Déclaration de Politique générale de Paul Kaba THIEBA : l’intégralité du document
Voici l’intégralité de la déclaration de Politique générale prononcée par le Premier ministre Paul Kaba THIEBA dans l’après-midi du 5 février 2016 à l’Assemblée Nationale.
DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR Paul Kaba THIEBA, PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
Ouagadougou, le 05 février 2016 Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs, Le 29 Novembre 2015, son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE avait rendez-vous avec l’histoire de notre peuple. Ce rendez-vous réussi est dû au fait qu’il incarne plus que tout autre, les aspirations profondes, les vertus et l’espérance de notre peuple. Sa brillante victoire à l’élection présidentielle est l’expression de la volonté de notre peuple d’écrire une nouvelle page de son histoire, d’accéder au progrès social, à la liberté, à la démocratie et à la bonne gouvernance. Honorables députés, permettez-moi de vous présenter mes vives félicitations pour la confiance que le peuple burkinabé vous a témoignée en vous élisant au sein de cet auguste assemblée. Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, je voudrais vous exprimer mes sincères félicitations pour votre élection à la tête de notre Parlement. Je suis convaincu que vous serez à la hauteur de cette tâche noble, exaltante mais combien difficile, pour faire jouer au Parlement, dans sa diversité, toutes ses responsabilités afin de répondre aux attentes de notre peuple. Et cela, grâce à votre stature d’homme d’Etat, à votre riche expérience dans la conduite des affaires gouvernementales, à vos qualités de dialogue, à votre sens élevé du devoir et d’écoute, et à votre attachement viscéral à la lutte pour la démocratie et la justice sociale. Monsieur le Président, Honorables députés, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, m’a confié la charge de diriger le Gouvernement, conformément aux engagements qu’il a pris devant le peuple burkinabé. Au moment où j’accède à cette charge, je mesure la gravité de cet engagement car rarement dans l’histoire de notre peuple, un Gouvernement n’a été mandataire de tant d’espérances et d’attentes. C’est pourquoi, conformément aux dispositions de l’article 63 de la Constitution, je me présente devant vous pour engager la responsabilité de mon Gouvernement sur la politique que je compte mettre en œuvre pour réaliser les engagements du Président du Faso et solliciter votre confiance. Mon Gouvernement prend fonction dans un contexte marqué d’une part, par les dernières attaques terroristes et les tentatives de déstabilisation de notre pays, et d’autre part, par les attentes légitimes de notre peuple et son aspiration au progrès, à la justice, à l’égalité des chances et à la démocratie. En effet, en ce début d’année 2016, notre pays a été lâchement agressé et endeuillé par plusieurs attaques terroristes et par des tentatives de déstabilisation. Ces agressions qui émanent de forces rétrogrades et nostalgiques d’un passé rejeté par le peuple et révolu à jamais, visent à compromettre les avancées de notre pays dans la voie de la démocratie et du progrès. C’est pourquoi, la Nation entière réunie le 25 janvier 2016 sur la Place de la Nation, a réaffirmé, par la voix de son Excellence, Monsieur le Président du Faso, sa détermination à ne pas céder au terrorisme et aux tentatives de restauration de l’ordre ancien. En effet, notre peuple a démontré au cours de l’histoire récente sa ferme volonté de demeurer maître de son destin et de se battre pour sa liberté. Nous avons encore fraîchement en mémoire le sacrifice de nos martyrs des 30 et 31 octobre 2014 ainsi que ceux du 16 septembre 2015, tombés pour la restauration de la liberté et de la démocratie afin que nous puissions asseoir une gouvernance apaisée, porteuse de progrès économique et social. En mémoire de toutes ces victimes, je vous demande de bien vouloir observer une minute de silence. Je vous remercie. Je saisis cette opportunité pour présenter les condoléances du Gouvernement aux familles endeuillées, et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Je salue la forte mobilisation des pays amis et du peuple burkinabé dans son ensemble, pour dire non à cette barbarie. Je salue et félicite en particulier nos forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de professionnalisme et de patriotisme. Ce contexte historique induit pour le Gouvernement que je dirige, des exigences particulièrement fortes, d’une part, en termes de lutte contre le terrorisme et les tentatives de déstabilisation et d’autre part, en termes de justice, de progrès économique et social et de lutte contre la corruption. Monsieur le Président, Honorables députés, Plus de cinquante ans après l’accession de notre pays à la souveraineté, les progrès économiques et sociaux restent insuffisants au regard des aspirations légitimes de nos populations et de la jeunesse en particulier, pour l’accès à l’emploi, aux soins de santé, à l’éducation, à l’égalité des chances et à un niveau de vie décent. En effet, la réalité de notre pays c’est d’abord des populations des villes et des campagnes quotidiennement confrontées à la « vie chère », au chômage des jeunes, aux difficultés d’accès, aux soins médicaux, à une éducation de qualité, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité. C’est ensuite la révolte contre, l’impunité des crimes économiques et de sang, la corruption et la mauvaise gouvernance et l’injustice. Outre ces préoccupations, j’ajouterai l’aspiration non moins légitime de notre peuple à exercer pleinement son droit à la citoyenneté. Honorables députés, Au titre des performances en termes de développement humain, il vaut de relever que le pays est classé au 183ième rang sur 188 en 2014 selon l’Indice de développement humain (IDH) du PNUD. En outre, plus de 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté estimé à 153 530 FCFA par an et par personne. Relativement au nouvel agenda de développement des Nations unies dénommé « Objectifs de développement durable (ODD) », notre pays accuse un retard considérable en matière de santé maternelle et infantile, de protection de l’environnement, d’autonomisation des femmes, et de réduction de l’extrême pauvreté. La réalité de notre pays c’est également des performances économiques mitigées et des finances publiques dans une situation difficile au regard du profil d’un certain nombre d’indicateurs :- le pays présente des signes de fragilité, avec une croissance trop faible pour éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités sociales. Le taux de croissance moyen enregistré au cours des dix dernières années (2006-2015) est de 5,5%, alors que le taux de croissance démographique au cours de la même période est ressorti à 3,1% par an. Avec un tel niveau de croissance du PIB, il nous faudra attendre 15 ans pour doubler le revenu par tête des burkinabé ;
- notre économie souffre d’un important déficit de productivité et de compétitivité lié, à la faible qualification de la main d’œuvre, à la faible disponibilité et au coût élevé des facteurs de production, notamment, ceux de l’énergie et des transports, ainsi que des lourdeurs et autres dysfonctionnements qui entravent l’efficacité de notre Administration ;
- les marges de manœuvre budgétaires sont très étroites et limitent nos capacités d’investissement, en plus des problèmes de qualité de la dépense publique et du faible niveau de l’épargne intérieure ;
- l’accroissement démesuré des charges courantes notamment des salaires, dégrade le ratio masse salariale sur recettes fiscales (49% en 2015 contre une norme UEMOA de 35% au maximum). Cette situation pourrait se dégrader davantage en 2016, compte tenu des engagements d’augmentations salariales accordées par le Gouvernement précédent (révision de la loi 13 de 1998, révision du statut des magistrats, des agents de la Douane, des greffiers et des agents de l’ASCE-LC, etc.)
- selon les statistiques officielles, la dette publique représente près du tiers du PIB pour une norme maximale de 70% selon les critères de l’UEMOA ;
- plusieurs établissements publics dont les hôpitaux et les universités sont confrontées à des difficultés budgétaires récurrentes qui pèsent gravement sur leur fonctionnement ;
- les délais de règlement de la dépense publique se sont sensiblement allongés ce qui traduit l’existence de tensions latentes de trésorerie ;
- l’accumulation d’arriérés, au titre du paiement de la dette intérieure entrave la contribution des entreprises locales à l’essor économique ;
- un bilan plus que mitigé du Programme socio -économique d’urgence de la transition.
