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JT de 20h du 02 novembre 2019

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Concours de salubrité du ministère de la promotion de la femme : le FAARF remporte le premier prix

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Le ministère de la Promotion de la Femme de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a procédé ce mercredi 30 octobre 2019 à la remise des prix de la première édition du concours de salubrité organisé au sein de son département. Cette édition a vu la participation de trente trois structures dont le premier prix est revenu au fonds d’appui des activités rémunératrices des femmes (FAARF).

Débuté le 11 juin dernier, le concours de salubrité organisé par le ministère de la promotion de la femme, s’est déroulé en trois phases qui consiste à sensibiliser les travailleurs de la nécessité de maintenir les cadres de travail propre, sain et salubre ; à promouvoir la culture de l’hygiène et de l’assainissement ; ainsi qu’à les évaluer, les classer et  les primer sur la base des critères établis en matière d’hygiène.

Cette édition a primé trois structures, dont le premier prix est revenu au FAARF avec la somme de Cinq cent mille (500 000 F CFA) et un trophée, le deuxième prix d’une valeur de trois cent mille (300 000 F CFA) franc et deux cent mille (200 000 F CFA)  pour le troisième prix.

La première responsable du FAARF, Dr Dorcas Tiendrébéogo se dit satisfaite d’avoir remporté ce prix qui servira à maintenir leurs locaux toujours propre afin de pouvoir accueillir les femmes dans un environnement propre et agréable.

Pour la ministre de la Promotion de la Femme de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Hélène Laurence Marshall Ilboudo, ce concours a été initié pour interpeller les gens sur leur comportement environnemental et il est préférable de commencer par soi-même avant d’aller sensibiliser les autres. «Nous avons réduit à trente trois structures à cette première édition parce que nous n’avons pas de budget ni d’expertise, mais nous comptons étendre cela aux autres structures déconcentrées ainsi qu’aux autres ministères » a-t-elle indiqué.

La ministre  Ilboudo a émis le voeu de pérenniser ce concours, et s’est engagée de l’institutionnaliser progressivement dans les autres départements. Par ailleurs, elle a invité également ses agents à s’approprier la question de l’hygiène et de l’assainissement dans leur cadre de travail.

Saratou Cissé

Le Journal du Tour du Faso 2019

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Jt de 13h du 2 Novembre 2019

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Burkina : «L’insurrection a été récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste» (Pargui Emile Paré)

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Le secrétaire à la formation politique du Mouvement du peuple pour le progrès, Pargui Emile Paré

L’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré, «a été vite récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste», a affirmé l’homme politique Pargui Emile Paré dit ‘’Le chat noir du Nayala’’.

«Le peuple a fait le diagnostic pour empêcher un régime décadent, dictatorial et antidémocratique qui voulait se tailler une Constitution sur mesure. (…) Mais cette insurrection a été très vite récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste», a déclaré Pargui Emile Paré, dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya.

Le secrétaire à la formation politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) évoquait le soulèvement populaire qui a mis fin le 31 octobre 2014, au pouvoir du président Blaise Compaoré, alors qu’il voulait modifier la Constitution pour gouverner au-delà de 28 ans de gestion.

Selon Pargui Emile Paré, le MPP peine à satisfaire les attentes des ‘’insurgés’’ parce que ‘’l’ancien régime’’ bénéficie toujours du soutien d’opérateurs économiques et de cadres dans l’administration publique.

De son avis, «l’insurrection demandait la rupture totale avec l’ancien régime», notamment par «la suspension de la Constitution, la dissolution de toutes institutions qui ont failli» et l’avènement d’un régime parlementaire.

«Le peuple se retrouve dans le Parlement et non dans un régime présidentiel qui amène toujours des dérives monarchiques, autoritaires et une possible patrimonialisation du pouvoir», a expliqué le Chat noir du Nayala.

Agence d’information du Burkina

6e étape du Tour du Faso: le Néerlandais Peter Merx signe sa première victoire d’étape

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Le Hollandais Peter Merx est le vainqueur de la 6e étape du Tour international du Faso. Cette étape, longue de 118.300 km, a été bouclée en 2h28’29 » à la vitesse moyenne appréciable de 47.803 km/h, soit le record de ce 32e Tour. Une victoire qui le classe 2e et le rapproche de 16″ du maillot jaune toujours porté par le Rwandais Moïse Mugisha.

Ouagadougou-koudougou est l’étape 6 du Tour du Faso qui a été la plus infernale de ce Tour avec une vitesse moyenne de près de 48km/h. Même si les écarts se sont rapprochés, cette étape n’a pas connu un changement au niveau du porteur de la tunique jaune.


En effet, c’est à la Place de la Nation de Ouagadougou, ce lieu chargé d’histoire en ce 30 octobre que se sont lancés les 80 coureurs à l’assaut de la ligne d’arrivée dans la Cité du Cavalier rouge. Une course infernale qui a vu le point chaud de Kokologho remporté par Mathias Sorgho suivi d’Abdoul Aziz Nikièma et du Rwandais Samuel Mugisha.

Dès lors les trois hommes ne se lâchent pas. Ils creusent même un écart de plus de 2′ avec le groupe maillot jaune. Neuf fuyards les poursuivent et font la jonction à l’entrée de Sabou. Là où le second point chaud a été disputé. Et c’est Jorge Vierra Elder qui franchi le premier la ligne du km 87 et Sorgho passe 2e, Anton Benedix le vainqueur de l’étape de Ouahigouya 3e. L’écart à cet instant avec le peloton maillot jaune est 1’05 ».

