopté un décret portant définition des spécifications techniques minimales des récepteurs destinés à être utilisés pour la Télévision numérique de terre (TNT). L’adoption de ce décret permet d’harmoniser les spécifications techniques aux spécifications minimales arrêtées par la CEDEAO et de mettre à la disposition des téléspectateurs des récepteurs à un coût accessible et qui garantissent une réception adéquate des signaux de la télévision numérique. II. COMMUNICATION ORALE Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait au Conseil une communication relative aux rencontres entre la mission gouvernementale et les acteurs de l’éducation de la province du Soum, les 3 et 4 avril 2017. Au cours de ces rencontres, la mission gouvernementale a rassuré les populations et les acteurs du monde éducatif sur l’effectivité des mesures prises en vue de garantir la poursuite des activités socio-économiques et éducatives dans la région du Sahel. Le Gouvernement félicite et encourage la population, les forces de défense et de sécurité et les enseignants pour la reprise déjà constatée des activités pédagogiques. III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
  1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
  • Monsieur Tambi Samuel KABORE, Mle 46 903 T, Maître-assistant en sciences économiques, est nommé Coordonnateur national de l’Unité de coordination et de formulation du Second compact du Millénium challenge corporation (MCC) Burkina Faso ;
  • Monsieur Adama ZERBO, Economiste, est nommé Economiste principal de l’Unité de coordination de la formulation du Second compact du MCC-Burkina Faso ;
  • Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique principal du Secrétariat permanant du Plan national de développement économique et social (SP/PNDES) ;
  • Monsieur Daouda SINWINDE, Mle 212 316 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef du département Etudes et suivi évaluation du SP/PNDES ;
  • Madame Fatoumata BAKO/TRAORE, Mle 91 233 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chef du département Réforme des Institutions et modernisation de l’Administration publique du SP/PNDES ;
  • Monsieur Somtigmeda Lambert ZONGO, Mle 208 087 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef du département Transformation de l’économie du SP/PNDES ;
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
  • Madame Adiara KOUSSOUBE/SAYAOGO, Mle 46 651 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Consul général à Paris.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Madame Tomekün Raïssa Aimée BILA/SOMDA, Mle 212 284 H, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chargée d’études ;
  • Monsieur Aboubacar SAWADOGO, Mle 119 330 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
  • Monsieur Wourozou Olivier Constantin SANON, Mle 95 464 G, Chirurgien-dentiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Koudougou ;
  • Monsieur Ousmane NERE, Mle 49 447 B, Administrateur des hôpitaux et services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Tenkodogo ;
  • Monsieur Yves Nawin SOME, Mle 210 834 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
  • Monsieur Yamba KABORE, Mle 26 914 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Drissa BATIENE, Mle 247 497 R, Conservateur d’archives, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
  • Monsieur Célestin BAMOGO, Mle 206 999 V, Analyste programmeur, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;
  • Monsieur Idrissa OUEMA, Mle 216 175 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) ;
  • Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 97 537 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Bougouriba ;
  • Monsieur Adam OUEDRAOGO, Mle 88 812 S, Technicien supérieur d’élevage, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques de la Kompienga ;