- le patriotisme,
- l’attachement viscéral à l’éthique et à la probité,
- et le volontarisme pour mettre notre pays sur un sentier de croissance forte, durable et inclusive.
- Premier pilier, la réforme des institutions, la modernisation de l’administration pour plus de justice sociale, de démocratie, de liberté et la lutte contre les inégalités et la corruption ;
- Second pilier, la mise en place d’un modèle de développement centré sur le renforcement du capital humain ;
- Et troisième pilier, la transformation structurelle de l’économie à travers la dynamisation des secteurs porteurs et le renforcement du rôle du secteur privé.
- la lutte contre la corruption,
- le respect de l’égalité des citoyens devant la loi,
- l’efficacité de l’institution judiciaire,
- et le rapprochement de la justice du justiciable.
- assurer la formation adéquate des magistrats ;
- mettre en place des pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières ;
- améliorer le dispositif législatif relatif à la lutte contre la corruption et la fraude ;
- renforcer les capacités de l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat et de la Lutte contre la Corruption ;
- et veiller à ce que l’exemplarité au niveau du Gouvernement et de la haute administration soit de mise. A ce titre, les membres du Gouvernement seront astreints à un code d’éthique et de déontologie.
- résorber les trafics d’influence dans les régies financières ;
- rationaliser les exonérations douanières et améliorer leur gestion ;
- engager des discussions avec les autorités togolaises en vue d’une meilleure gestion et à défaut de la fermeture des entrepôts ouverts à la frontière qui alimente la fraude ;
- envisager la signature d’une convention sur le transit avec les autorités togolaises au sujet de l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des deux pays ;
- accentuer le contrôle de l’espèce tarifaire, de l’origine, de la valeur, du volume ou du poids pour certains produits soumis à une taxation spécifique ;
- consolider la gestion du système automatisé de dédouanement des marchandises ;
- assurer une meilleure gestion des opérations de transit.
- l’élargissement continu de l’assiette, notamment l’amélioration de la fiscalisation du secteur informel ;
- la réduction et la rationalisation des exonérations fiscales (TVA et impôts sur le revenu) ;
- l’institution d’un impôt foncier rentable par la constitution d’un fichier fiable des propriétaires et la valorisation de l’assiette fiscale des revenus fonciers ;
- l’informatisation des services fiscaux pour accroître significativement la productivité des services opérationnels et lutter contre la fraude fiscale ;
- la mise en place d’une plate -forme d’échange d’informations entre la Direction Générale des impôts et la Direction Générale des Douanes.
- de créer les pôles judiciaires spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières ;
- de rationaliser les dépenses de fonctionnement, notamment l’eau et l’électricité ;
- de réaliser un audit sur l’exécution des dépenses de crédit TVA (108 milliards) ;
- de renforcer les dispositifs d’économie énergétique dans les services et espace publics ;
- de réaliser un audit des Etablissements publics de l’Etat et des dépenses de transferts courants (ex des CHR, des universités, etc.) ;
- d’assainir le parc automobile de l’Etat ;
- d’assainir la gestion des baux administratifs ;
- et d’optimiser la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat.
- en matière de création d’entreprise, à offrir des procédures en ligne et à supprimer l’exigence du capital minimum ;
- s’agissant de l’obtention des permis de construire, à mettre en place un ensemble cohérent de règles régissant le secteur du bâtiment et à délivrer les autorisations en fonction des risques ;
- au sujet du raccordement au réseau électrique, à simplifier les procédures et à réduire les coûts de connexion ;
- au titre du transfert de propriété, à mettre en place des bases de données électroniques sur les hypothèques et les titres fonciers accessibles en ligne. Les frais relatifs aux transferts de propriétés seront fixes et réduits ;
- en ce qui concerne l’obtention du crédit, à mettre rapidement en place le Bureau d’Information sur le Crédit ou Credit Bureau ;
- Un accent particulier sera accordé à l’informatisation du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) ainsi qu’à la facilitation de la réalisation des sûretés par les créanciers.
