Le Président du Faso prendra part à la TICAD VI à Nairobi

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Sur invitation du gouvernement japonais, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, prendra part à la à 6e Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD VI), du 26 au 29 août 2016, à Nairobi au Kenya. Cette rencontre qui a lieu maintenant tous les trois ans se tient pour la première fois en Afrique, depuis sa création en 1993. Au cours de cette Conférence, le chef de l’Etat va partager avec ses pairs, l’expérience du Burkina sur les thématiques à l’ordre du jour. Elles se rapportent à la « Promotion de la transformation économique structurelle par la diversification économique et l’industrialisation » ; à la « Promotion d’un système de santé résilient pour une meilleure qualité de vie » et à la « Promotion de la stabilité sociale pour une prospérité partagée ». Des membres du gouvernement et des acteurs du monde des affaires accompagnent le Président Roch Marc Christian KABORE à cette importante rencontre sur le développement du continent africain. La TICAD est conjointement organisée par le gouvernement japonais, la Banque Mondiale (BM), le Programme des Nations-unies pour le Développement (PNUD), l’Organisation des Nations-unies (ONU) et la Commission de l’Union africaine (UA). Le Président Roch Marc Christian KABORE mettra à profit sa présence à cette rencontre de haut niveau pour rencontrer des partenaires bilatéraux et des investisseurs privés invités à la TICAD VI. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 25 août 2016

