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JT de 19H du 24 septembre 2020

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75e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies: allocution du Président du Faso

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Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a prononcé ce jour une allocution à l’occasion de la 75e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
Ouagadougou /New York, 24 septembre 2020.
Monsieur le Président
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Distingués délégués
Mesdames et Messieurs
Monsieur le Président, votre brillante élection à la présidence de la 75ème session de l’Assemblée générale m’offre l’agréable occasion de vous adresser mes vives félicitations ainsi que celles de ma délégation.
Monsieur le Président sortant, Cher Professeur Tijjani Muhammad BANDE
Lorsque vous accédiez à la présidence de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies au titre de l’Afrique, nous étions bien loin de nous imaginer que notre Organisation, et au-delà d’elle, le monde entier, connaitrait une crise sanitaire aussi profonde que celle de la Covid-19.
Face à cette situation imprévisible, vous avez su avec votre équipe, vous adapter aux nouvelles exigences et relever les défis qui étaient les vôtres pour assurer la continuité des activités et le fonctionnement de l’Assemblée Générale.
Monsieur le Secrétaire Général
Le 22 janvier dernier, vous avez présenté devant l’Assemblée Générale vos priorités 2020, en identifiant ce que vous avez appelé les quatre  »cavaliers de l’apocalypse » que sont les tensions géostratégiques mondiales, la crise climatique  »existentielle », la méfiance croissante des peuples partout dans le monde et le  »côté obscur » du monde numérique.
Malheureusement moins de deux mois après, un cinquième cavalier de l’apocalypse, très destructeur, la maladie à coronavirus est apparue et s’est s’ajouté aux quatre déjà identifiés. Depuis lors, vous vous êtes pleinement investi pour que l’ONU se mobilise pour faire face à la pandémie et à ses conséquences multidimensionnelles.
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Le 14 juin 2019 l’Assemblée générale des Nations Unies a, par la résolution 73/299, décidé de célébrer le 75e anniversaire de notre organisation commune sous le thème : « L’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme ». Mais avec la crise mondiale déclenchée par la pandémie de la Covid-19, le Président de l’Assemblée générale a complété le thème général de la célébration avec la mention « affronter la Covid- 19 grâce à une action multilatérale efficace ».
Ce thème qui sous-tend toutes les activités, réunions et conférences organisées par l’ONU en 2020, vient nous rappeler les raisons fondamentales de la création de notre organisation.
Pour la commémoration de cet anniversaire, nous aurions tous aimé être présents physiquement au Siège à New York, pour célébrer ensemble les valeurs prônées et défendues par les Nations Unies depuis sa création en 1945.
Malheureusement, la pandémie en a décidé autrement, rappelant la fragilité du monde et notre interdépendance.
Dès le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses premiers cas de Covid-19. Le Gouvernement a dû adapter ses actions aux réalités du moment, en prenant des mesures de quarantaine et de confinement des villes, et des restrictions diverses.
Monsieur le Président, distingués délégués,
La pandémie de la Covid-19, est une crise multidimensionnelle, risque d’anéantir tous les efforts en matière de développement dans de nombreux pays, surtout ceux touchés par les conflits.
C’est pourquoi, le Burkina Faso remercie le Secrétaire Général de l’ONU pour son appel mondial à la solidarité, lancé le 31 mars 2020. Cet appel a permis la mise en place d’un cadre mondial visant à favoriser une réponse intégrée et souple, pour tirer le meilleur parti de l’empreinte mondiale du système ONUSIEN.
Je saisis l’occasion pour saluer les mesures d’allègement de la dette en faveur des pays en développement, mais surtout pour lancer un appel pour son annulation pure et simple.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Il y a de cela quelques mois, la question de la criminalité organisée était essentiellement analysée sous le prisme de la lutte antiterroriste. Aujourd’hui, avec l’émergence de la pandémie de la maladie à coronavirus, il nous faut dorénavant tenir compte du triptyque, criminalité organisée-terrorisme – COVID-19.
Dans cette guerre contre le terrorisme dans la région du Sahel, je voudrais saluer le soutien et l’accompagnement de la communauté internationale, preuve s’il en était encore besoin que la lutte contre le terrorisme est une question de sécurité internationale.
Sur le volet purement militaire, on peut souligner des avancées notables dans l’action de la Force Conjointe du G5 Sahel et des troupes amies. Aussi, nous ne saurons passer sous silence, l’implication fort appréciable du Secrétaire général du Conseil de sécurité, et de l’Union européenne dans la révision, en février 2020, de l’accord technique entre l’Union Européenne, les Nations Unies et le G5 Sahel qui permet désormais d’étendre l’appui de la MINUSMA à la Force conjointe du G5 Sahel au-delà des frontières du Mali.
Cependant, il faut regretter que ladite Force n’ait toujours pas atteint le niveau opérationnel souhaité. Aussi voudrais-je réitérer notre appel au Conseil de Sécurité pour que cette Force soit placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et bénéficie d’un financement pérenne.
Je lance aussi un vibrant appel à tous les partenaires à soutenir activement la coalition internationale pour le Sahel créée en janvier 2020 à Pau en France.
Monsieur le Président
Distingués délégués
Dans notre lutte contre le terrorisme, des organisations ont accusé nos Forces de Défense et de Sécurité d’exactions et de violations des droits humains. Je voudrais ici réaffirmer que nos Forces de Défense et de Sécurité exécutent leurs missions dans le respect des droits de l’Homme, notamment le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique des personnes, tels que garantis par les instruments juridiques auxquels le Burkina Faso est partie.
Toutes les fois où les membres des Forces de Défense et de Sécurité ont été mis en cause par des accusations, des enquêtes ont été ouvertes afin de situer les responsabilités et de sanctionner les auteurs.