- la normalisation de 361 Centres de Santé et de Promotion Sociale (dont 61 en 2016), de 33 Centres Médicaux avec Antenne chirurgicale (15 en 2016), de 2 Centres Hospitaliers Régionaux en 2016 et la poursuite de la transformation des CSPS des chefs-lieux de communes rurales en Centres Médicaux (37 entre 2016 et 2017) ;
- la construction de 240 nouveaux CSPS dont 40 en 2016 et celle de 11 nouveaux CMA dont 2 en 2016;
- la transformation progressive des CHR en Centre Hospitaliers Universitaires, en commençant par Ouahigouya en 2016 ;
- la poursuite de l’opérationnalisation du système national d’assurance maladie universelle ;
- le renforcement de la qualité des services par la promotion de la formation continue, les spécialisations et l’amélioration du plateau technique. Un programme spécifique de formation de spécialistes permettra de doter les CHR et les CHU en spécialistes ;
- la dotation des formations sanitaires en ambulances, 300 pour le quinquennat dont 60 en 2016, pour améliorer la qualité des évacuations des patients vers les formations sanitaires ;
- les moyens motorisés seront renforcés par l’acquisition de 1600 ambulances tricycles dont 320 en 2016 ;
- l’amélioration de l’accessibilité et de l’utilisation des services de santé par la réduction du rayon moyen d’action ;
- la gratuité des actes se rapportant à la santé de la mère (paludisme, consultation prénatale, accouchement, césarienne, etc.), de l’enfant de 0 à 5 ans (paludisme, diarrhées, infections respiratoires aigües) et des personnes âgées indigentes ;
- la gratuité du dépistage des cancers féminins ;
- la gratuité des soins d’urgence notamment les premiers examens de diagnostic ;
- la promotion de la planification familiale par la sensibilisation à l’espacement des naissances et l’utilisation des moyens de contraception ;
- le renforcement des actions en faveur de la prévention des maladies et de la promotion de la santé, à travers la règlementation sur la production, la commercialisation et la consommation de produits dangereux pour la santé ainsi que le renforcement des mesures de sécurité routière.
- 310 nouveaux collèges du post primaire ;
- 45 centres de formation technique et professionnelle ;
- 20 lycées professionnels ;
- 286 nouveaux lycées ;
- et 13 lycées scientifiques dans les différents chefs-lieux de régions.
- 26 amphithéâtres de 500 places dont 10 en 2016 ;
- 46 bâtiments pédagogiques dont 12 en 2016 ;
- 24 laboratoires dont 5 en 2016 ;
- 7 bibliothèques de 1000 places dont 2 en 2016 ;
- 1 bibliothèque virtuelle ;
- et 6 cités universitaires de 4000 lits dont 2 en 2016.
- l’amélioration de l’accès des personnes porteuses de handicap aux services sociaux tels que la santé, l’éducation, la formation professionnelle et le transport ;
- l’aménagement de passerelles d’accès dédiées aux personnes à mobilité réduite, dans les espaces et les bâtiments publics ;
- l’amélioration de l’accès des personnes âgées aux services de santé spécifiques à leurs besoins ;
- et la création de deux centres gériatriques à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.
- la réinsertion des jeunes filles déscolarisées et non scolarisées dans des structures de formation professionnelle avec des mesures d’accompagnement pour leur installation effective;
- la répression des cas de maltraitance et d’esclavage de jeunes filles qui constituent une violation des droits de l’Homme ;
- la réduction du taux de grossesses précoces en milieu scolaire à travers la sensibilisation et la révision des curricula d’enseignement en milieu scolaire, par l’intégration des modules sur la santé sexuelle et reproductive.