  • Monsieur Drissa DAGANO, Mle 223 072 K, Docteur vétérinaire, Catégorie P, Classe C, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Noumbiel ;
  • Monsieur Bakari SAVADOGO, Mle 87 319 J, Conseiller d’élevage, est nommé Directeur provincial des ressources animales et halieutiques du Sourou.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
  • Monsieur Lambert Georges OUEDRAOGO, Mle 26 615 C, Inspecteur des Eaux et Forêts, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
  • Monsieur Mathias OUEDRAOGO, Mle 46 060 H, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur Général Adjoint des Eaux et Forêts ;
  • Monsieur Ouanimité Romain GNOUMOU, Mle 104 263 P, Administrateur des services Financiers, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre National des Semences Forestières (CNSF) ;
  • Monsieur Boudnoma Julien SAWADOGO, Mle 109 235 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Mouhoun ;
  • Monsieur Vinkpê Romaric DABIRE, Mle 42 897 Y, Contrôleur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Namentenga ;
  • Monsieur Mahamadi YABAO, Mle 46 064 Z, Inspecteur des Eaux et Forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur Provincial de l’Environnement du Ziro.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
  • Madame Adama SEGDA, 1ère jumelle, Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
  • Madame Alimata SAWADOGO/TANLY, Mle 41 567 R, Professeur de musique, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice générale des arts (DGA) ;
  • Monsieur Valentin Hervé Sanyan KAMBIRE, Mle 35 146 T, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur du livre et du développement éditorial (DLDE) ;
  • Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 58 775 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB);
  • Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, est nommé Directeur du Centre national d’artisanat d’art ;
  • Monsieur Kouagdoubwaogo Christian KINTGA, Mle 216 764 A, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre national de lecture et d’animation culturelle (CENALAC) ;
  • Monsieur Seydou NABI, Mle 279 457 M, Conservateur d’archives, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la Bibliothèque nationale du Burkina (BNB) ;
  • Madame Aguerra COMPAORE, Mle 226 300 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice des arts du spectacle ;
  • Monsieur Issoufou TAPSOBA, Mle 31 828 Y, Réalisateur, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur du développement et du contrôle de la production et de la diffusion ;
  • Monsieur Evariste POODA, Mle 43 321 B, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération ;
  • Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Centre-Ouest ;
  • Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 246 734 K, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Sud-Ouest.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
  • Monsieur Vouhoun TAMINI, Mle 204 604 P, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des loisirs ;
  • Monsieur Victor KOURAOGO, Mle 208 056 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
  • Monsieur Ledia Géoffroy OUEDRAOGO, Mle 208 173 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des sports et des loisirs du Centre.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT Le Conseil a adopté deux (02) décrets. Le premier porte nomination de Monsieur Mohamadi BILA,              Mle 85 065 R, Economiste planificateur, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère en charge de Energie au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabé d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans. Le second décret porte nomination de Monsieur Marcel KOURAOGO, Mle 256 284 K, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU Officier de l’ordre national