Je tiens à rassurer les partenaires du Burkina Faso et la communauté internationale, qu’en dépit de la modestie de nos moyens, les Forces de Défense et de Sécurité luttent contre le terrorisme avec professionnalisme, dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions.
En tout état de cause, le Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour relever les défis de la lutte contre le terrorisme, pour garantir la protection de ses populations et des réfugiés, et continuera à œuvrer pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, dans le respect des règles du droit international.
Dans ce sens, le 1er juillet dernier, mon Gouvernement a marqué son accord pour l’ouverture d’un bureau du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme au Burkina Faso.
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Au Burkina Faso, les électeurs iront aux urnes le 22 novembre 2020 pour les élections couplées, présidentielle et législatives. Toute la classe politique, majorité comme opposition, a décidé, de manière consensuelle, d’aller aux élections, en dépit de l’insécurité qui prévaut dans certaines régions du pays.
Je réaffirme l’engagement de mon gouvernement à organiser des élections transparentes, inclusives et apaisées. A cet effet, dès juillet 2019, j’ai institué un cadre de dialogue politique permanent avec l’ensemble des composantes de la classe politique burkinabè, pour lever les obstacles qui viendraient à se poser tout au long du processus.
Monsieur le Président
Distingués délégués
Au Burkina Faso, nous avons pris conscience très tôt de la nécessité de préserver l’environnement. Dans toutes nos politiques, les dispositions sont prises pour inverser la tendance de la dégradation de l’environnement, et assurer durablement la gestion des ressources naturelles.
Les tragiques inondations de ces dernières semaines dans notre pays et dans plusieurs pays du continent, viennent nous rappeler la nécessité d’avoir un engagement plus fort en faveur de l’approche multilatérale, incarnée par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Le Burkina Faso, pays contributeur de troupes qui accompagne les Nations Unies dans la recherche de la paix, a, malgré sa propre situation intérieure, déployé mille cent trente [1130] hommes dont un [01] bataillon et deux [02] unités de police constituée et soixante (69) postes individuels.
Je saisis l’occasion pour réaffirmer la disponibilité du Burkina Faso a toujours s’engager aux côtés des Nations Unies pour la recherche de la paix partout dans le monde par le déploiement de son personnel en uniformes et de ses experts judiciaires.
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Le monde dans lequel nous vivons fait peur car la paix et la sécurité internationales sont menacées au vu des tensions géostratégiques mondiales.
Aujourd’hui encore, les questions africaines sont les plus nombreuses dans l’agenda du Conseil de Sécurité.
La crise sécuritaire qui persiste dans la région du Sahel et dans le Bassin du Lac Tchad est une véritable préoccupation à laquelle il faut trouver des réponses, sachant que la situation créée en Libye en est une des causes.
C’est donc dire que le règlement de la crise politique en Libye est un des gages du retour de la paix dans ces régions. Aussi invitons-nous le Conseil de Sécurité à nommer le nouvel Envoyé spécial conjoint ONU/Union Africaine pour conduire les négociations.
Au Mali, nous appelons à un règlement de la crise politique, et à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, et soutenons les décisions de la CEDEAO, pour une transition civile.
Sur le dossier du Sahara Occidental, les avancées notables qui ont été enregistrées suite à la tenue des deux tables rondes de Genève entre l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le Polisario, méritent d’être consolidées. Et pour ce faire, le Burkina Faso souhaite la nomination du nouvel Envoyé Spécial pour poursuivre l’œuvre de son prédécesseur.
Sur la situation au Moyen Orient, et singulièrement sur le conflit israélo-palestinien, il y a véritablement lieu de relancer les efforts diplomatiques visant à mettre fin au conflit.
Au sujet du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis 1962, le Burkina Faso réitère son appel pour sa levée.
Le Burkina Faso félicite Cuba pour avoir su endiguer la pandémie, et, par solidarité internationale, a envoyé des centaines de médecins et personnels soignants dans plus de 35 pays à travers le monde en réponse à des demandes d’aide immédiate.
Monsieur le Président
Distingués délégués
Soixante-quinze ans après sa création, et après plus de 20 ans de négociations intergouvernementales, la réforme des Nations Unies se fait encore et toujours attendre. Pourtant, tout le monde s’accorde à reconnaitre qu’elle doit permettre de réparer l’injustice faite à l’Afrique, et que la revendication africaine est une aspiration légitime.
Je réitère donc le soutien de mon pays à la position commune africaine, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte au terme desquels, l’Afrique doit être pleinement représentée dans tous les organes de décision de l’ONU, en particulier au Conseil de sécurité.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation
Mesdames et Messieurs
En adoptant le 21 septembre dernier la Déclaration finale de commémoration du soixante quinzième anniversaire de notre Organisation, nous avons reconnu que notre Organisation n’a pas atteint le niveau que ses pères fondateurs avaient souhaité car la pauvreté, la faim, le terrorisme, l’extrémisme ou encore l’insécurité entre autres, sont toujours d’actualité.
Face à ce constat nous nous sommes engagés devant l’histoire à ne laisser personne de côté, à promouvoir la paix et la coopération digitale, et à prendre en compte les jeunes, les femmes et les filles, dans toutes nos politiques de développement.
Nous reconnaissons l’interdépendance des différents défis auxquels fait face l’ONU, lesquels ne peuvent être résolus que par le renforcement du multilatéralisme. C’est pourquoi je fonde l’espoir que le rapport du Secrétaire Général qui nous sera proposé avant la clôture de la 75ème session, nous permettra de regarder l’avenir avec plus d’optimisme.
Une fois de plus nous réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme.
L’ONU doit rester notre boussole commune.
Vive les Nations Unies
Vive la coopération internationale
Je vous remercie.

