JT de 19h du 13 août 2019

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Initiative 5000 métiers à tisser pour accroitre les capacités productives des entreprises du secteur de l’artisanat

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L’artisanat au Burkina Faso, regroupe 240 métiers dont celui du tissage, qui occupe essentiellement des femmes et des jeunes et qui permet de véhiculer un des outils de promotion de notre identité culturelle, à savoir le Faso Dan Fani. Afin de permettre aux associations et entreprises de tisseuses d’améliorer leurs chiffres d’affaires, d’honorer les commandes et d’offrir davantage d’emplois, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), a lancé le 12 décembre 2018, « l’Initiative 5000 métiers à tisser ». Le secteur de l’artisanat est le deuxième pourvoyeur d’emplois au Burkina Faso. Il occupe environ deux millions de personnes et contribue à près de 30% à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB).    La genèse de l’initiative En 2016, le Burkina Faso s’est doté d’un nouveau référentiel de développement qu’est le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).  L’objectif global poursuivi par le Gouvernement à travers ce référentiel est de transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social. En son Axe 3.2 le PNDES ambitionne de « développer un secteur industriel et artisanal compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents ». En vue d’assurer la réussite des actions du PNDES, des politiques sectorielles ont été adoptées et sont en cours de mise en œuvre dans les différents départements ministériels regroupant des programmes et projets spécifiques. Dans le secteur de l’artisanat particulièrement, plusieurs projets, programmes et initiatives divers ont été mis en œuvre en vue de promouvoir et de rendre compétitifs les produits de l’artisanat sur le plan national et international. Parmi les récentes initiatives prises par le gouvernement, on note la promotion et la valorisation des articles faits en Faso Dan Fani (FDF) lors des manifestations officielles à caractère national. Le but visé est de booster la transformation des matières premières et leur consommation locale Toutefois sur le plan des équipements de production des artisans, le Ministre en charge de l’artisanat a fait le constat courant avril 2018 dans un centre de production artisanale d’une association de tisseuses à Ouagadougou,  d’un  certain nombre de difficultés rencontrées. Il s’agit  notamment  d’une insuffisance d’équipements en métiers à tisser, d’une obsolescence des métiers à tisser existants et  d’un besoin en renforcement des capacités techniques  etc. Les échanges lui ont également permis de comprendre que le nombre de métiers dont disposait l’association (06) était largement inférieur au nombre de membres (300 tisseuses). Cette situation contraint les membres à se  constituer en équipe de 6 tisseuses se relayant périodiquement pour utiliser les métiers disponibles. Fort  de ce constat, le Ministre en charge de l’artisanat après avoir fait un don de 10 métiers à tisser, a instruit ses collaborateurs de mettre en place  un micro projet visant à renforcer les capacités de production des associations de tisseuses dans les treize régions du Burkina Faso  par l’acquisition de  cinq mille (5 000) métiers à tisser deux pédales. D’un  coût global de  cinq cent quarante millions (540 000 000) de francs CFA, l’Initiative 5000 métiers à tisser sera financée grâce à l’accompagnement de partenaires au développement et des acteurs du  secteur privé local sous forme de subvention. Un début prometteur Lancée le 12 décembre 2018 le projet a bénéficié dans la foulée  de l’accompagnement de La Coopération autrichienne  pour  l’acquisition de six cent (600) métiers à tisser pour un coût global d’environ soixante-dix millions (70 000 000) de francs CFA et de  la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le  Projet d’Appui à la Transformation de l’Économie et de la Création de l’Emploi (PATECE) qui a apporté un appui de l’ordre de cinquante millions (50 000 000) FCFA pour l’acquisition  d’environ quatre cent (400) métiers à tisser. Au cours du premier semestre 2019, d’autres partenaires se sont montrés disponibles pour contribuer à l’initiative. Il s’agit du groupe EBOMAF et de la LONAB pour un apport financier à hauteur de cinquante millions chacun. Par ailleurs, la Filature du Sahel (FILSAH) a mis à la disposition du département cinquante (50) métiers et soixante (60) balles de fils à tisser pour soutenir l’initiative. Soixante-trois (63) associations se répartissent les 550 premiers lots de métiers à tisser En vue de respecter l’esprit d’équité, les associations et entreprises bénéficiaires sont sélectionnées sur dossier par un comité de sélection composé de la Fédération Nationale des  Tisseuses du Burkina Faso (FENATI-BF), la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) et de la Direction Générale de l’Artisanat (DGA). Les  Directions Régionales du Ministère en charge de l’Artisanat   sont impliquées dans la réception des dossiers et la vérification des informations fournies par les associations sélectionnées à travers des visites de terrain au besoin. Sur un total de cent trente (130) dossiers reçus, soixante-trois (63) associations réparties dans douze régions  ont été retenues sur la base de la sélection effectuée par le comité, pour bénéficier des cinq cent cinquante (550) métiers à tisser et de soixante (60) balles de fils. Le processus de remise de ces premiers lots d’équipements a pris fin le 18 juillet dernier à Banfora dans les Cascades. La mise en œuvre de la première phase de l’initiative de renforcement des capacités productive des tisseuses par la dotation de 5 000 métiers à tisser a permis d’apporter un début de solutions aux problèmes des associations de la filière du tissage artisanal. Selon une évaluation faite par la Direction Générale de l’Artisanat, le chiffre d’affaires moyen mensuel des associations bénéficiaires de la région des Hauts-Bassins a connu un accroissement de plus de 4% en un trimestre d’utilisation. C’est tout naturellement que les artisanes et artisans bénéficiaires  ont à titre individuel et collectif, à travers leurs faitières, appréciés cette initiative du Gouvernement burkinabè. Ils ont invité l’Etat et les Partenaires techniques et financiers à continuer  à accompagner  le secteur de l’artisanat. Objectif 5000 métiers à tisser en fin 2020 Pour le second semestre 2019, il est attendu 1500 autres métiers à tisser grâce à  l’accompagnement du Projet d’Appui à la Transformation de l’Economie et à la Création de l’Emploi (PATECE), de la Loterie Nationale du Burkina (LONAB) et de EBOMAF. A l’horizon 2020, ce sont 5 000 métiers à tisser qui seront produits par des artisans burkinabè membres de la CMA-BF et repartis à 500 associations  sur le territoire national.  A cet effet, les démarches auprès des potentiels partenaires se poursuivront en vue de boucler le gap de financement restant à rechercher pour l’acquisition des 2 850 autres métiers à tisser. Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat

Prévention et gestion des conflits et crises communautaires: le Premier ministre échange avec les gouverneurs sur la gestion des conflits

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Le Premier ministre a tenu une rencontre d’échanges avec les chefs de circonscriptions administratives ce 13 août 2019 à Ouagadougou. Christophe Dabiré a transmis aux gouverneurs les instructions et les orientations du gouvernement sur la gestion des circonscriptions administratives en général et des conflits en particulier. Le Burkina Faso est depuis 2015 en proie aux attaques terroristes récurrentes. Une situation accentuée ces dernières temps avec la recrudescence de conflits communautaires, causant de nombreuses pertes en vie humaine mais aussi d’énormes dégâts matériels et d’importantes vagues de déplacés internes. Pour le ministre Siméon Sawadogo de l’Administration territoriale de Décentralisation et de la Cohésion sociale, « cette situation qui met à rude épreuve les valeurs ancestrales de notre société telles que la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la solidarité communautaire vient rappeler l’impérieuse nécessité de renforcer les actions tendant à garantir l’unité nationale et à empêcher l’effritement du tissu social en vue de favoriser un développement durable. »C’est pourquoi il salue la tenue de cette rencontre échange du Premier ministre avec les gouverneurs et hauts commissaires et dont l’objectif est de permettre aux chefs de circonscriptions administratives de recueillir les instructions et les orientations du chef du gouvernement sur la gestion des circonscriptions administratives en général et des conflits en particulier.   « La situation dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui commande que nous ayons un contact avec ceux qui sont dépositaires de l’autorité de l’Etat sur le terrain », a dit d’emblée le Premier ministre, Christophe Dabiré. Pour lui, les gouverneurs et les hauts-commissaires doivent être au premier rang, pour essayer d’apaiser la situation sur le terrain, lorsque des conflits se déclenchent, en attendant que le gouvernement intervienne. Cette rencontre sera également mis à profit pour échanger sur les difficultés qu’ils rencontrent, les méthodes qu’ils utilisent pour prévenir les conflits et faire en sorte que de plus en plus, le vivre-ensemble revienne. Déjà, pour le ministère en charge de la Cohésion sociale, de nombreuses actions seront entreprises. Au nombre de ces actions figurent l’élaboration en cours de la stratégie nationale de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent et la mise en place dans les prochains mois d’une stratégie nationale de promotion de la cohésion sociale. Par ailleurs, un important programme de tournées de sensibilisation sur la question de la cohésion sociale sera mis en œuvre sur tout le territoire national par une équipe interministérielle avec l’appui des partenaires techniques et financiers et des leaders de la société civile. Au terme des échanges, tous attendent des propositions d’actions concrètes pour contribuer à sortir le Burkina Faso de cette situation difficile. Y. Alain Didier Comapaoré

