Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UEMOA et 11ème Sommet de l’Autorité du Bassin du Niger : Roch Marc Christian KABORE se félicite de la participation du Burkina Faso

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A la fin de son séjour à Cotonou au Bénin où il a participé au 19ème Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UEMOA et au 11ème Sommet de l’Autorité du Bassin du Niger, le Président du Faso s’est dit satisfait de la participation du Burkina Faso à ces deux rencontres. Avant de regagner Ouagadougou en fin de soirée de ce vendredi 8 janvier 2016, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec la presse nationale. Ce fut l’occasion pour le Président Roch Marc Christian KABORE de dresser le bilan des deux Sommets et de souligner la contribution combien remarquable de notre pays à ces deux rencontres. Le Président du Faso a d’abord évoqué les différentes questions abordées au cours du Sommet de l’UEMOA. Il s’est agi pour les Chefs d’Etats et de Gouvernement de faire le point de la situation politique de l’espace communautaire après les différentes élections qui ont eu lieu et surtout d’adresser des messages de félicitation : « Au cours de ce Sommet, le Burkina Faso a été beaucoup salué tant du point de vue de sa transition que du point de vue de l’élection présidentielle transparente qui a été organisée. Cela est une fierté pour notre pays. Il s’est agi également de montrer notre solidarité dans la lutte contre le terrorisme. Aussi, l’engagement de faire des échanges d’informations et de mutualiser nos moyens dans ce combat a été réaffirmé ». RMCKAu cours de ce Sommet, a fait savoir le Président KABORE, « l’UEMOA a lancé une étude sur la rationalisation des institutions de l’Union communautaire. Ces études sont en cours et leur objectif est de réduire les dépenses et les charges que chaque Etat porte pour supporter l’UEMOA. Ces études étant en cours, nous avons eu simplement à faire un point à mi-parcours du travail qui est fait par les experts. Ce travail sera terminé en février, le temps de permettre à ce que nous puissions prendre des décisions ». Nous avons décidé à l’unanimité, poursuit le Président du Faso, que « la Côte d’Ivoire, notamment le Président Alassane OUATTARA va assurer la présidence de l’UEMOA. Aussi, nous avons prorogé le mandat de la Commission de six mois étant entendu qu’il y avait une grosse discussion du fait que c’est le Niger en réalité qui devait assumer la présidence de la Commission. Au terme des six mois, le Niger désignera le candidat qui occupera le poste de président de la Commission de l’UEMOA ». La Cour de justice de l’UEMOA traverse une zone de turbulence et les Chefs d’Etats ont décidé lors de cette session, du remplacement des juges : « à ce niveau, la décision a été très claire : les Chefs d’Etats ont décidé d’assumer leur responsabilité en rappelant tous les magistrats    et de procéder à leur renouvellement. Il est inadmissible que des dossiers traînent au niveau de cette cour et n’aient pas de solutions, il est inadmissible que les magistrats eux même ne respectent pas leurs textes et se mettent dans un mouvement qui paralyse l’organisation depuis 2014 et de ce point de vue, les Chefs d’Etats ont été fermes. Nous avons signé un acte qui va permettre de remplacer tous ceux qui étaient là et permettre à l’institution de jouer son rôle », a affirmé le Président du Faso. A la suite du Sommet de l’UEMOA, il s’est tenu dans la capitale béninoise le 11ème Sommet de l’Autorité du Bassin du Niger dont le Burkina Faso fait partie. « Au niveau de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), nous avons mis en place un plan opérationnel parce qu’il s’agit de sauver le Bassin du Niger. Dans ce plan opérationnel, nous avons le « programme d’investissement climat (PIC) » qui vise à renforcer la résilience contre les changements climatiques. A ce niveau, les deux programmes coûtent environ dans leur réalisation plus de quatre mille milliards de franc CFA. C’est une somme très importante ; il faut tenir donc une réunion de bailleurs de fonds pour déjà discuter de ces questions, mais il est prévu également que les Etats fassent un effort de dix pour cent à la réalisation de ce projet puisque c’est un programme qui doit se dérouler de 2016 à 2024. Après avoir échangé sur ce programme, nous avons élu le nouveau président en exercice de l’Autorité du Bassin du Niger, en la personne du Président Muhammadu BUHARI de la République Fédérale du Nigeria pour un mandat de deux ans. Aussi, avons-nous nommé le secrétaire exécutif, une ancienne ministre du Tchad. Le Président BUHARI a pris l’engagement de tout faire et de s’investir véritablement afin que l’Autorité du Bassin du Niger soit aussi bénéfique tant sur le plan écologique que sur l’amélioration des conditions de vie des populations qui vivent tout le long de ce bassin », a conclu le Président Roch Marc Christian KABORE. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

