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FAC 2015: le vœu de Stéphane KOFFI exaucé

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La 10ème édition de l’émission Faso Academy a livré son verdict ce Vendredi nuit à la salle de spectacle Jean Pierre GUINGANE de Ouagadougou. Les candidats Laeticia YELKOUNI, Alix NASSA de Ouagadougou, Stéphane KOFFI de Manga, Ben OUEDRAOGO de Dori et Cendrine DIENE de Kaya étaient pour la dernière fois devant le jury, avec l’ambition de remporter le trophée tant convoité.

Au finish, c’est Stéphane KOFFI qui brandira le trophée sous  les applaudissements du public. Avec une moyenne de 17, 32/20, il remporte  la somme de 3 millions et une motocyclette offertes par la RTB. Seydoni Production s’engage à lui produire un album de 10 titres d’une valeur de 5 millions de FCFA.

Laeticia YELKOUNI est classée 2ème avec la note de 16,88/20. Elle empoche 1 million. Quant à Cendrine DIENE, elle arrive 3ème avec la moyenne de 14,42/20 et gagne 500 mille FCFA. Alix NASSA obtient également la même note et le jury a décidé de lui attribuer la 4ème place.  Ce qui lui permet de recevoir 300 mille FCFA. Enfin, Ben OUEDRAOGO couronne le classement en occupant la 5ème place. Avec 14,20/20, il retourne à Dori avec la somme de 200 mille FCFA.

Le prix du public a été décerné à Laeticia YELKOUNI. 3173 personnes l’ont votée, ce qui lui donne droit à une motocyclette offerte par TELMOB.

Les  trois premiers académiciens auront droit à une formation en musique, accordée par un institut de la place.

Protestations estudiantines face à la fermeture des cités: le SYNADEC se désolidarise

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Après le bras de fer entre les étudiants et les responsables du CENOU, le SYNADEC prend position.  Dans un communiqué, le Syndicat National Autonome des Enseignants Chercheurs du Burkina Faso (SYNADEC-BF) a déploré la manière forte utilisée par les occupants des cités universitaires pour se faire entendre.

« Les hommes désirent les bons princes et supportent les autres tels qu’ils sont. Se conduire autrement, c’est souvent se perdre et perdre également son pays », Machiavel

De plus en plus le mode de contestation du pouvoir et de l’ordre établi passe par la violence. Quand le pouvoir en place donne les apparences d’une figuration au sommet de l’Etat, des individus font voler en éclat la cité entendue comme une communauté politique de citoyens et font renaître l’état de nature qui sommeille en eux.

La fascination actuelle pour la violence est sans aucun doute l’indice d’une forme de cruauté fondamentale et radicale qui s’origine dans cet état naturel de l’homme. La communauté politique qui est selon Hobbes la garantie nécessaire et absolue contre les agressions des individus les uns envers les autres et envers le bien public perd le ressort moral qui fonde le droit de la coexistence pacifique.

Saccage de biens publics, prise d’otages, vandalisme, etc., sont les principaux mécanismes de la violence dans nos cités universitaires depuis ces trois dernières années.

Dans la crise actuelle, les étudiants ont commis l’infraction de forcer des portes, de les ouvrir sans les forcer (ce qui signifie que soit, ils détenaient les clés par devers eux, soit ils les avaient dupliqués, soit enfin ils disposaient de clés passe-partout). Dans tous les cas de figures, il s’agit de violations de la réglementation en vigueur.

Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, toutes les composantes sociales qui y ont pris part ont désormais voix au chapitre et l’expriment sans coup férir.

Il n’y a plus de situation exceptionnelle qui vaille que certaines composantes de la société fassent ce nécessaire sursaut patriotique pour garantir le minimum de paix, afin de réussir le modèle de démocratie qu’ensemble hommes et femmes, vieux et jeunes construisent et qui fascine bien d’autres peuples sur le continent et dans le monde entier.

Le sursaut patriotique est un devoir qui s’impose à tout citoyen quand la nation est en danger. Les insurgés de Kossodo n’ont pas intégré ce devoir citoyen dans leurs préoccupations.

Si, pour l’instant nous n’avons aucune preuve qu’il existe un lien entre le putsch avorté et l’attitude actuelle des étudiants. Si nous n’avons pas la preuve d’une quelconque manipulation, en dehors évidemment de la stratégie de tisser des alliances pour se couvrir contre l’immanquable férule judiciaire, nous pouvons au moins affirmer que les faits impunis produisent des récidives.