Le 3e sprint intermédiaire à Sourgou au km 97 a vu la nouvelle victoire de Mathias Sorgho devant Jorge Vierra Elder et d’Abdoul Aziz Nikièma. A 5km de l’arrivée, le Néerlandais Peter Merx se détache du groupe des échappés part en cavalier seul et franchi la ligne d’arrivée en solitaire en 2h28’29 » soit une vitesse moyenne de 47.630 km/h. Il est suivi sur la ligne par le capitaine des Etalons cyclistes, Abdoul Aziz Nikièma.
Le maillot jaune demeure collé à la peau du Rwandais Moïse Mugisha à 16″ du vainqueur de l’étape du jour. Bachirou Nikièma le meilleur des Burkinabè est à 39″ et passe de la 3e à la 4e placeau plan général. Il perd ainsi son maillot vert au point au détriment de l’Algérien Mohamed Bouzidi; celui chez qui il avait récupéré le même maillot la veille à Ouahigouya. Néanmoins le maillot rose des points chauds reste sa propriété.

La 7e étape Dédougou-Bobo Dioulasso (182.500 km) est la plus longue de ce Tour et se disputera ce jeudi 31 octobre.

Y. Alain Didier Compaoré

JT de 13H du 30 octobre 2019

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JT de 20H du 29 octobre 2019

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Journées Cinématographiques de Carthage: Bizerte, la ville historique, accueille le festival

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Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) se sont déportées à Bizerte, ville historique située à 80 km de Tunis la capitale tunisienne, ce mardi 29 octobre 2019 pour le lancement officiel du festival. Bizerte accueille les JCC dans le cadre de la politique de décentralisation du festival. La 30e édition des JCC se tient du 26 octobre au 2 novembre 2019.

La politique de décentralisation des JCC dans les régions est une volonté du comité national d’organisation d’étendre le festival dans les autres villes du pays. C’est en effet, un prétexte pour permettre à ces villes qui abrite le festival de créer leur propre festival afin de faire rayonner le cinéma Tunisien et partant Africain.

A Bizerte, le comité local d’organisation chapeauté par le gouverneur a bien voulu marquer l’évènement.

De toute évidence, le gouverneur de cette ville portuaire et son équipe ont sorti le grand jeu en mettant en avant les potentialités culturelles et économiques de la région.

Située à l’extrême nord de la Tunisie et formant avec sa périphérie du Cap Blanc le point le plus avancé de l’Afrique, la région de Bizerte est surtout connue par sa position stratégique qu’elle occupe au centre de la méditerranée, par son important port commercial, sa vocation agricole et halieutique, ses traditions industrielles et ses sites touristiques.

Malgré l’indépendance accordée à la Tunisie en 1956, la France conserve la base de Bizerte jusqu’en 1963, ce qui entraîne de nombreuses tensions entre la Tunisie d’Habib Bourguiba et la France de Charles de Gaulle qui atteignent leur paroxysme lors de la crise de Bizerte. La ville est aujourd’hui tournée vers le tourisme malgré la forte présence de l’armée tunisienne.

C’est dans cette ville militarisée que les festivaliers ont rompu avec la tradition, celle de ce faire transporter par des bus. Des dizaines de calèches comme à l’ancienne ont embarqué les festivaliers du gouvernorat a la cité de la culture. L’itinéraire était choisi à dessein car il a permis de vivre une partie de l’histoire de cette ville millénaire et le tout en fanfare.

Pour  l’occasion, la fanfare de la ville ouvrait le bal suivie par les calèches. La procession s’est ébranlée dans la ville en passant par le vieux port situé dans la vieille ville. Le bassin contient de vieux bateaux colorés, les quais accueillent des marchands, boutiques de petits bijoux, cafés remplis d’hommes fumant la chicha. Un lieu agréable et animé. La place Slahedine Bouchoucha est agrémentée d’une fontaine du XVIIe siècle. Du côté nord du canal se dresse une ancienne forteresse. A l’extrémité nord de l’avenue Habib Bougafta, on débouche sur le canal qui relie la mer au port. Sur cette rive, l’entrée est protégée par le fortin el-Hanni, ou ksiba, une petite forteresse arrondie, dotée d’une tour rectangulaire, réaménagé à différentes reprises par les différents occupants de la ville.

Le vieux port de Bizerte

Du vieux bord à l’esplanade  Habib Bougatfa le cortège est arrivée a la cité de la culture pour suivre le film d’ouverture des JCC à Bizerte. C’est le film « a Haunted Past » (absence) de la réalisatrice Fatma Riahi qui à été projeté.

Dans sa jeunesse, la réalisatrice Fatma Riahi a vécu à Tunis sous le même toit qu’une famille hébergée par sa mère : trois fillettes et leur mère bosniaque, Marcida, dont le mari tunisien Tawfiq purgeait une peine de prison pour terrorisme. Dix ans après la disparition de cette famille, Riahi décide de les retrouver. Elle découvre que Tawfiq élève aujourd’hui ses filles à la campagne, et que Marcida les a abandonnés. La cinéaste fait face à des jeunes femmes amères aux rêves évanouis, et à un ancien jihadiste aussi furieux que traumatisé par ses expériences passées. Confrontant avec franchise les perspectives et opinions parfois discutables de ses sujets, elle déterre petit à petit les secrets de vies bouleversées par la complexité de conflits internationaux et la violence des États.

Boukari Ouédraogo