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Justice : le Tribunal de Grande Instance Ouaga II officiellement inauguré

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Le nouveau bâtiment du Tribunal de Grande Instance (TGI) Ouaga II

Le premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a procédé ce 18 mai 2021 à l’inauguration du Tribunal de Grande Instance Ouaga II situé à Rayongo, au secteur 48 de l’arrondissement 11 de Ouagadougou. Ce bâtiment de 65 bureaux a coûté plus de 3 milliards de francs CFA, construit sur fonds propre de l’État burkinabè.

Crée par la loi N°014-2014 du 08 mai 2014, le Tribunal de Grande Instance Ouaga II est le 26e du Burkina Faso. Construit sur un terrain d’une superficie d’un hectare huit cent (1ha 800), ce bâtiment R+2, extensible en R+4 a coûté 3.080.000.000 de francs CFA, entièrement financé par l’État burkinabè. Il est composé de 65 bureaux pour personnel, de 3 salles d’audience, d’une salle de réunion, d’une salle de scellés, d’une salle d’archives, d’une salle d’état civil, de 2 salles d’attente, de 3 salles serveurs et de 4 magasins.

Le premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré lors de la coupure du ruban symbolique

Dans son allocution, la ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux Victoria Kibora/Ouédraogo a expliqué que le TGI Ouaga II a une compétence territoriale et couvre les arrondissements 6, 7, 11 et 12 de la commune urbaine de Ouagadougou, ainsi que les communes rurales de Saaba, de Komsilga, de Koubri et la province du Bazèga.

La ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux Victoria Kibora/Ouédraogo

Pour elle, cette nouvelle juridiction nationale qui est habilitée à juger des crimes et des délits en lien avec le terrorisme. « Le tribunal va renforcer l’offre en matière de justice », a-t-elle soutenu.

«…relever les défis auxquels vous allez faire face »

S’adressant aux magistrats qui sont affectés dans la nouvelle juridiction, le président du Conseil supérieur de la Magistrature, Mazobé Jean Kondé les a invités à travailler avec abnégation, dans le traitement diligent des dossiers, tout en respectant les règles d’éthique et de déontologie du corps judiciaire. « Vous devez vous montrer capables de relever les défis auxquels vous allez faire face », leur a-t-il formulé.

Le président du Conseil supérieur de la Magistrature, Mazobé Jean Kondé

A l’issue de la visite des locaux du nouveau joyau, le premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré  a déclaré que sa présence à cette cérémonie d’inauguration, vise à donner un signal fort à l’ensemble du monde judiciaire, de la volonté affirmée du chef de l’Etat et du gouvernement, de travailler à la consolidation et au renforcement de l’état de droit dans notre pays.

Le premier ministre visitant les locaux du nouveau joyau

« La justice en est un des piliers, et un des piliers les plus importants », a-t-il souligné.

Les magistrats Sébastien Rapademnaba et Émile Zerbo installés

A l’issue de la cérémonie solennelle de la coupure du ruban, s’en est suivie l’installation officielle de deux magistrats, aux fonctions de président du tribunal et de procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga II.

Les deux magistrats Sébastien Rapademnaba (à g.) et Émile Zerbo officiellement installés

Il s’agit respectivement de Sébastien Rapademnaba et de Émile Zerbo. Ils ont la lourde charge de faire de ce tribunal, une juridiction de référence. Ces deux magistrats installeront à leur tour, les 13 magistrats et les greffiers en chef.

Les officiels ont posé pour la postérité

En rappel, le Tribunal de Grande Instance Ouaga II est situé à Rayongo, au secteur 48 de l’arrondissement 11 de Ouagadougou.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

 

JT de 19h du 18 mai 2021

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JT de 13h du 18 mai 2021

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Burkina Faso/ Société financière internationale : le leadership du président du Faso salué

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré s’est entretenu ce matin avec le président de la Société financière internationale(SIF), Makhtar Diop.

« Parler avec Son Excellence des questions économiques, c’est toujours un plaisir, parce qu’il les connaît très bien » dira M. Diop à sa sortie d’audience. « Nous avons discuté des possibilités d’investissements futurs de la SFI», ajoutera-t-il, mentionnant les chaînes de valeur dans le secteur agricole, la transformation du beurre de karité, de l’anacarde et les investissements dans le secteur de l’habitat.

Les secteurs de l’énergie, des mines et des réseaux ont également été au centre des échanges.

Direction de la communication de la présidence du Faso

 

Burkina Faso/Banque mondiale: renforcer le partenariat

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Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu une séance de travail ce matin avec le Directeur des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg.