En décembre 2014, les élèves professeurs de l’IDS ont forcé la main du ministre pour limoger le Directeur Général et la Secrétaire Générale. Le succès a été si éclatant qu’il est tentant de le rééditer afin de s’assurer qu’on détient le pouvoir.

La réédition du même exploit consolide ce pouvoir conquis dans la violence et par la violence. Mais les étudiants en décidant d’agir contre l’ordre établi ont décidé de « se perdre et de perdre également le pays ». Qui y gagne dans cette violence qui fait reculer les échéances de la reconstruction nationale ? Ce qu’on gagne vaut-il le capital qu’on perd dans une contestation aussi idiote que le coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré ?

Point n’est besoin de revenir sur les récits des événements largement racontés par les différents protagonistes, récits d’ailleurs contradictoires qui en disent long sur le dialogue des sourds. Rappelons néanmoins quelques faits.

Le Directeur du Centre Régional des œuvres universitaires (CENOU) du Centre chargé de la gestion des cités, dans un communiqué en date du 20 mai 2015 et rappelé le 25 juin 2015, diffusée largement dans les cités, portait à la connaissance des étudiants que la réouverture des cités et restaurants universitaires est fixée au jeudi 1er octobre 2015.

Entre le 25 et 30 septembre de chaque année, se tient la commission d’attribution et de réattribution des chambres aux étudiants. Avec la tentative du coup d’Etat, qui a déclenché la grève générale de tous les services publics et privés du pays, cette commission n’a pu se tenir. Quand les étudiants arrivent pour intégrer le 1er octobre la cité, le gouvernement avait repoussé la rentrée universitaire au 8 octobre.

Pour éviter que les étudiants déjà présents sur les lieux dorment en plein air, le Directeur général du CENOU donne des instructions au Directeur régional pour les loger dans un bâtiment affecté comme cité de vacances, en attendant qu’à partir du 5 octobre ils remplissent les formalités pour une intégration de la cité le 6 octobre.

Les étudiants refusent et optent pour la méthode forte. Non seulement ils intègrent de force la cité, mais ils vident les agents des bureaux de la direction générale et de la direction régionale et confisquent les clés. Ces agents se mettent en grève illimitée et risquent de ne pas avoir leurs salaires à la fin de ce mois parce que l’agence comptable est dans l’impossibilité de les traiter.

Or, parmi les insurgés, beaucoup perdent leur droit d’admission en cité universitaire et de nouveaux étudiants, en particulier les nouveaux bacheliers arrivant des provinces et même de la diaspora étaient éligibles. Par ce coup de force, ils entendent s’imposer à l’autorité dans l’occupation des chambres en cité et privent du coup leurs camarades les plus vulnérables parce que les plus nouveaux de bénéficier de ces œuvres sociales.

Retenons que les étudiants n’ont pas voulu comprendre qu’il y a eu une situation exceptionnelle créée par les putschistes du RSP et que tout le pays a été paralysé par le soulèvement de résistance ; que la nation tout entière était préoccupée par le retour au calme et à la stabilisation des institutions.

Ils peuvent peut-être comprendre, mais il faut avoir expliqué longuement, des heures durant sans la certitude qu’eux et l’administration, cette hydre qui les empêche de tourner en rond, puissent tomber sur un accord.

Leur droit, qui est loin d’être prouvé pour la plupart des contestataires, passe pourtant avant tout. Sur les presque 90 000 étudiants des universités publics, le problème de quelques 300 qui ont vandalisé la cité de Kossodo doit-il paralyser tout le pays ?

La crise actuelle révèle que les atermoiements de l’autorité tue le pouvoir de l’autorité. Or, il faut à l’autorité la force pour faire régner l’ordre. Hobbes rappelle d’ailleurs qu’il n’y a « pas de communauté politique sans une violence qui la fonde et la soutienne.

De manière primordiale, l’ordre institué dans les communautés humaines constitue une garantie contre la violence originelle de la mort ».

L’autorité doit donc savoir que contre la violence de désordre, il doit recourir à la violence légale. Contre la violence du RSP par le coup d’Etat, c’est le peuple entier qui lui a opposé sa violence légitime. Et il fut démantelé et supprimé. Pour ce cas isolé, on n’a pas besoin que le peuple tout entier se soulève. Il appartient à l’autorité de s’imposer pour que revienne le calme.