- la mise en œuvre d’une politique de redistribution basée sur la réalisation d’infrastructures sociales accessibles à tous et en particulier aux plus démunis ;
- la mise en place, sous la responsabilité des collectivités territoriales, de dispositifs d’accompagnement et d’insertion des enfants et des jeunes en difficultés, notamment dans les grands centres urbains.
- 91 forages neufs,
- 214 km de réseau AEP,
- 27 069 branchements particuliers,
- et 450 réservoirs.
- 1 222 forages neufs,
- 397 forages réhabilités,
- 8 puits modernes,
- 39 AEPS neuves,
- et 17 AEPS réhabilitées.
- 300 latrines dans les écoles,
- 38 latrines destinées aux centres de santé,
- 82 latrines publiques,
- et 35 444 latrines familiales.
- 125 latrine scolaires,
- 218 latrines publiques,
- et 15 000 latrines familiales.
- auditer les lotissements litigieux dans les communes ;
- moderniser et opérationnaliser les Schémas d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) des centres urbain ;
- intensifier la spécialisation des zones économiques dans les centres urbains.
- la viabilisation effective des sites des logements sociaux déjà construits ;
- la mise en œuvre de mesures incitatives en direction du privé pour réaliser des logements sociaux dans chacune des 45 provinces ;
- l’appui aux promoteurs immobiliers dans la vulgarisation de constructions en matériaux locaux ;
- la promotion à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso de la construction d’Habitats à Loyer Modéré.
- et la création de plans d’épargne/logement en rapport avec les établissements de crédit.
- la création de centres de traitement et de valorisation des déchets solides ;
- le contrôle des sources de pollution ;
- de l’évaluation environnementale stratégique ;
- la gestion améliorée et durable des forêts ;
- et la promotion des filières fauniques.
- la mise en place d’une politique incitative de vulgarisation de l’utilisation de chauffe-eau et de cuiseurs solaires ;
- le renforcement du système de production de biogaz ;
- et l’installation de stations de plateformes multifonctionnelles de production de biodiesels.
- la consolidation et le développement du réseau ainsi que l’amélioration de la Gestion du patrimoine routier ;
- l’amélioration des conditions de transit sur les principaux corridors desservant le Burkina Faso ;
- l’amélioration continue des services de transport et le renforcement de la compétitivité de l’industrie du transport routier de personnes et de marchandises ;
- la mise à niveau et le désenclavement des infrastructures de transport rural ainsi que l’amélioration de l’accès de populations aux moyens intermédiaires de transport.
- Travaux de construction et de bitumage de la route kongoussi-Djibo (96 km) : 21 milliards ;
- Travaux de construction et de bitumage de la route Dédougou – Tougan (91 km) : 20 milliards ;
- Travaux de construction et de bitumage de la route RN21 Didyr – Toma – Tougan (84 km) : 24 milliards ;
- Travaux de réhabilitation de la route RN4 Koupèla – Goughin (34 km) : 14,5 milliards ;
- Travaux de construction et de bitumage de la RN17 entre Guiba et Garango (72 km) : 26 milliards ;
- Travaux d’aménagement et de bitumage de la route Kantchari – Diapaga – Tansarga – Frontière du Benin (140 km) : 41 milliards ;
- les études de bitumage de la route RN11 Orodara -Banfora – Sidéradougou – Batié – frontière Cote d’Ivoire (365 km) : 929 millions ;
- les études des routes Batié – Boussoukoula – Frontière Cote d’Ivoire (28 km) : 96 millions ;
- les études des travaux de bitumage de la route Djibo – Dori (195 km) : 320 millions ;
- les études de la route regionale Dandé – Kourouma – N’Dorola – Temètemèsso – frontière du Mali (120 km) : 550 millions ;
- les études des travaux de bitumage de la route Boulsa – Sapaga (50 km) : 140 millions ;
- les études de faisabilité des travaux de construction et de bitumage de la RN17 Tenkodogo – Ouargaye – Sangha – Frontière du togo (110 km) : 275 millions ;
- les études de faisabilité des travaux de construction et de bitumage de la RN18 Fada –Pama – Tindangou – Frontière du Benin (148 km) : 450 millions ;
- les études des travaux de bitumage de la liaison routière RN20 (Ouessa – Léo) – RN25 (Nebou – Pô – Zabré – Bittou) : 880 millions ;
- les études de la route Diapaga – Namounou – Arli – Frontière du Togo (205) : 430 millions ;
- Etudes de construction et de bitumage de la RN29 Manga – Zabré – Zoaga – Frontière du Ghana (104 km) et des travaux de réhabilitation des routes départementales N°30 Dindéogo – Zonsé (9 km) et régionale N°9 Bagré – Dindéogo (40 km) : 200 millions.