Au cours de la séance, le chef de l’Etat a salué l’accompagnement de la Banque dans le financement des projets et programmes. Il a par ailleurs relevé les priorités qui seront celles du Burkina Faso pour les années à venir.

Il s’agit du renforcement de la démocratie et de la gouvernance administrative, de la réconciliation nationale, de la lutte contre l’insécurité, et de la résilience économique.

Direction de la communication de la présidence du Faso

 

MPP : le parti au pouvoir décrypte la situation nationale

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Le président du Mouvement du Parti pour le Progrès (MPP), Simon Compaoré (au milieu)

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a décrypté ce 17 mai 2021 la situation nationale au cours d’un point de presse. Les questions sécuritaire, sanitaire et de réconciliation nationale étaient entre autres les points abordés par le président du parti au pouvoir et ses camarades après les cent premiers jours du second quinquennat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Face à la presse, le président du Mouvement du Peuple pour le Progrès, Simon Compaoré a d’emblée jugé satisfaisant les cent premiers jours du second mandat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la date du 6 avril dernier. Pour lui, les 100 jours de ce second mandat sont « peu » pour faire un bilan.

La question de la réconciliation nationale, un des axes majeurs du programme présidentiel, est en train d’être traduit en acte par le ministre en charge de la question, Zéphirin Diabré. Et à cet effet, Simon Compaoré a indiqué d’allaque Zéphirin Diabré a entrepris des consultations tous azimuts pour réussir sa mission à lui confiée.

Et dans cette optique, le MPP dit avoir déjà entrepris des réflexions et les conclusions seront versées au dossier à titre de contribution.

S’agissant de la réforme des examens scolaires qui soulève « une levée de boucliers chez certains élèves», les conférenciers du parti au pouvoir disent « ne pas inverser les rôles », mais «  que chaque acteur joue sa partition dans l’intérêt supérieur de l’éducation burkinabè afin que les examens de fin d’année se déroulent dans les conditions qui satisfassent toutes les parties ».

Les hommes de médias face aux conférenciers du parti au pouvoir

Le MPP regrette le regain de terreur ces derniers temps et invite le gouvernement à poursuivre ses efforts dans le renforcement des capacités opérationnelles des FDS et des VDP  auxquels le parti réitère ses encouragements.

Simon Compaoré et ses camarades ont appelé les Burkinabè à « s’approprier comme reflexe les consignes contre la propagation du coronavirus au Burkina ».

Le président du parti au pouvoir a confié que des camarades ont été sanctionnés (suspendus ou exclus) pour manquement graves aux textes fondamentaux du parti.

Avant de clore le point de presse, Simon Compaoré a tranché sur la réaction du président du Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo en lien avec la question de la mosquée de Pazani.. Pour lui, la gestion du conflit est terminée. Avant de préciser que les propos de Ablassé Ouédraogo sont de nature à « jeter de l’huile sur le feu alors que les choses étaient en train petit à petit d’entrer dans l’ordre. Mais Dieu est grand. Dieu ne souhaite pas voir notre pays dans la tourmente. C’est pourquoi, il saura apaiser les coeurs et amener les uns et les autres à la raison» .

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

G5 Sahel: mini-sommet à Paris

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En marge du sommet de Paris sur le financement des économies africaines qui s’ouvre demain dans la capitale française, les chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel ont tenu un mini-sommet cet après-midi midi à l’hôtel Peninsula, à Paris, autour du président du Faso, doyen des chefs d’Etat de l’espace.

Les questions de sécurité, de développement et de financement ont été au centre des échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement. Mohamed Bazoum du Niger, Mohamed Ould el-Gazouani de la Mauritanie, le président de la transition malienne Bah N’Daw et le premier Ministre du Tchad Pahimi Padacké Albert ont saisi l’opportunité de cette rencontre, pour dégager des positions communes sur la problématique du financement des économies africaines, en cette période de crise sécuritaire au Sahel et de pandémie de la COVID-19.

« La rencontre que nous avons eue cet après-midi à été une occasion pour nous, de faire le point de la situation au Tchad. Nous avons pu constater aussi, que malgré les différentes opérations communes menées sur le terrain, nous n’avons pas encore véritablement réussi à donner une grande estocade au terrorisme dans notre sous-région », dira le président du Faso à la presse. Pour lui, il y a une nécessité de revisiter le mode opératoire du G5 Sahel, pour plus d’efficacité.

Direction de la communication de la présidence du Faso.

 

JT de 19h du 17 mai 2021

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