Le SYNADEC

  • Condamne fermement la méthode utilisée par les étudiants pour réintégrer les cités universitaires.
  • Invite le ministre des enseignements à affirmer son autorité en prenant toutes les dispositions pour que les cités illégalement et anarchiquement occupées soient libérées.
  • Exige du gouvernement de la transition la restauration de l’autorité de l’Etat dans toutes les universités, instituts, écoles supérieures et écoles professionnelles afin d’amener chacune de leurs composantes à s’y tenir à la place qui est la sienne et d’y rasséréner les esprits.
  • Appelle à la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans la crise des cités universitaires et sanctionner les fauteurs de trouble à la hauteur de leur forfait. La sécurité à l’intérieur des campus universitaires en dépend.

Fait à Ouagadougou le 22 octobre 2015

Pour le SYNADEC

Le Bureau national

 

Procès affaire fraude aux concours directs : les 23 accusés « solidairement condamnés »

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Le verdict du procès des 23 inculpés pour fraude et complicité de fraude aux concours directs de la fonction publique, session 2015,est tombé ce vendredi 23 octobre 2015, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Les 23 inculpés ont tous été solidairement condamnés par le tribunal dans la présente affaire.

6 prévenus, reconnus coupables de fraudes, ont été condamnés à 12 mois d’emprisonnement ferme et 500 000F d’amende. 16 autres personnes ont été condamnées à 6 mois d’emprisonnement ferme et 150 000Fd’amende pour complicité.
Une seule personne a écopé de 6 mois d’emprisonnement et 500 000 F d’amende, assortis de sursis.
Le tribunal en dernier lieu leur donne la possibilité de faire appel dans les quinze jours qui suivent s’ils ne sont pas satisfaits de la décision.
                                                       Le Service d’information du Gouvernement

Les députés offrent 4 millions de francs aux médias burkinabè victimes du coup d’Etat manqué

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Jean Claude MEDA recevant les 4 millions de FCFA

Le Conseil National de la Transition (CNT) a remis, vendredi 23 octobre 2015, un don de 4 millions de FCFA aux médias victimes du coup d’Etat manqué perpétré par l’ex Régiment de Sécurité Présidentielle le 16 septembre. Le don a été réceptionné par le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) au nom des organisations professionnelles des médias.

CNT meda 640Ce geste représente « l’expression de la compassion » des députés à l’égard de la presse, qui « a été une victime majeure, voire ciblée des putschistes », a confié Honoré NOMBRE, premier vice-président du CNT. Il a précisé qu’il s’agit d’une « contribution volontaire » des députés.

CNT famille foto 640Recevant le don au nom des bénéficiaires, Jean Claude MEDA, président du Comité de pilotage du CNP-NZ, a estimé que l’acte du CNT est un soutien à la liberté de presse. Un don qui « sera utilisé à bon escient », a-t-il indiqué.

Aboubakar SANFO

Démission et révocation de SG de ministères: Controverse lance le débat ce Jeudi 22 Octobre

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Après plus d’un mois de suspension, en raison de la parenthèse du coup d’Etat, l’émission de débat contradictoire revient sur la RTB. Ce soir, les démissions et révocations des responsables soupçonnées d’avoir soutenus le régime putschiste du CND.

Depuis leur participation à la rencontre de l’éphémère CND le Conseil National de la Démocratie, les secrétaires généraux des ministères sont sur la sellette. Des voix s’élèvent pour demander leur démission pure et simple. La polémique enflamme sur la légitimité de ces manifestations. La participation à une rencontre, peut-elle être considérée comme soutien? Controverse lance le débat ce Jeudi 22 Octobre à partir de 21h.

Autour de Fousséni KINDO, les invités:

  • Maitre Hervé KAM du Balai Citoyen;
  • Docteur Abdoul Karim SANGO, juriste et politologue;
  • Ali SANOU, Sécretaire Général du MBDHP;
  • SEYDOU OUEDRAOGO, Président du CCEB.

 

 

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du 22 octobre 2015

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,le jeudi 22 octobre 2015, en séance extraordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à une nomination et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts particuliers de l’Institut des hautes études internationales aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté trois (03) rapports.

Le projet de loi porte autorisation de ratification de l’accord de financement conclu entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement.

D’un montant d’environ 23 milliards de francs CFA, ce financement, d’une durée de quatre (04) ans, vise l’amélioration du service public dans les ministères en charge de la Justice, de la Fonction publique et de l’Education nationale.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des Statuts particuliers du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

L’adoption de ce décret permet de doter le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) de nouveaux statuts, conformément à la loi N° 010-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et au décret N° 2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des fonds nationaux.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social aux dispositions du décret N° 2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des fonds nationaux.

