3 morts et 3 blessés dans un incendie d’un dépôt illégal de carburant à Bobo

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Dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 août 2016, un incendie s’est déclaré dans un dépôt illégal de carburant au secteur 2 de Bobo-Dioulasso, faisant trois morts et trois blessés dont deux dans un état grave. Aussitôt informées, les autorités locales ont dépêché sur les lieux, une mission conduite par le Secrétaire Général assurant l’intérim du Gouverneur de la région des Hauts-Bassins. Le gouvernement déplore les pertes en vies humaines et présente aux familles éplorées ses condoléances les plus attristées. Il souhaite prompt rétablissement aux blessés. Par ailleurs, il condamne fermement cet incident et rappelle à la population que la vente des produits inflammables est règlementée et que seuls les établissements dûment constitués et possédant une autorisation sont habilités à vendre du carburant sur toute l’étendue du territoire national. Par conséquent, la vente de carburant aux abords des voies, dans des concessions ou autres dépôts de fortune sont strictement interdits au Burkina Faso. Le gouvernement invite la population au respect strict de la règlementation régissant le domaine. En cas de non-respect, les autorités compétentes seront dans l’obligation de prendre des sanctions rigoureuses. Des instructions ont été données aux forces de sécurité pour des contrôles tous azimuts et tout contrevenant sera sanctionné conforment aux lois en vigueur. Le Service d’information du gouvernement

L’UPC dénonce la corruption de dirigeants syndicaux par le MENA

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Peuple du Burkina Faso, Dans sa parution du lundi 22 août 2016, sous le numéro 1731, le journal « Le quotidien » rend compte d’une ténébreuse affaire sous le titre  » 500 000 FCFA de carburant donnés aux SG des syndicats du MENA. La F- SYNTHER et le SYNAPAGER refusent le deal « . Dans cet article, il est fait état de ce que le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a donné à chaque secrétaire général des syndicats relevant de ce ministère, une somme de cinq cent mille francs pour leur carburant. Sur les 15 secrétaires généraux des syndicats de ce ministère, seuls les secrétaires généraux de la F-Synter et du Synapager ont refusé de mordre à l’hameçon. Dans leurs déclarations, ces derniers ont affirmé avoir été contactés par les services du ministère pour venir prendre du carburant. Mais que sentant le piège, en raison des problèmes qui les opposent à leur ministre et du caractère opaque de ce « don », ils ont préféré décliné l’offre. Dans un communiqué paru ce 24 août, le MENA a tenté d’étouffer ce scandale, en prétextant que cet acte de corruption manifeste était un appui sollicité par certains syndicats. Le MENA a par ailleurs avancé des références d’une lettre et fait allusion à des décharges qui ne sont nullement crédibles. En effet, la lettre à VIVO ENERGY peut être parfaitement antidatée pour sauver les meubles, et les décharges peuvent être falsifiées suite au scandale. A l’évidence, le MENA a mis du temps pour réagir, parce qu’il lui fallait du temps pour glaner des justificatifs. Dans le fond, que dire de cette générosité calculée ? Assurément, c’est de la corruption. Quand on se réfère au contexte dans lequel cette gratification est faite, marqué par les différends qui opposent les syndicats à leur ministre de tutelle, l’on ne peut s’empêcher de penser que par ce geste, il entendait, réduire les ardeurs des dirigeants syndicaux et ainsi les « domestiquer ». Venant du sommet de l’État, cet acte est d’une gravité extrême et suscite des questionnements :