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 25 août 2016, en séance ordinaire, de  09 H 30 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Le Conseil a examiné un projet de loi portant ratification du traité révisé instituant la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES), adopté à Abidjan, le 14 février 2014. L’institution de la CIPRES a permis aux Etats membres de fixer des règles communes de gestions de prévoyance sociale, d’harmoniser leurs dispositions législatives et réglementaires applicables aux organismes et régimes de prévoyance sociale et d’assurer la mise en place d’une politique de formation initiale et permanente des cadres et techniciens du domaine. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE Le Conseil a examiné un projet de loi portant statut des mandataires judiciaires dans les procédures collectives d’apurement du passif. Ce projet de loi vise à se conformer aux dispositions de l’Acte uniforme de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif sur l’intervention des experts au règlement préventif et des syndics de redressement judiciaire ou de liquidation des biens. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offre ouvert accéléré pour les travaux d’entretien périodique de la route bitumée nationale N°7 : Banfora-Frontière Côte d’Ivoire (Pont sur la Léraba) longue de 72,85 Km. Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement d’entreprise OUMAROU KANAZOE/GLOBEX construction, pour un montant de six milliards sept cent cinquante-sept millions neuf cent quarante-trois mille quatre cent soixante-sept (6 757 943 467) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de dix (10) mois. Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina, gestion 2016. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation de l’épizootie de l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) au Burkina Faso. En 2015, la situation épidémiologique était caractérisée par la notification de 31 foyers dans 27 communes. Les actions de riposte de l’épizootie ont permis de contrôler tous les foyers et de confirmer l’extinction totale des foyers notifiés sur le territoire national. Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre toutes les dispositions idoines pour prévenir la grippe aviaire au Burkina Faso. I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’état de mise en œuvre du projet Zone d’activités administratives et commerciales (ZACA). La Zone d’activités administratives et commerciales (ZACA) qui couvre une superficie de 85 ha connait de nombreuses difficultés dans sa mise en œuvre. Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour diligenter un audit complet dans les plus brefs délais en vue de la poursuite dudit projet. II. NOMINATIONS II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  • Monsieur Windipenga Désiré GUINKO, est nommé Chargé de missions ;
  • Madame Barkissa OUEDRAOGO, est nommée Chargé de missions ;
  • Monsieur Mwin-nog-ti Luc HIEN, Mle 220 655 K, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Conseiller ;
  • Monsieur Benjamin N’DO, Mle 257 188 G, Enseignant, 1ère  classe, 1er échelon, est nommé Conseiller à la communication ;
  • Monsieur Isaac Malassi DOMBA, Mle 220 653 M, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d’études.
B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
  • Monsieur Pamoussa Zackaria KONSIMBO, Mle 97 438 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du Ministre délégué, Chargé de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur.
C. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
  • Monsieur Wibga Jean-Pierre GUINKO, Mle 105 231 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du suivi de la filière coton libéralisée.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
  • Monsieur Talardia Bapougouni Anselme Philippe OUOBA, Mle 42 069, Informaticien, 2ème catégorie, 6ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Dramane KONE, Mle 19 876 D, Inspecteur du Trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Banque commerciale du Burkina (BCB) pour un premier mandat de trois (03) ans. B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Maïmouna NABI/DJIRE, Mle 106 420 J, Institutrice certifiée, Administrateur représentant le Personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS) au Conseil d’administration de l’Université de Koudougou en remplacement de Monsieur Millé Rodolphe SOMDA. C. MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES Le Conseil a adopté deux (02) décrets. Le premier nomme Monsieur Amidou OUEDRAOGO, Mle 111 138 L, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour un premier mandat de trois (03) ans. Le second décret renouvèle le mandant des personnes ci-après au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) : Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
  • Monsieur Alfred Raphaël YEYE, Mle 42 800 S, Attaché des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la Sécurité intérieure :
  • Monsieur Daniel COULIBALY, Mle 24 135 H, Administrateur Civil.
Au titre du ministère des Infrastructures :
  • Monsieur Sama Issa NANA, Mle 26 150 C, Ingénieur en génie civil.
D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES Le Conseil a adopté quatre (04) décrets : Le premier nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence national d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour un premier mandat de trois (03) ans : Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
  • Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Enseignant-chercheur en chimie analytique et mines en remplacement de Monsieur Amadou DICKO;
  • Monsieur Souleymane KONATE, Docteur en énergie solaire.
Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :
  • Monsieur Alidou KOBRE, Mle 23 19 325 H, Conseiller en développement du secteur privé.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :
  • Monsieur Boukary KABORE, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure :
  • Monsieur Rasmané OUANGRAOUA, Mle 10 933 V, Contrôleur général.
Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
  • Monsieur Pascal COMPAORE, Magistrat.
Le deuxième nomme Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence national d’encadrement des exploitations minières artisanales et       semi-mécanisées (ANEEMAS). Le troisième porte nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale de l’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans : Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
  • Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers ;
  • Monsieur Bruno KORGO, Mle 231 924 H, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
  • Monsieur Abdoul Azisse OUEDRAOGO, Mle 34 048 X, Inspecteur des Impôts.
Représentant du personnel de la SONABEL :
  • Monsieur Abdoulaye KABORE, Mle 82 82 B, Technicien supérieur en électrotechnique pour un dernier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Madame Madiara SAGNON/TOU,         Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d’administration de la Société nationale de l’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans. E. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT Le Conseil a adopté deux (02) décrets : Le premier nomme Monsieur Hamadou KABORE, Mle 52 169 J, Inspecteur des Impôts, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un dernier mandat de trois (03) ans. Le second nomme Monsieur Seglaro Abel SOME, Mle 46 902 A, Economiste, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Tibila KABORE. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU

Déclaration de la CGT-B sur la situation à la CAMEG

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Depuis quelque temps, l’actualité est marquée par les débats concernant l’intention du Ministre de la santé, M. Smaïla OUEDRAOGO, de mettre fin au contrat du Directeur Général de la  Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques (CAMEG) en vue de nommer à sa place quelqu’un à sa convenance. La situation qui prévaut à la CAMEG intéresse et interpelle la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) pour trois raisons essentielles :
  1. La CAMEG joue un rôle très important dans la politique sanitaire dans la mesure où elle assure l’essentiel de l’approvisionnement du pays en produits pharmaceutiques ;
  2. Elle emploie plus de 260 travailleurs;
  3. Le dossier de la CAMEG pose un problème de gouvernance puisqu’il s’agit des critères et des conditions de désignation du Directeur Général d’une structure ;
  4. Monsieur le Ministre de la santé a adressé une correspondance en date du 11 juillet 2016 à la CGT-B pour, dit-il, lui « faire la situation sur la gestion de celle-ci » et lui demander de porter à la connaissance de ses représentants à la CAMEG « l’information juste». Et juste après cette correspondance du Ministre, la CGT-B a reçu du Directeur Général un recueil de documents concernant la CAMEG.
Après avoir pris connaissance des différents documents, la CGT-B a adressé au Ministre de la santé une correspondance pour d’abord le remercier d’avoir mis à sa disposition les documents, ensuite lui faire part de ses préoccupations. Celles-ci sont relatives :
  • d’une part au risque de saignée financière de la CAMEG au cas où la rupture du contrat du Directeur Général se ferait dans l’illégalité et donne lieu encore au paiement de dommages et intérêts ;
  • d’autre part au statut de la CAMEG qui fonctionne curieusement comme une association avec des acteurs dont les rôles et les parts restent assez obscurs.
En terminant sa correspondance, la CGT-B a fait part de sa disponibilité à échanger directement avec lui sur la question. Sur cette base, le Ministre, dès la réception de celle-ci a proposé à la Confédération une rencontre le même jour à 18h. Ainsi, une délégation de la confédération s’est rendue au cabinet du Ministre. A l’occasion, celui-ci a fait une genèse du dossier en mettant en exergue les éléments suivants :
  1. le texte issu de la délibération du Conseil d’administration de 2002 qui a fait passer la durée du mandat des administrateurs de deux à trois ans est un faux, parce que la page des signatures est une copie d’un document de 1998 ;
  2. la CAMEG dans son fonctionnement actuel accorde les pleins pouvoirs au Conseil d’Administration au détriment de l’Assemblée Générale qui devrait être l’instance suprême ;
  3. la session du Conseil d’Administration qui a procédé au renouvellement du mandat du Directeur Général n’avait pas ce point à son ordre du jour et le PCA qui est un conseiller technique du Ministre n’a pas évoqué ce point avec lui avant le Conseil d’Administration.
La CGT-B note une volonté affichée du Ministre de la santé de passer en force pour rompre le contrat du Directeur Général. En outre elle fait observer que même si selon le Ministre  le texte de 2000  est un faux, il reste que c’est lui qui régit la société depuis plus de 15 ans et tous les mandats passés ont été exécutés sous le régime de ce texte.  Dans ce sens, des procédures devraient être engagées contre ceux qui sont suspectés de falsification, et la décision judicaire pourrait situer tout le monde. Pour la CGT-B donc, le Ministre devrait se soucier prioritairement de toiletter les différents textes et surtout de traiter la question du statut de la CAMEG  qu’il a trouvée sur sa table dès sa nomination.    En tout état de cause, comme nous l’avons indiqué dans notre correspondance, la CGT-B exprime « son rejet total de toute gestion du dossier pouvant entrainer un préjudice quelconque aux travailleurs et à leur outil de travail qu’est la CAMEG ». Le gouvernement actuel et en particulier le Ministre Smaïla OUEDRAOGO portera l’entière responsabilité d’une condamnation de la CAMEG et devra y répondre, tôt ou tard des dommages causés à la CAMEG, tout comme ses prédécesseurs qui ont posé les mêmes actes. Du reste, en réponse aux propos du Ministre, la délégation de la CGT-B a indiqué qu’elle se gardait de s’immiscer  dans les débats de textes en cours. Cependant, elle rappelle les deux préoccupations qu’elle a soulignées dans sa correspondance,  à savoir :
  • la nécessité de gérer le dossier du contrat du Directeur Général de sorte à éviter à la CAMEG une nouvelle saignée qui résulterait d’une condamnation à payer des dommages et intérêts pour une rupture illégale du contrat ; en rappel, trois ruptures précédentes de contrat de Directeurs Généraux jugées illégales ont coûté à la CAMEG plusieurs dizaines de millions de F CFA ;
  • la priorité à accorder au traitement de la question du statut de la CAMEG en faisant d’elle une société d’Etat.
La CGT-B réaffirme ici sa disponibilité à contribuer à la recherche de solutions à la crise que vit la CAMEG avec comme axe la défense de l’intérêt général, celle des travailleurs de la CAMEG. Elle invite ses militant(e)s, l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de la CAMEG à rester vigilants pour déjouer toutes les manœuvres d’où qu’elles viennent qui viseraient à les détourner de cette voie juste. Pain et Liberté pour le Peuple ! Unité-Solidarité-Action ! Pour le Bureau National Confédéral Bassolma BAZIE Secrétaire Général

JT de 13H du 25 août 2016

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JT de 20h du 24 août 2016

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JT de 19H du 24 août 2016

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