Banfora : la 9è semaine du ruban rose, pour prévenir les cancers féminins

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La cité du paysan noir abrite depuis mardi 22 jusqu’au samedi 26 septembre, la 9e semaine du ruban rose sur les cancers féminins. Cette semaine, la deuxième du genre à Banfora, vise à lutter et à prévenir les cancers du sein et du col de l’utérus. La conférence inaugurale sur les cancers féminins a été animée ce mercredi par le professeur Charlemagne Ouédraogo, représentant la présidente de la fondation Kimi, initiatrice de l’évènement. Le Compte rendu de Solange BICABA.

 

 

 

JT de 13h du 24 septembre 2020

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Sport Box du 23 septembre 2020

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JT de 20H du 23 septembre 2020

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JT de 19H du 23 septembre 2020

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 23 septembre 2020

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 23 septembre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 05 mn à 15 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des  communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

– un décret portant autorisation de ratification des accords de coopération signés entre le Burkina Faso et la République de Turquie, lors de la deuxième session de la commission mixte de coopération, tenue les 02 et 03 octobre 2019 à Ouagadougou.

Ces accords concernent les domaines de l’agriculture, de la santé, du tourisme et de l’éducation.

L’adoption de ce décret permet la ratification de ces quatre accords de coopération entre notre pays et la République de Turquie.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention de crédit CBF 1320 01V signée le 18 juin 2020 entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Programme Yéleen.

Le Programme Yéleen est un projet d’investissement pour le développement du secteur de l’énergie au Burkina Faso.

