Conduite de la Transition : le Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d’Ivoire aux côtés des autorités de la transition



Nommé directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina en conseil des ministres le 29 juin dernier, Galip Somé a officiellement pris fonctions ce mercredi 5 juillet 2023. La passation de charges a eu lieu en présence du secrétaire général du ministère de la Communication, des différents directeurs, du personnel et des collaborateurs de la RTB.
Avant son installation proprement dite, le directeur général sortant a dressé un bilan positif de son mandat. De ce bilan, sur le plan des infrastructures, plusieurs travaux ont été entrepris, notamment la reprise des travaux sur les infrastructures de la RTB, la sécurisation des sites de la RTB et la réfection des studios. Sur le plan technique, des équipements ont été remis à niveau, la télévision Gaoua a été relancée et la télévision Zénith a été lancée.
Des réorganisations ont également été effectuées au niveau de l’organigramme et du service de recouvrement. « Du point de vue financier, de janvier à juin 2023, nous avons enregistré une facturation de 1 489 000 000 contre 900 millions en 2022 sur la même période, ce qui représente un écart positif d’environ 584 millions. En ce qui concerne le recouvrement, jusqu’au 20 juin 2023, un total de 1 037 000 000 a été recouvré », a ajouté Rabankhi Abou-Bâkr Zida, le directeur général sortant.
Le nouveau directeur général quant à lui, a rassuré le personnel de son engagement à faire en sorte que la RTB soit pleinement engagée dans la célébration de la victoire contre le terrorisme. « Au rendez vous du bilan, nous devons avoir notre mot à dire […] nous devons travailler à soigner cette image peu enviable de notre pays qui est présentée à la face du monde, en montrant aux autres qu’il y a de belles choses qui se font ici, grâce à nos vaillantes populations qui ne pensent qu’au bien être et au développement de leur pays », a déclaré le directeur général Galip Somé.
✍️Mohamed NakanaboLa Coordination nationale des OSC du Burkina Faso (CNOSC-BF) a organisé un meeting de soutien aux autorités de la Transition ce samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation de Ouagadougou. Elle exhorte le gouvernement de la Transition à changer la Constitution de sorte qu’elle soit à l’image des réalités burkinabè
Nombreux sont les citoyens qui ont effectué le déplacement de la Place de la Nation de Ouagadougou, ce 1er juillet 2023 pour exprimer leur soutien au Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement.
Avant de livrer le discours officiel de la CNOSC-BF, Ghislain Dabiré le porte-parole a réaffirmé le soutien de son organisation d’appartenance au pouvoir de la Transition et tout en exprimant sa compassion aux victimes du terrorisme.
« C’est l’occasion pour nous de réaffirmer à l’opinion nationale et internationale que la légitimité du capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement, tire sa source du peuple burkinabè et ce, parce que nous nous reconnaissons dans leurs prises de décisions et celles-ci répondent aux aspirations profondes de notre peuple», a lancé le porte-parole de la Coordination nationale des Organisations de la Société civile du Burkina, Ghislain Dabiré,.
Et d’ajouter : « nous lançons, à cet effet, un appel patriotique en invitant les Burkinabè de tout bord à s’unir derrière les autorités de la transition pour une victoire finale et sans condition sur tous les ennemis du peuple burkinabè, menaçant même l’existence de notre nation ».
A en croire M. Dabiré, la souveraineté du Burkina Faso ne doit pas être « partielle mais totale et non négociable ». « C’est pourquoi, nous, peuple invincible (…) disons : Oui à un changement constitutionnel à l’image des réalités burkinabè, oui aux initiatives endogènes de développement et de sécurité, oui à la liberté du Burkina dans ses choix de partenariats », a ajouté Ghislain Dabiré.
Aussi, la coordination dit s’insurger contre toute « manipulation du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la CEDEAO et l’Union européenne ». Et pour ce faire, elle dit « Non aux valets locaux et leurs politiques internes de déstabilisation, non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso, ainsi que d’autres nations africaines ». Avant de soutenir que c’est « maintenant ou jamais » que la « réelle adversité impérialiste » commence.
Quant à la question de la lutte contre le terrorisme, Asséta Salogo dite « Maman panafricaine », membre de la Fédération des Mouvements panafricains dit être fière d’avoir un leader comme le président, le capitaine Ibrahim Traoré qui se bat corps et âme pour vaincre le terrorisme au Burkina. « Et pour cela, nous voulons qu’il (le Capitaine Ibrahim Traoré ) reste jusqu’à 20 ans au pouvoir », a-t-elle déclaré.
Notons que le meeting de soutien au gouvernement de la Transition burkinabè a connu la participation de plusieurs leaders d’OSC et d’activistes venus du Mali, du Congo, de la Guinée et de la France.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, le jeudi 29 juin, dans l’après-midi, une délégation de la République populaire de Chine conduite par le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, Monsieur Yuxi LIU.
Présente à Ouagadougou pour une visite de travail de 72 heures, la délégation a saisi cette opportunité pour revisiter avec le Président de la Transition, l’état de la coopération sino-burkinabè dont les relations diplomatiques ont repris le 26 mai 2018.
Depuis lors, de nombreux accords ont été signés, contribuant à la réalisation de plusieurs projets et infrastructures. Les deux pays ont par ailleurs salué l’excellence des relations et ont convenu de l’approfondissement de cette coopération au profit des peuples burkinabè et chinois.
La Chine a également réaffirmé son soutien marqué aux efforts en cours pour la sécurisation du pays. Cette audience a été aussi une occasion pour la Chine de reafirmer son soutien aux efforts du peuple Burkinabé ,engagé activement dans la lutte contre le terrorisme.
Direction de la Communication de la présidence du FasoLe Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi le Conseil des ministres qui a adopté d’importants décrets selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDROAGO.
Ainsi, au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté deux décrets en lien avec le monde du travail. Le premier décret est relatif au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le deuxième porte sur la commission nationale de fixation du SMIG.
La prise du décret relatif au SMIG est axée sur l’article 187 de la loi 028 de 2008 portant Code du Travail. En effet, depuis 2006, le SMIG qui est fixé à 30684 FCFA n’a pas connu d’augmentation jusqu’en 2023. Mais en 2021, le mouvement syndical avait revendiqué une augmentation du SMIG de la part du Gouvernement qui a pris l’engagement de procéder à un réajustement.
« Il y a eu la semaine dernière une rencontre qui s’est tenue entre le gouvernement, l’Unité d’action syndicale au nom du mouvement syndical, et le Conseil national du patronat. Le consensus s’est dégagé de faire passer ce Salaire minimum interprofessionnel garanti de 30684 à 45000 FCFA », a précisé le ministre en charge du Travail Bassolma BAZIE.
L’adoption de ce décret permet donc « de façon légale à chaque travailleur et à chaque patron du privé de procéder à la mise en œuvre » de cette décision sur le SMIG selon le ministre qui a indiqué que des contrôles et des vérifications seront faits en vue d’optimiser la mise en application.
Le deuxième décret qui porte sur la mise en place, la composition et le fonctionnement de la Commission nationale de réajustement du SMIG indique que la commission doit se réunir tous les deux ans pour « analyser les paramètres économiques de notre pays, analyser la situation nationale et voir s’il y a une possibilité de réajuster le montant de ce SMIG en fonction du coût de la vie », a soutenu le ministre BAZIE.
En ce qui concerne le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté deux projets de décrets portant respectivement classement de biens culturels immeubles et des éléments du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine national. « Ce classement concerne 142 biens matériels mais également 190 éléments du patrimoine culturel immatériel », a dit le ministre, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Le patrimoine culturel matériel s’entend entre autres des sites cultuels, des sépultures, de sites archéologiques, des bâtiments coloniaux, des mausolées ; quant au patrimoine culturel immatériel, il comprend des pratiques, des connaissances, des savoirs et des savoir-faire détenus par les communautés et qui ont une très grande valeur, selon le ministre en charge de la Culture.
A travers cette reconnaissance du gouvernement, « il s’agit de traduire l’importance de ces biens culturels matériels et immatériels pour l’ensemble des communautés qui les détiennent et qui les abritent » et au-delà pour l’ensemble du pays. L’inscription au patrimoine national renforce également le dispositif juridique de protection de ces biens.