- Ouaga – frontière du Ghana,
- Ouaga – frontière du Benin,
- Ouaga – frontière du Togo,
- Ouaga – frontière du Niger,
- Bobo – frontière du Mali.
- le renforcement des actions de mise à niveau, d’entretien et d’extension du réseau routier urbain ;
- le parachèvement du projet « échangeur du Nord » et la mise en œuvre du projet de construction de l’échangeur « rond-point de la Place NabaWobgo » en liaison avec le déplacement des activités de l’aéroport de Ouaga à Donsin ;
- la construction de 2 échangeurs dans la ville de Bobo-Dioulasso ;
- la réalisation d’une étude de faisabilité de la construction d’une ligne de TRAMWAY à Ouagadougou ;
- et le renforcement des capacités de la SOTRACO.
- la ligne Kaya-Tambao ;
- et la contribution à la réalisation effective du projet intégrateur de la Boucle ferroviaire AFRICA RAIL : Abidjan-Ouagadougou-Dori-Tambao-Niamey-Parakou-Cotonou-Lomé-Bobo-Bamako-Dakar.
- la construction du nouvel aéroport de Donsin ;
- et l’élaboration d’un schéma directeur de développement des aérodromes, en conformité avec la réglementation à l’échelon régional.
- l’élaboration de la stratégie « Burkina numérique 2025 »;
- la création d’une structure publique de gestion du patrimoine de télécommunication ;
- le développement de l’offre « large bande » pour un accès à haut débit sur l’ensemble du territoire ;
- la création d’un pôle technologique TIC dans un espace fiscal attractif ;
- le renforcement du numérique dans l’administration publique du pays, notamment l’intégration des TIC dans l’éducation et la santé ;
- et la gestion des ressources critiques internet en adoptant les standards internationaux.
- la préservation de la libre expression de la presse ;
- le renforcement de la couverture télévisuelle et radiophonique du pays ;
- et l’accompagnement des acteurs du secteur dans la perspective d’une transition réussie vers la télévision numérique terrestre (TNT).
- le développement des chaines de valeur des filières porteuses, en termes de possibilité de création de la valeur ajoutée par la transformation et/ou l’exportation (coton, sésame, niébé, oignon, etc.) ;
- le développement de produits forestiers non ligneux (karité, cajou, fruits, etc.) par l’organisation et la professionnalisation des acteurs, l’amélioration de la production, de la productivité des espèces et leur transformation-commercialisation ;
- la promotion de l’agro-industrie pour transformer les produits avec un accent particulier sur les petites entreprises rurales;
- la promotion d’une gestion durable des sols ;
- l’accélération de la mécanisation agricole ;
- le renforcement des capacités des acteurs ;
- l’élaboration d’un schéma directeur de tous les bassins hydrographiques ;
- l’achèvement du barrage hydro agricole et hydroélectrique de Samendeni et ses ouvrages connexes ;
- l’achèvement des ouvrages sur le Sourou avec pour objectif de rendre gravitaire le système d’irrigation des plaines ;
- le démarrage des barrages hydro agricoles et hydroélectriques de Ouessa et de la Bougouriba ;
- l’aménagement du lit mineur du Nakanbé qui sera calibré et ses ouvrages hydrauliques majeurs restaurés, notamment le lac Bam, les lacs Dem et Bourzanga et les 3 barrages urbains de Ouagadougou ;
- la construction du barrage de Banwali ;
- l’étude de faisabilité de la construction d’un port fluvial à Batié, connecté à Téma.