JT de 20h du 11 janvier 2016

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Déclaration de l’AJB à propos de la cérémonie de vœux « Bonne année Monsieur le président »

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En ce début d’année 2016, l’Association des journalistes du Burkina (AJB) présente à l’ensemble des journalistes, ses vœux les meilleurs. Puisse 2016 être une année pleine de santé pour permettre à tout un chacun de s’adonner à sa profession d’informer avec davantage de professionnalisme et en ayant chevillé au corps l’éthique et la déontologie du métier ! Le respect de l’éthique et de la déontologie est le seul gage d’une pratique professionnelle en phase avec les aspirations démocratiques du peuple burkinabè. Dans cet esprit, nous tenons ici à dénoncer une activité qui se profile sous la forme d’une soirée de présentation de vœux au nouveau chef de l’Etat burkinabè intitulée « Bonne année monsieur le président » et attentatoire aux règles d’éthique et de déontologie. L’événement projeté pour le vendredi 15 janvier 2016 à 20h dans la Salle des banquets de Ouaga 2000 est l’œuvre du Collectif des journalistes pour la paix et le maintien de la démocratie (CJPMD), comme nous l’apprend une affiche en couleurs à la der du quotidien d’Etat Sidwaya du mercredi 6 janvier 2016 (n°8072). L’AJB s’étonne qu’aux périodes cruciales de la vie politique au Burkina où la démocratie et la paix ont été au cœur des débats qu’elle n’ait vu nulle part se manifester ce collectif. Il est pour le moins curieux que ce collectif se manifeste après que le peuple burkinabè a arraché sa victoire au prix de sang versé pour la paix et la démocratie. L’AJB estime qu’une telle initiative constitue une atteinte grave à l’éthique et à la déontologie de la profession de journalistes. Et si tant est qu’une telle initiative a déjà été conduite dans d’autres pays de la sous-région par ce réseau de journalistes sans poser de problèmes comme nous l’ont confié l’un des organisateurs, elle pourrait s’apparenter à un manque de respect vis-à-vis du peuple burkinabè qui a défendu becs et ongles la démocratie et n’attend par conséquent de tout journaliste, qu’il s’illustre dans la défense de cette valeur fondamentale et de ses intérêts, plutôt que de se livrer au jeu dangereux des courbettes. En clair, l’initiative n’est ni plus, ni moins qu’une attitude de courtisans dont la finalité est d’entrer dans les bonnes grâces des nouveaux maîtres du Burkina. Et tout journaliste sait qu’il sort de son rôle en adoptant un tel comportement. Par conséquent, l’AJB appelle les journalistes burkinabè en s’en démarquer. L’AJB rappelle à toutes fins utiles que les journalistes burkinabè ont toujours présenté leurs vœux au chef de l’Etat par le biais de leurs organisations professionnelles à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués de l’Etat. Elle s’en tient à ce cadre. Toute autre démarche surtout si celle-ci foule aux pieds l’éthique et la déontologie ne rencontrera jamais son adhésion. Bonne et heureuse année 2016 ! Pour l’AJB Le président Guézouma SANOGO Ampliation Point focal au Burkina du Collectif des journalistes pour la paix et le maintien de la démocratie (CJPMD)

jt de 13h15 du 11 Janvier 2016

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