  • Primo : Existe-t-il une ligne budgétaire dans ce ministère permettant de faire de telles gratifications et dans des conditions floues ? Les arguments du ministère y relatifs ne convainquent pas.
  • Secundo : Pourquoi ces dons sont-ils offerts aux secrétaires généraux personnes physiques et non aux syndicats personnes morales ?
  • Tertio : Pourquoi et comme par enchantement, c’est au moment où des contentieux opposent les syndicats à leur Ministre, que cette générosité se manifeste t- elle à l’égard des dirigeants syndicaux ?
D’ores et déjà, l’UPC s’insurge contre cette politique de corruption initiée au sommet de l’Etat, et son utilisation par les tenants du pouvoir comme mode de gouvernement. Notre parti remarque que cette pratique malsaine de corruption de l’espace social autrefois décriée, a repris de plus belle depuis l’arrivée du MPP au pouvoir. En effet, dans le souci de museler les esprits et anéantir toute velléité de contestation au moment où il a du mal à satisfaire les attentes des populations, le MPP a décidé de s’acheter des sympathies dans les milieux de la presse, des syndicats et des OSC. Des informations dignes de foi font état de ce que des journalistes au sein de certains organes de presse, sont devenus des agents rétribués du parti au pouvoir, à l’insu même de leur hiérarchie, et ce afin de produire des articles complaisants vis-à-vis de la politique du gouvernement, ou très critiques vis-à-vis de l’Opposition. La même politique est en cours dans le milieu syndical afin d’y étouffer toute tentative de lutte, tout comme elle est déjà en vigueur dans le milieu des OSC dont certaines sont subitement devenues silencieuses voire griottes à l’égard du régime. L’UPC félicite la F- SYNTHER et le SYNAPAGER pour leur vigilance et leur intégrité, et les encourage à continuer de dénoncer toute tentative de musellement par l’argent. Ces pratiques tombent sous le coup de la loi CNT portant prévention et répression de la corruption au Burkina et violent les dispositions pertinentes de la loi de finances et les normes d’ordonnancement et de comptabilité publique prévues par la directive 07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant règlement général sur la comptabilité publique au sein de l’UEMOA. C’est pour cela que l’UPC interpelle l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat et Lutte contre la Corruption, afin qu’elle se penche très rapidement sur cette énième affaire afin de situer les responsabilités et que les auteurs et complices soient sanctionnés. Clamant sur tous les toits que les caisses de l’Etat sont vides pour ne pas satisfaire les légitimes attentes du peuple, le gouvernement, comme par magie, a cependant de l’argent pour se livrer à un achat massif des consciences. C’est dommage que nos « anciens insurgés », une fois au pouvoir, retombent dans ce péché. Et pourtant, la fin du régime de Blaise COMPAORE avait suscité beaucoup d’espoir en termes de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption. Hélas, aujourd’hui, ces fléaux sont amplifiés dans un climat d’impunité généralisé. L’UPC exige par conséquent que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs et complices soient sanctionnés à la hauteur de leur forfait. Pour la prospérité de l’économie burkinabè et la justice sociale, mobilisons-nous contre la corruption ! Ouagadougou, le 24 août 2016 Pour le BPN, Le Secrétariat national chargé de la justice et des droits humains de l’UPC