D’un montant de 49,20 milliards de F CFA, ce financement est composé d’un prêt de 45,92 milliards de F CFA et d’une subvention de 3,28 milliards de F CFA de l’Agence française de développement.

Ce financement s’inscrit dans la réalisation de la première phase du Programme Yéleen prévue pour une durée de 8 ans (2018-2025) dont le coût total est de 92,88 milliards de F CFA. Cette première phase du programme a pour objectif de doter la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) d’une capacité de production de l’électricité photovoltaïque supplémentaire de 50 MW, d’un réseau de distribution densifié et de capacités modernisées de gestion de ses équipements et de développer l’électrification rurale d’origine solaire hors réseau.

– un projet de loi portant organisation et règlementation des activités statistiques.

Ce projet de loi permettra à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences du domaine des statistiques et d’avoir un système statistique plus performant.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt N°2100150042348, conclu le 11 août 2020 entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD) pour le financement du Programme d’appui en réponse à la crise de la COVID-19 dans les pays du G5 Sahel (PARC COVID-19 – G5 Sahel).

D’un montant de 20 000 000 d’Unité de compte (UC), soit 15 800 000 000 de F CFA, ce financement sous forme de prêt vise à soutenir le Burkina Faso dans la phase de riposte sanitaire et sociale à la pandémie de la COVID-19 et à contribuer à l’atténuation des risques macroéconomiques de la pandémie.

– un projet de loi de règlement et projet du compte général de l’administration des finances au titre du budget de l’Etat, exercice 2019.

Au terme de l’exécution des lois de finances, exercice 2019, le compte de résultat budgétaire se présente comme suit :

Les recettes au titre du budget général, exercice 2019 se sont établies à mille huit cent cinq milliards cent cinquante-cinq millions huit cent soixante-huit mille cinq cent cinquante-deux (1 805 155 868 552) F CFA contre des dépenses de deux mille cent trente-sept milliards six cent trente millions neuf cent dix mille trois cent soixante-dix (2 137 630 910 370) F CFA. Il se dégage ainsi un déficit de trois cent trente-deux milliards quatre cent soixante-quinze millions quarante un mille huit cent dix-huit (332 475 041 818) F CFA.

Quant au résultat des comptes d’affectation spéciale, il se chiffre à cinquante-neuf milliards quatre cent huit millions deux cent quarante-cinq mille quatre cent deux (59 408 245 402) F CFA.

En ce qui concerne le projet de loi de règlement au titre du budget de l’Etat, exercice 2019, le résultat indique un déficit de deux cent soixante-treize milliards soixante-six millions sept cent quatre-vingt-seize mille quatre cent seize (273 066 796 416) F CFA contre un déficit de trois cent trente-huit milliards cent seize millions quatre-vingt-un mille huit cent quatre-vingt-onze (338 116 081 891) F CFA en 2018, soit une amélioration de soixante-cinq milliards quarante-neuf millions deux cent quatre-vingt-cinq mille quatre cent soixante-quinze (65 049 285 475) F CFA en 2019.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– un décret portant autorisation de recrutement, à titre dérogatoire, d’agents en activité à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso.

Suite à l’audit organisationnel et financier de la Présidence du Faso effectué en 2015 par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), quarante-huit (48) agents en situation administrative irrégulière exerçaient à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso.

L’adoption de ce décret permet le recrutement à titre dérogatoire, de 19 de ces agents en activité à la Direction des infrastructures et de l’équipement pour le compte de la Présidence du Faso.

Le Conseil a également instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue du règlement des droits légaux et des dommages des 26 autres agents civils et militaires de cette direction ne pouvant pas être intégrés pour dépassement de l’âge d’intégration à la Fonction publique d’Etat.

– un décret portant autorisation d’engagement à titre exceptionnel d’agents contractuels en activité à la Direction générale des transports terrestre et maritime (DGTTM) pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Pour soutenir son fonctionnement, la DGTTM avait recruté vingt-trois (23) agents contractuels dont les salaires étaient payés à partir des ressources du Fonds d’équipement créé à son profit en 2006.

Suite aux réformes opérées en 2018 par le gouvernement relatives à la gestion de ce fonds, la prise en charge des salaires de ces contractuels se pose avec acuité.

Sur les 23 agents contractuels recrutés, vingt (20) remplissent les conditions requises pour être intégrés à la Fonction publique d’Etat.