Communiqué de presse du groupe municipal UPC: « ces mesures vont contribuer à rendre la vie plus chère »

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Le groupe municipal UPC de Ouagadougou a pris connaissance d’une série de délibérations proposées par Monsieur le Maire de la commune de Ouagadougou, relatives notamment à des révisions de prix de loyers d’espaces et d’immeubles appartenant à la commune. Ces propositions doivent être examinées et adoptées en commission ce vendredi 07 avril 2017. Mais, étant donné que ces nouvelles tarifications, si elles sont entérinées puis votées en plénière, vont contraindre de nombreux commerçants ouagavilliois à fermer boutiques, le groupe municipal UPC se fait un devoir d’attirer l’attention de l’opinion publique: ces mesures vont contribuer à rendre la vie plus chère. A titre d’exemples, dans la délibération numéro 1, les tarifs de location des boutiques numéro 1 à 13 sur l’avenue Charles de Gaulle passeront de 3.500 à 50.000 Francs CFA par mois, soit une augmentation de plus de 1428 pourcent. Dans la deuxième délibération, le loyer des boutiques 1 à 26 du marché de Zogona passera de 2000 à 12 .500 francs CFA par mois, soit 625 pourcent de taux d’augmentation. Un coup d’œil sur la troisième délibération permet de voir qu’au titre des jardins communaux, le loyer du petit jardin de l’aéroport passera de 50.000 à 300.000 francs CFA par mois. Quant au jardin Ouaga Loudun, sa location passera de 400.000 à 1 million de francs. Le plus étonnant, c’est le coût de location du Jardin de la mairie de Bogodogo (secteur 30) qui connaîtra un taux d’augmentation de 2000 pourcent. Au lieu des 25.000 francs en vigueur, la délibération propose 500.000 francs par mois. Même le petit déjeuner de nos enfants qui fréquentent certains lycées publics est menacé par ces délibérations. En guise d’illustration, la délibération numéro 5 propose que la cafétéria du Lycée Philippe Zinda KABORE passe de 100.000 à 300.000 francs par mois. La cafétéria du Lycée Marien N’ GOUABI ne se louera plus à 15.000, mais à 50.000 francs par mois. La sixième délibération a trait aux loyers de la cité communale de Tampouy. Le loyer de certaines villas de ladite cité va tripler. De 25.000, il sera désormais à 75.000 francs par mois. La location des salles de fêtes des mairies d’arrondissement (notamment pour les mariages) passent de 15.000 à 50.000 francs CFA. Cette mesure découragera à coup sûr certains candidats au mariage. Normalement, la salle de célébration ne doit pas être soumise à location, étant donné que les mariés payent déjà des timbres. On pourrait comprendre que l’occupation de la salle des fêtes de la mairie centrale soit payante, vu que c’est un lieu de luxe. Mais là encore, la location passera du simple (100.000 francs) au double. Le volet qui intéresse les artistes et promoteurs culturels n’est pas en reste. La onzième délibération fait passer la location journalière de la Maison du peuple de 100.000 à 250.000 francs par jour. La douzième délibération qui concerne la cour de la Maison du peuple est aussi inquiétante. Alors que la mairie avait refusé l’augmentation des tarifs de parking, elle fera passer la location du parking de la Maison du peuple de 25.000 à 50.000 francs par mois. Les boutiques de vente de téléphones portables, elles, se loueront à 50.000 au lieu de 10.000 francs. Toujours dans l’enceinte de la Maison du peuple, le Bar VIP se louera à 300.000 au lieu de 250.000 francs, tandis que le Bar Restaurant Zama Chapelle passera de 250.000 à 750.000 francs par mois. Nous-nous demandons quels sont les critères qui ont prévalu à la différence de traitement entre ces deux lieux de détente qui sont pourtant dans la même situation économique. Dans la treizième délibération, la location du terrain de la Maison de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre GUIGANE (notamment pour les compétions interscolaires) passera de 20.000 à 100.000 francs par jour. L’accès au parc zoologique Bangr-Wéogo coutera désormais aux enfants 500 au lieu de 100 francs, et aux adultes 1000 au lieu de 300 francs. La constitution d’herbier par un élève (20 feuilles d’arbres différents) coutera 5000 francs, alors qu’elle était gratuite. Sans oublier que l’élève devra débourser encore 5000 francs pour être guidé. Dans la dix-huitième délibération, les soins au centre buccodentaire connaîtront une augmentation moyenne de plus de 50 pourcent. La consultation pour les élèves, les enfants et les retraités sera désormais payante (1000 francs). Les frais d’extraction simple d’une dent passeront de 2.400 à 4.000 francs, et l’extraction chirurgicale de 14.000 à 22.000 francs. Sur ce dernier point, le patient devra débourser désormais 3000 au lieu de 1600 francs pour la radiographie. Enfin, à la dix-neuvième délibération, la location des boutiques du marché de cycles (Théâtre populaire) coutera le double des frais actuels. La location de la vitrine du bronze, quant à elle, connaîtra une augmentation de cent pour cent. Ces délibérations ont été proposées par le maire, sans tenir compte des observations des autres membres de la commission ad ’hoc chargée de l’étude des prix. Au regard de la morosité économique actuelle, le groupe municipal UPC ne peut cautionner que l’on vienne en rajouter au calvaire des commerçants. Le groupe est aussi inquiet des répercussions négatives que ces mesures, si elles sont adoptées, auront sur la vie quotidienne des ouagavillois. Lors de l’examen en commission qui aura lieu ce vendredi 07 avril, les conseillers de l’UPC rejetteront ces propositions, et défendront les intérêts des ouagavillois et des commerçants. Si, malgré tout, le texte passe en plénière, le groupe UPC votera contre et engagera d’autres actions prévues par la loi. Ouagadougou, le 06 avril 2017 Le Président du groupe municipal UPC Jean-Léonard BOUDA

JT de 19h du 06 avril 2017

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JT de 13H du 6 Avril 2017

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