Accident ferroviaire sur le territoire Burkinabè : Aucune victime déplorée

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Un Train-marchandise vide de la Societé internationale de transport africain par rail (SITARAIL) en partance pour la Côte d’Ivoire a déraillé ce mercredi 24 Août 2016 en territoire Burkinabè à 15 kilomètres après Banfora. Cet accident survenu suite à l’effondrement d’un pont (ouvrage d’art) causé par la pluie diluvienne du mardi 23 aout 2016, n’a occasionné aucune perte en vie humaines. Les deux (02) conducteurs de la société SITARAIL et les cinq (05) vigiles qui étaient à bord de la locomotive sont tous sortis indemnes. Les dommages matériels se limitent à la locomotive et ses quatre (04) wagons. La SITARAIL est activement à pied d’œuvre pour rétablir le trafic ferroviaire dans les meilleurs délais. Par ailleurs, en raison de la rupture momentanée du trafic ferroviaire, la SITARAIL a mis à la disposition des passagers en provenance de la Côte d’Ivoire, onze (11) cars à destination de Ouagadougou, Koudougou et Bobo-Dioulasso. Le Service d’information du gouvernement

Un gendarme gifle un policier en tenue et dans l’exercice de ses fonctions

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Il est dur et même très dur d’exercer le métier de policier et particulièrement d’agent de la circulation routière au Burkina Faso. Et pour cause, les agressions sur les agents de police commis à la tâche de surveillance de la circulation routière sont légions. En effet, hier mardi 23 aout 2016 aux environs de 15h45, l’Assistant de Police OUATTARA Mohamed El Michaelou, a frôlé la mort. Cette fois-ci pas celle provenant d’un « engin bélier » comme cela est fréquent ces derniers moments, mais celle provenant d’un usager d’un type particulier. C’était au feu du carrefour de l’Hôpital Yagaldo Ouédraogo, l’usager qui n’a pas respecté le feu rouge est intercepté par l’Assistant de Police qui lui notifie son infraction et l’invite à descendre de son engin, de marque NANO couleur bleue immatriculé 11UN5825. Il refuse, l’agent insiste mais le refus est catégorique. L’Assistant de Police tente de saisir l’engin par son guidon, l’usager empoigne son bras, l’Assistant de Police dégage son bras et PAF!, il reçoit une gifle. S’engagea une lutte, l’usager de déclarer « batard à moi si je laisse partir mon engin, je suis MDL (Marechal des Logis de la gendarmerie) donc militaire, toi tu n’es qu’un simple paramilitaire, je vais te montrer ce que c’est que le combat corps à corps, depuis quand le policier peut se comparer au militaire ? » Le rapport de force est visiblement en défaveur de notre gendarme du nom de NABOLE Daouda, qui abandonne le policier et se dirige vers l’engin tentant d’ouvrir son sac. Des témoins qui ont suivi la scène, se précipitent sur lui et le saisissent de toute part et voilà notre usager qui est porté en l’air tel un cercueil par des témoins qui ont voulu en découdre avec lui. Chanceux qu’il est, une patrouille de la police (CRS : Compagnie Républicaine de Sécurité) de passage dans les environs le retire in extrémis des mains des riverains et fait revenir le calme. Une visite du sac permet de se rendre compte que l’usager voulait s’emparer d’un pistolet automatique de 9 mm. Au Burkina Faso, l’heure est grave car ces actes gravissime, jusque-là commis par des fous furieux (car inimaginable pour un citoyen normal) sont le fait d’agent d’application de la loi.
  • L’UNAPOL condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare et indigne, elle félicite et encourage les policiers dans leurs missions quotidiennes, les invite à redoubler de vigilance et à ne pas céder au découragement.
  • L’UNAPOL rassure que la voie du droit sera envisagée pour le traitement de cette affaire tout en mettant en garde quiconque tente ou tentera d’étouffer cette affaire. L’UNAPOL prend à témoin l’opinion nationale sur la suite qui en sera donnée.
  • L’UNAPOL suivra particulièrement autant ce dossier que les autres dossiers similaires précédents.
  • L’UNAPOL attire l’attention du Gouvernement sur le fait que des faits similaires s’étaient produits (attentats au Splendid Hôtel) et dénonce le silence coupable du Gouvernement et la gestion opaque et scabreuse de la hiérarchie de la Police et de la Gendarmerie pouvant entrainer une situation regrettable.

JT de 13H du 24 août 2016

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Appui aux partenaires sociaux : Une activité régulière

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Depuis quelques jours, un appui du MENA aux structures syndicales alimente la polémique dans les médias. Il est porté à la connaissance de tous que des appuis ont été sollicités par certains syndicats dans le cadre de leurs activités. Le MENA a jugé bon de répondre à leur sollicitation ; par souci d’équité il a été octroyé un soutien, sous forme de carburant à l’ensemble des structures syndicales du département sur la rubrique « appui au monde éducatif ». Cette ligne budgétaire (section 23, Chapitre 42 107, article 64, paragraphe 649, Rubrique 99) est inscrite au titre du budget du MENA, gestion 2016. Pour plus de transparence le Ministère par lettre n°2016-01342/MENA/SG/DAF du 08 juillet 2016, a demandé à la Direction générale de Vivo Energy Burkina (SHELL BURKINA), la confection de 15 cartes au nom des 15 organisations syndicales et leur dotation en carburant pour un montant forfaitaire de 500 000 francs CFA chacune. L’état de remise de ces cartes portant la dénomination de chaque syndicat existe et indique clairement les structures bénéficiaires que sont les syndicats et non leurs secrétaires généraux, contrairement à certaines affirmations indiquant que de l’argent aurait été remis aux Secrétaires généraux des syndicats au cours d’une rencontre. Le Ministère tient à préciser qu’aucune rencontre n’a été organisée à cet effet et qu’aucun deal n’a été proposé à un responsable syndical. Ce n’est donc pas la première fois que de telles actions sont posées dans le cadre du partenariat avec les organisations syndicales. Il est bon de préciser que chaque année le MENA appuie les structures syndicales dans le cadre de leurs activités. DCPM / MENA