L’adoption de ce décret permet d’intégrer ces 20 agents contractuels de la DGTTM à titre dérogatoire, conformément aux dispositions de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

– un décret portant approbation du Schéma directeur d’aménagement du Grand Ouaga (SDAGO), horizon 2025.

Ce décret fait suite à la révision du Schéma directeur d’aménagement du Grand Ouaga. Mise en œuvre depuis 2017, le SDAGO a rencontré de nombreuses difficultés qui ont été des goulots d’étranglement à sa réalisation effective.

L’adoption de ce décret vise une meilleure organisation de l’espace dans le Grand Ouaga et une maîtrise de son développement.

I.1.7. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

– un rapport relatif à une proposition de baptême du Centre national d’artisanat d’art (CNAA) en Centre national de formation en artisanat d’art Birigui Julien OUEDRAOGO (CNFAA-BJO).

Le Conseil a marqué son accord pour le baptême du Centre national d’artisanat d’art (CNAA) en Centre national de formation en artisanat d’art Birigui Julien OUEDRAOGO (CNFAA-BJO).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a présenté au Conseil la situation liée à la destruction d’une mosquée dans le quartier Panzani dans l’arrondissement n°09 de Ouagadougou.

Le Conseil appelle les protagonistes au calme, à la retenue afin qu’une solution qui garantisse l’effectivité des droits et le respect de la liberté de culte soit trouvée au bénéfice de la cohésion sociale et de la paix.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le point de la visite de travail du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, le 17 septembre 2020 à Abuja.

Cette visite a permis au Président du Faso et au Président de la République fédérale du Nigéria, Son Excellence Monsieur Muhammadu BUHARI de passer en revue la coopération bilatérale et d’échanger sur des sujets d’intérêt commun. Les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé la nécessité de renforcer et de consolider cette coopération.

II.3. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point des préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021 dans les structures éducatives.

Une feuille de route a été élaborée pour assurer un bon déroulement de l’année scolaire 2020-2021.

II.4. Le ministre de la Santé a présenté au Conseil les conclusions du Forum national sur la COVID-19, tenu le 22 septembre 2020 à Ouagadougou.

Les participants se sont félicités de l’engagement communautaire indispensable pour contenir la propagation de la COVID-19 et ont appelé au financement des plans régionaux de riposte et au respect des mesures barrières.

II.5. Le ministre des Infrastructures a informé le Conseil du lancement le 29 septembre 2020 à Kotédougou (commune de Bobo-Dioulasso),  des travaux de modernisation des péages routiers du Burkina Faso.

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

  • Madame Hortense Marie Marthe ZIDA/KANKYONO,    Mle 29 444 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Attachée de presse près l’Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à Genève (Suisse) ;
  • Monsieur Jérémie NION, Mle 78 662 P, Conseiller de presse,   1ère classe, 10ème échelon, est nommé Attaché de presse près l’Ambassade représentation permanente du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;
  • Monsieur Laciné GANAME, Mle 117 387 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,    1ère classe, 4ème échelon, est nommé Attaché de presse à l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (Côte d’Ivoire).                                                                                                                                                          B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
  • Monsieur Dagnidoma Alphonse YODA, Mle217 558 C, Commissaire principal de police,grade 2, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Centre-Ouest ;
  • Monsieur Wendkouni Barthélemy YANOGO, Mle111 487 C, Commissaire de police, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Plateau-Central.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