JT de 13h du 13 août 2019

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Meeting international d’athlétisme de Ouagadoudou: le Burkina se taille 6 médailles d’or sur 9

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Le meeting international d’athlétisme de la ville de Ouagadougou (MIAVO) tenu le vendredi 9 août 2019 au stade du 4-août a connu la participation de 4 pays voisins et une cinquantaine d’athlètes. Le Burkina s’en sort bien avec 6 médailles d’or sur 9 possibles. Pour une compétition test, s’en est une pour les athlètes burkinabè et de la sous-région qualifiés pour les Jeux africains de Rabat au Maroc. En effet, lors du meeting international d’athlétisme de la ville de Ouagadougou (MIAVO), le Burkina a raflé 6 médailles d’or sur 9. Mariam Bancé est la première à offrir une médaille d’or au Burkina après sa victoire au 100 m dames en 11″89. La Ghanéenne Agyamnag Katé et Fatoumata Koala complètent le podium dans cette catégorie. Au 200m Agyamnag Katé tient sa revanche en 23″80 devançant Mariam Bancé sur la ligne d’arrivée contre 24″11. Rokia Fofana ferme la marche du podium. La 2e médaille d’or burkinabè est venue de Salam Ouédraogo au 110 haie avec une performance de 15″17. Khaled Ouédraogo et Abdramane Simporé sont respectivement 2e et 3e de la discipline. Au 400m haie, le record du meeting qui est de 52″07 n’a pas été battu, la médaille d’or de l’épreuve 2019 Irené Bado, n’ayant fait que 53″22. Le Malien Gaoussou Coulbaly avec ton temps de 54″57 est 2e et Abdramane Simporé 3e en 56″83. Au 100m garçons, le Ghana ne laisse aucune chance au Burkina. Benjamin Azamati coiffe sur la ligne d’arrivée Idrissa Compaoré en 10″42. Pierre Claver Kamelan de la Côte d’Ivoire termine 3e. En saut en hauteur dames Fatoumata Zoungrana en 1,76m est maîtresse de la catégorie et s’adjuge l’or. Au niveau du lancé des disques l’or est revenu au Béninois Romairnio Houndehadj avec un jet de 41,71m. Il est suivi de Kambou Sié et de Edji Compaoré. Pour le DTN de la fédération burkinabè d’athlétisme Missiri Sawadogo ce meeting est un pari gagné et il remercie la mairie de Ouagadougou pour le soutien. Pour lui, c’est un bon test pour les athlètes à l’orée des jeux africains de Rabat. « Le Burkina pourra mieux faire que Brazza 2015 quand on s’en tient aux minimas réalisées par nos athlètes » a rassuré le DTN. Au terme de la compétition le Burkina se classe 1er avec 6 médailles d’or, suivi du Ghana 2 médailles d’or et le Bénin ferme la marche avec une médaille d’or. Y. Alain Didier Comparé    

Jt de 20h du 12 Août 2019

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Jt de 13h du 12 Août 2019

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Jt de 19h du 12 Août 2019

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