Le troisième rapport est relatif à l’appel d’offres ouvert pour les travaux de construction de soixante un (61) collèges d’enseignement général (CEG) réduits dans les treize (13) régions du Burkina Faso au profit du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA).

Le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés aux entreprises suivantes :

  • lot 01 : infructueux pour absence d’offres conformes ;
  • lot 02 : ENTREPRISE COMPAORE MAHAMADI (ECM), pour un montant de cent soixante millions cinq cent douze mille sept cent quatre-vingt-quinze (160 512 795) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 03 : infructueux pour absence d’offres conformes ;
  • lot 04 : GROUPEMENT EKS SA/SOGEDIM, pour un montant de cent soixante-dix-huit millions cinq cent cinquante-neuf mille six cent quatre-vingt-dix (178 559 690) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 05 : ESO.COM-BTP, pour un montant de quarante-neuf millions cent dix mille trois cent soixante-dix-neuf (49 110 379) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • lot 06 : GROUPEMENT YIDIENNE/SOYIS, pour un montant de quarante-sept millions huit cent quatre-vingt-quinze mille cent trente-cinq (47 895 135) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • lot 07 : GROUPEMENT YIDIENNE/SOYIS, pour un montant de quatre-vingt-dix-neuf millions sept cent cinquante-cinq mille six cent quatre-vingt-trois (99 755 683) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 08 : GESEB, pour un montant de cent quarante un millions deux cent dix-neuf mille trois cents (141 219 300) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 09 : E.K.K, pour un montant de cent trente-six millions deux cent mille cinq cent soixante (136 200 560) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 10 : PHOENIX, pour un montant de deux cent quatre millions quatre-vingt-quatre mille trois cent dix-huit (204 084 318) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • lot 11 : TECHNIBAT BTP, pour un montant de cent trente-huit millions neuf cent cinquante-trois mille six cent vingt un (138 953 621) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 12 : ESSAF, pour un montant de cent douze millions neuf cent quatre-vingt-onze mille neuf cent quatre-vingt-treize (112 991 993) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 13 : BETHEL, pour un montant de deux cent quarante-neuf millions cent quatre-vingt-quinze mille soixante-treize (249 195 073) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • lot 14 : GROUPEMENT EKS SA/SOGEDIM, pour un montant de cent soixante-dix-huit millions cinq cent cinquante-neuf mille six cent quatre-vingt-dix (178 559 690) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 15 : BETHEL, pour un montant de cent quarante-neuf millions cinq cent dix-sept mille quarante-quatre (149 517 044) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 16 : EGCP, pour un montant de cent quatre-vingt-treize millions cent quarante-trois mille quatre cent trente-trois (193 143 433) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • lot 17 : SAHEL CONSTRUCTION, pour un montant de cent quarante-quatre millions sept cent quatre-vingt-seize mille trois cent quarante-six (144 796 346) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • lot 18 : EDHC, pour un montant de cent quatre-vingt-onze millions cent quatre-vingt-treize mille quarante-neuf (191 193 049) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • lot 19 : infructueux, pour absence d’offres conformes ;
  • lot 20 : BURKIMBI CONSTRUCTION, pour un montant de deux cent soixante-huit millions cinq cent quatre mille six cent cinquante-huit (268 504 658) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.

Le montant total des attributions s’élève à deux milliards six cent quarante-quatre millions cent quatre-vingt-douze mille sept cent soixante-sept (2 644 192 767) francs CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget CAST/FSDEB, gestion 2015.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, CHARGE DES RELATIONS AVEC LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un décret.

Le projet de loi porte régime juridique de la publicité au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à réformer le droit de la publicité au Burkina Faso, en vue de libéraliser et professionnaliser le secteur, de renforcer la régulation et l’appui de l’Etat et de mieux protéger les consommateurs.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

Le décret porte modification des statuts de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la relecture des statuts de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

Les nouveaux statuts visent à assurer une meilleure représentativité de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso dans les milieux d’affaires et à garantir un choix démocratique libre et transparent des membres consulaires ainsi que ceux du bureau consulaire.

L’adoption de ce rapport permet de doter la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de nouveaux statuts lui permettant de remplir convenablement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte statuts particuliers des Centres hospitaliers régionaux du Burkina Faso.

Le deuxième décret porte statuts particuliers du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Le troisième décret porte statuts particuliers de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).