  • Monsieur Amidou ZERBO, Mle 113 366 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre d’éducation et de réinsertion des mineurs en conflit avec la loi (CERMICOL).                                                                                                                                                                                       D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Monsieur Boukary Jean Baptiste de la Salle BEREHOUNDOUGOU, Mle49 690 P, Inspecteur des douanes, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de Missions ;
  • Monsieur Adama NANA, Mle49 366 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;
  • Monsieur Salekou ZAHI,Mle49 359 U, Inspecteur des douanes,3ème grade, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;
  • Monsieur Issa ZAN, Mle49 360 F, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique ;
  • Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle51 962 V, Inspecteur des douanes,3ème grade, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique ;
  • Monsieur Tensibri Paul SAWADOGO,Mle49 372 V, Inspecteur divisionnaire des douanes,3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du personnel et de la logistique ;
  • Monsieur Robert KONTOGOM, Mle51 965 F, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 2ème échelon,  est nommé Directeur des régimes économiques et particuliers ;
  • Monsieur Victorien ZOUGRANA, Mle49 362 V, Inspecteur des douanes, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation de la facilitation et de la coopération douanière ;
  • Monsieur Oumaro OUEDRAOGO,Mle51 967 P, Inspecteur divisionnaire des douanes,2ème grade, 5ème échelon, est nommé  Directeur de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire ;
  • Monsieur Michel OUEDRAOGO, Mle51 964 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 2ème échelon,  est nommé Directeur de la valeur, de l’analyse du risque et du renseignement ;
  • Monsieur Mikaïlou DIARRA, Mle49 370 S, Inspecteur divisionnaire des douanes,grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’information et des statistiques ;
  • Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Mle51 963 F, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la comptabilité douanière ;
  • Monsieur Issa NANA, Mle51 971 P, Inspecteur divisionnaire des douanes,3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre ;
  • Monsieur Moulaye DEMBELE, Mle51 974 F, Inspecteur divisionnaire des douanes,3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Centre-Est ;
  • Madame Pulchérie Dommèkilè DABIRE/SOMDA,Mle51 968 R, Inspecteur des douanes, classe intermédiaire, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale des douanes du Centre-Sud ;
  • Monsieur Siaka ZOU, Mle49 369 E, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes de l’Est ;
  • Monsieur Victor ILBOUDO, Mle51 973 V, Inspecteur divisionnaire des douanes, classe terminale,2ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Nord ;
  • Monsieur Nab Alexis DABIRE, Mle51 975 S, Inspecteur divisionnaire des douanes,classe terminale,3ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes de l’Ouest ;
  • Monsieur Franck Eric Joel OUEDRAOGO, Mle51 976 P, Inspecteur divisionnaire des douanes, classe terminale,3èmeclasse, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des douanes du Sud-Ouest.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONLE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

  • Monsieur Arsène Ratalignian OUEDRAOGO, Mle91 680 H,1ère classe, 2ème échelon, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE).                                                                                                                                                                                           E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES
  • Monsieur Pierre OUEDRAOGO, Mle 211 786 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré.                                                                                                                                                                                F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
  • Monsieur Ousmane DJIGUEMDE, Mle 37 289 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire technique de l’Institut des peuples noirs    (ST-IPN).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

  • de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
  • du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère des Mines et des carrières.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kibsa Issaka NONG-NOGO, Mle 225 600 A, Ingénieur de l’énergie, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Energie au Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Bruno KORGO.

Le second décret nomme Monsieur Maurice SAWADOGO,  Mle 95 141 Z, Instituteur certifié, Administrateur représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien (ATOS) au Conseil d’administration de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre de la Primature au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

       Rémis Fulgance DANDJINOU

        Officier de l’Ordre national

Inondations: Safiatou Lopez Zongo vient au secours des sinistrés de l’Association Teega-Wendé

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Safiatou Lopez Zongo  a laissé parler son cœur en faveur des sinistrés de l’Association Teega-Wendé à travers quarante (40) tonnes de ciment. D’une valeur de quatre millions de F CFA, ce don est destiné à cent soixante (160) familles victimes des inondations dans le quartier Tampouy. C’était ce mercredi 23 septembre 2020 à Ouagadougou.

Safiatou Lopez Zongo vient au secours des familles sinistrés de l’Association Teega-Wendé avec quarante (40) tonnes de ciment pour une aide à la reconstruction de leur maison.

La présidente de l’Association Teega-Wendé, Simporé née Compaoré Bibiane se dit très émue du geste de la donatrice. « Après les pluies diluviennes, nous avons perdu nos maisons. Ce qui nous a amenés à solliciter l’aide de Safiatou Lopez Zongo et elle n’a pas hésité à faire parler son cœur. A chaque fois que nous lui exposons nos difficultés elle n’hésite pas à se manifester en fonction de ses moyens ». A-t-elle ajouté.

Ce don vient en aide à 160 ménages soit cinq sacs de ciment par ménage.

Pour Alima Zongo représentante de la donatrice, c’est suite aux inondations que la donatrice a voulu aider les femmes avec du ciment à la reconstruction de leur maison. Avec la situation économique difficile, elle a été vraiment très touchée et a voulu apporter sa modeste contribution.

L’Association Teega-Wendé  de Tampouy se dit très heureuse par cette marque de considération envers ses membres et invite d’autres bonnes volontés à emboîter le pas.

Sibdou Saratou Cissé