- le faible niveau de production des races locales ;
- l’insuffisance des infrastructures pastorales et d’aliments de bétail ;
- le manque d’unités modernes de transformation et de commercialisation des produits et sous-produits de l’élevage ;
- et la faible couverture des besoins en matière de soins vétérinaires.
- la délimitation et la sécurisation des zones de pâturages et des couloirs de transhumances ;
- la mise en place d’une centrale d’achat et de gestion des aliments pour l’élevage ;
- la création d’unités de production de tourteaux et d’aliments pour le bétail ;
- et la création d’unités de transformation du bétail en viande, des cuirs et peaux.
- l’intensification des cultures fourragères ;
- la facilitation de l’accès et de l’utilisation des sous-produits agro industriels ;
- le renforceront de l’intégration Agriculture-Elevage, tout en améliorant la production dans ces deux secteurs.
- l’accroissement de la base productrice, notamment la réalisation de nouveaux barrages pour augmenter la pêche de capture ;
- et l’intégration de l’aquaculture aux aménagements hydro agricoles.
- des collectivités territoriales,
- de l’énergie,
- des hôpitaux,
- des universités,
- du logement social,
- et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, etc.
- la mobilisation de l’épargne populaire en milieu rural ;
- le financement des activités de collecte et de commercialisation des produits agricoles ;
- le financement des intrants ;
- le Financement des investissements et du matériel agricole ;
- les prêts bonifiés pour l’installation des jeunes agriculteurs, éleveurs et artisans ;
- les prêts à long terme en faveur des entreprises agro-alimentaires ;
- les prêts à l’artisanat ;
- les prêts destinés à l’élevage.
- l’investissement en fonds propres et en quasi fonds propres au moment de la création ou du développement de ces entreprises ;
- le financement de projets innovants et porteurs de compétitivité ;
- le cofinancement des investissements ;
- et le financement du cycle d’exploitation.
- le développement des infrastructures culturelles, artistiques, touristiques et sportives ainsi que l’aménagement de sites et zones à vocation culturelle et touristique ;
- la promotion de l’entreprenariat dans les domaines de la culture et des arts, du tourisme, des sports et loisirs ;
- la promotion de la pratique du sport de masse dans les écoles, les villes et villages et le développement du sport de compétition dans une perspective d’émergence d’un sport de haut niveau.
- renforcer les capacités techniques et organisationnelles des artisans ;
- assurer la formation d’une masse critique d’artisans techniquement compétents ;
- instaurer un système de financement adapté aux besoins du secteur ;
- et faciliter l’accès aux marchés des produits et services de l’artisanat ainsi qu’à la commande publique.
- la transformation du lait et de la tomate ;
- la conservation de la pomme de terre et des oignons ;
- la production d’aliments pour le bétail, la volaille et le poisson ;
- la fabrication d’équipements de production d’énergie solaire ;
- l’enlèvement et le traitement des ordures ;
- l’évaluation du maillage actuel de nos représentations diplomatiques dans le but de mieux couvrir des zones géographiques et économiques potentiellement attractives ;
- la mobilisation et l’implication de nos compatriotes vivant à l’étranger dans la recherche de solutions aux préoccupations du peuple Burkinabé ;
- le renforcement de la participation de notre pays à tous les efforts d’intégration au plan sous régional, régional, Africain et international visant à promouvoir le développement, à garantir la sécurité et à préserver la paix.