L’adoption de ces décrets vise à conformer les statuts des Centres hospitaliers régionaux, du Centre national de transfusion sanguine et de l’Ecole nationale de santé publique aux dispositions de la loi N° 010-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et du décret N°2014-615/PRES/PM/MEF/MS du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de Santé.

I.6. AU TIRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’apurement partiel des arriérés de contribution de notre pays au budget de l’Ecole africaine de métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) à Lomé au Togo.

Le Conseil a marqué son accord pour l’apurement des arriérés de contribution de notre pays.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un décret portant fixation des modalités de gestion des logements administratifs dévolus aux communes dans le domaine de l’éducation nationale.

L’adoption de ce décret permet de doter les collectivités territoriales de référentiels de gestion des bâtiments administratifs dans le domaine de l’éducation nationale.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant statuts particuliers du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré, aux dispositions de la loi N° 10-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statuts général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création et érection du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) et l’adoption de ses statuts particuliers.

L’adoption de ces décrets permet la création du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso et son érection en établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique, conformément aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant modification des statuts de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

L’adoption de ce décret vise à conformer l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication, aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation de la 28ème édition du Tour du Faso, sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso.

Cette édition qui se tiendra du 29 octobre au 8 novembre 2015, sur une distance de course de 1306,700 km, connaîtra une participation record de treize (13) pays à savoir, l’Algérie, l’Allemagne, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Erythrée, le Gabon, la Hollande, le Mali, le Maroc, la République Démocratique du Congo, la Suisse et le Burkina Faso avec trois équipes.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier à prendre les dispositions idoines pour une bonne organisation de cette édition.

II. COMMUNICATIONS ORALES

Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 13ème édition de la Journée africaine de la médicine traditionnelle, le 24 octobre 2015 à Ouagadougou, sous le thème « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ».

Cette édition, placée sous le haut patronage de sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, a pour objectifs de renforcer la visibilité du secteur de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle, d’améliorer la cohésion entre les acteurs, de renforcer la collaboration entre les agents de la médecine conventionnelle, les tradipraticiens de santé et les autres acteurs, d’insuffler une dynamique au secteur.

III. NOMINATIONS

NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Madame Sondouwaga Ramatou SAWADOGO/WINDSOURI, Mle 96 953 R, Médecin de santé publique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de la santé du Nord.

Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil
National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement

Frédéric A.K. NIKIEMA

 

sourire du jour du 22 octobre 2015

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patronyme du 22 octobre 2015

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sémenticité du 22 octobre 2015

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Fédérations sportives burkinabè : finis les sièges mobiles

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Le ministre des Sports et des Loisirs, le Col David KABRE a procédé à l’inauguration des sièges des fédérations sportives dans l’après-midi du 21 octobre 2015 à Ouagadougou. Située à l’ex immeuble qu’occupait l’ambassade de l’Allemagne à Ouagadougou, juste à l’ouest du grand marché de la capitale, cette infrastructure vient à point nommé selon les bénéficiaires. Ils estiment qu’elle permettra aux différentes fédérations de se regrouper dans une même enceinte, de mieux garder leurs archives et surtout d’éviter les sièges mobiles. Cette inauguration a été précédée d’une remise de matériels roulants, immobiliers et informatiques d’une valeur de 110 millions de FCFA aux structures déconcentrées dudit ministère.

Federations-sports2

Avant la date du 21 octobre 2015, elles étaient toujours nombreuses les fédérations sportives au Burkina qui n’avaient pour siège que le « sac » de leurs présidents. Cette triste réalité relève désormais du passé ! En effet, soucieux du bon fonctionnement de ces associations sportives, le ministère des Sports et des Loisirs a doté chacune d’elle d’un siège dans un seul et même immeuble.

Pour le ministre David KABRE, « c’est l’optique de mettre les structures sportives dans les meilleures conditions pour optimiser les résultats sportifs que mon département a acquis cet immeuble pour servir de sièges aux fédérations sportives » dit-il.

listes DSC_0117Pour le chef du département des Sports, cette inauguration des sièges marque le début d’un processus de modernisation et de professionnalisation des différentes organisations sportives. C’est pourquoi, tout naturellement, il leur a demandé d’en faire un bon usage.

A ces bureaux, s’ajoutent une salle de préparation physique à même de répondre aux préoccupations et aux doléances des sportifs dans le cadre de leurs entrainements et de leurs préparations aux différentes compétitions internationales.

Y. Alain Didier COMPAORE