Médias publics : le SYNATIC bientôt en grève pour de meilleures conditions de vie et de travail

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Les travailleurs des médias publics envisagent un sit-in et une grève de 24, dans les jours à venir, pour exiger la satisfaction de leurs préoccupations. Réunis en assemblée générale à Ouagadougou ce 28 juillet 2016 au sein de leur syndicat, le SYNATIC, ils estiment que la satisfaction de leurs revendications tarde. IMG_0526« Un sit-in suivi d’un grève de 24 h d’abord » pour exiger du gouvernement de meilleures conditions de vie et de travail au profil du personnel des médias publics. Tel a été le maître mot de l’assemblée générale qu’a organisé le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC).
Sidiki DRAME SG du SYNATIC
Sidiki DRAME, SG du SYNATIC
Pour le secrétaire général du syndicat des hommes de médias, Sidiki DRAME, « le dialogue social entamé avec le gouvernement n’a pas été fructueux ». A l’en croire depuis leurs luttes en 2013, la plateforme revendicative soumise au gouvernement est restée lettre morte. Il s’agit, entre autres de :
  • l’élaboration d’un statut particulier pour les travailleurs des médias publics en vue de l’amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail (le gouvernement a plutôt opté pour l’érection des EPE, RTB et Sidwaya en société d’Etat),
  • la reconstitution des carrières des agents bloqués en B1, A3, A2
  • le rétablissement des rémunérations injustement coupées (frais de production, de pylônes…)
  • l’arrêt des intimidations et des pressions de tout genre sur les journalistes dans le traitement de l’infirmation dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie,
  • etc.
Les militants du SYNATIC et leurs confrères
Les militants du SYNATIC et leurs confrères
Toujours selon Sidiki DRAME, certaines préoccupations dont des voies de résolutions ont été tracées sous la Transition, sont mises aux oubliettes par les nouvelles autorités. A titre d’exemple, la transformation de la RTB (Radiodiffusion-Télévision du Burkina) et des Editions Sidwaya en société d’Etat connait une léthargie alors que le délai d’un an pour la mise en œuvre (inscrit dans les dispositions transitoires des lois sur la presse votées par le Conseil National de Transition) expire le 4 septembre 2016. Selon le SG adjoint Aboubakar SANFO, le SYNATIC a interpellé les autorités de ministère en charge de la Communication à travers une correspondance en mi-juin tout en demandant un échéancier clair de résolution des préoccupations des travailleurs. Il regrette le silence observé par les autorités depuis. C’est pourquoi des actions comme le sit-in et la grève de 24 h sont envisagées. Y. Alan Didier COMPAORE  

JT de 13h15 du 29 juillet 2016

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JT de 20h du 28 juillet 2016

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5e TAC : Ouverture ce jeudi matin du conseil conjoint de Gouvernements

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Le cinquième Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire bat son plein depuis hier mercredi 27 juillet 2016, avec l’arrivée des ministres des deux gouvernements. Réunis à Yamoussoukro, la capitale politique de la République de Côte d’Ivoire, les ministres des deux gouvernements frères se sont retrouvés, à la fondation Félix Houphouët Boigny pour leur conseil conjoint, en prélude à la conférence des Chefs d’Etats, demain vendredi 29 juillet. Deux discours ont ponctué l’ouverture des travaux dudit conseil. Prenant la parole en premier, le Premier Ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a tout d’abord, au nom du Président de la République Alassane Ouattara, souhaité la cordiale et chaleureuse bienvenue au Gouvernement burkinabè et à la délégation des experts qui l’accompagne. Il s’est ensuite réjoui de l’opportunité qui est la sienne de coprésider le Conseil Conjoint de Gouvernements de la 5ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. « La vision commune que nous avons ainsi du développement de nos pays respectifs constituera, à n’en point douter, un facteur supplémentaire de renforcement de notre coopération, dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso » a-t-il ajouté. La brouille politique entre les deux pays n’a pas été éludée dans l’intervention de Daniel Kablan Duncun. Toutefois, le Premier Ministre ivoirien appelle les uns et les autres à se réjouir « de la relance de notre coopération avec la reprise annuelle des assises du TAC, qui témoigne de la volonté commune de nos deux Chefs d’État, Leurs Excellences Alassane OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE, de préserver et de perpétuer les relations de solidarité agissante et de fructueuse coopération, au-delà des changements institutionnels qui peuvent intervenir dans nos États respectifs, voire des incompréhensions qui peuvent survenir ». Aussi, a-t-il souhaité que le cap des concertations et des rencontres régulières qui permettront d’entretenir la confiance soit maintenu afin d’assurer le suivi des dossiers d’intérêt commun et de travailler au renforcement de notre coopération qui, du reste, peut constituer un grand levier d’intégration pour toute la région. A son tour, Paul Kaba Thiéba, Premier Ministre du Burkina Faso, a témoigné au gouvernement et au peuple ivoiriens, sa gratitude et celle de la délégation qui l’accompagne, pour l’accueil chaleureux et fraternel, sur la terre natale du Président Félix Houphouët Boigny dont il a aussi salué la mémoire pour toutes les valeurs de sagesse et de paix qu’il a léguées. Paul Kaba Thiéba dit ne pas être surpris par la bienveillance de l’accueil qui traduit l’estime que les deux peuples se vouent mutuellement. « En signant le TAC, nos deux gouvernements se sont dotés d’un instrument unique et original sur le continent africain, lequel reflète la volonté commune de nos deux (02) peuples, de donner à leurs relations un enracinement historique solide à la hauteur de leurs aspirations à la paix et à la prospérité » a laissé entendre le Premier Ministre burkinabè. Si la satisfaction est palpable depuis la naissance du TAC en 2008, Paul Kaba Thiéba a toutefois recommandé de redoubler d’efforts et de détermination pour conduire à terme les multiples chantiers ouverts dans le cadre du Traité et dont l’objectif est le développement des deux (02) pays et l’épanouissement des peuples ivoirien et burkinabè. Il a enfin saisi l’occasion, à l’approche de la fête d’indépendance de la République sœur de Côte d’Ivoire le 07 août pour adresser au Gouvernement et au peuple ivoiriens, ses vœux de paix, de santé et de progrès continu. DCPM/Affaires étrangères

Ecouter le discours du PM Paul Kaba THIEBA (mp3, 6 Mo)

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