Retour de la paix au Burkina : le Ministre de la solidarité nationale salue le travail fait par la FAIB
Remercier la fédération des associations Islamiques du Burkina (FAIB) pour ses messages de paix pour le retour de la stabilité au Burkina, la féliciter pour le travail déjà abattu et l’encourager à redoubler d’efforts, tel a été le message du ministre de la solidarité nationale du Burkina. C’était au cours d’une visite de courtoisie ce jeudi 7 juillet au siege de la FAIB.
Pour le ministre Lazare Windlassida Zoungrana , il fallait cette rencontre parce que nous savons tous que “l’islam est une religion de paix et de solidarité.” “Comme vous le savez, la solidarité a toujours été une pratique chez cette communauté que ce soit en temps de paix ou en temps d’urgence. Aujourd’hui, notre pays, traverse des difficultés sérieuses et il est tout à fait normal pour nous de venir prendre des conseils auprès de ces dirigeants, mais également leur dire que nous devons redoubler d’efforts dans la prière également pour faire la promotion de la solidarité à tous les niveaux “ a-t-il dit.
Au cours de cette rencontre, le ministre a aussi ajouté que le message véhiculé par la faîtière est en train d’avoir des retombés positives. Il en veut pour preuve, les distinctions des Burkinabè à l’extérieur. Raison pour laquelle, le ministre a saisi l’occasion pour inviter la FAIB à venir partager ce qu’ils ont sur le cœur à un panel qui aura lieu très prochainement.
Satisfait par l’idée même de cette visite, le président de la FAIB El Hadj Moussa Koanda a dans un premier temps salué la démarche du gouvernement avant de rassurer le ministre de l’entière disponibilité de la faîtière à accompagner les autorités actuelles.
En rappelle la FAIB, est une faîtière qui regroupe plus de 300 associations islamiques qui mènent entre autres activités des activités religieuses, spirituelles, éducatives.
Lutte contre la fraude : la CNLF veut renforcer la protection de la propriété intellectuelle
La fraude frappe le milieu artistique et créatif au Burkina Faso. La Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude (CNLF) veut prendre le taureau par les cornes. Au cours de sa première session ordinaire de l’année 2022, elle a réuni des acteurs intervenant dans le domaine des œuvres de l’esprit, pour parler de propriété intellectuelle et de son respect.
Récemment, la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude a saisi à peu près 2000 livres contrefaits. Les œuvres musicales, architecturales, cinématographiques, les peintures, les sculptures, les photographies, les plans, les dessins, sont autant d’œuvres prisées par les fraudeurs. Selon Victor Ilboudo, coordonnateur de la CNLF, la fraude est une infraction qui a des conséquences qui se ressentent notamment sur le plan fiscal, commercial. « Et c’est aussi une concurrence déloyale sur le marché » renchérit-il.
Pendant cette première session ordinaire, la CNLF a pris l’initiative d’informer et de sensibiliser les administrations publiques intervenant dans la lutte contre la fraude et tous ceux qui interviennent dans le domaine de la propriété. Ce sont notamment les inventeurs, les producteurs, les importateurs, les déclarants et les commerçants qui vont se familiariser avec les fondamentaux des droits de la propriété intellectuelle.
Cette session ordinaire se tient avec l’appui du Bureau Burkinabè des droits d’Auteurs. En tant que structure de défense des intérêts des auteurs d’œuvres artistiques et littéraires, le BBDA va dispenser des modules de formation aux participants.
Il faut rappeler que les sessions qu’organise la CNLF visent à débattre de thèmes et sujets en lien avec la fraude pour mieux la combattre.
Marie Laurentine Bayala
Travail décent au Burkina : les acteurs de la CCNIT planchent sur les normes internationales du travail
Le Vice-président de la Commission consultative relative aux Normes internationales du Travail (CCNIT), Casimir Kaboré a ouvert les travaux de la 1re session ordinaire de ladite commission au titre de cette année, ce jeudi 7 juillet, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre vise, d’une part, à recueillir les avis des membres sur la ratification de la convention 94 sur les clauses de travail et d’autre part à présenter le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 110e session ordinaire de la Conférence internationale du Travail tenue du 27 mai au 11 juin dernier à Genève.
« Faire du travail décent une réalité pour tous au Burkina à l’horizon 2027 ». C’est tout le sens de la tenue de cette 1re session ordinaire de la Commission consultative relative aux Normes internationales du Travail, a expliqué le vice-président de la CCNIT, Casimir Kaboré.
A l’en croire, cette session servira de cadre de dialogue social avec la politique sectorielle du gouvernement pour une meilleure prise de décisions. « Ce dialogue social permettra aussi aux organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs de discuter avec le gouvernement de toutes les questions en rapport avec l’OIT en vue d’émettre des avis pertinents susceptibles d’orienter l’autorité politique dans ses prises de décisions », a soutenu le vice-président Kaboré.
Avant de clore son propos, il a invité les participants à une pleine participation pour qu’au sortir de cette rencontre de travail, ils puissent « atteindre les résultats escomptés »
En rappel, la CCNIT est un cadre de concertation tripartite sur toutes les questions relatives aux normes internationales du travail. Sa création fait suite à la ratification par le Burkina de la convention n°144 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) de 1976 sur les consultations tripartites relatives aux normes du travail. Elle regroupe des représentants du gouvernement ( départements ministériels et institutions) et des partenaires sociaux ( employeurs, travailleurs).
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah