Lutte contre l’extrémisme violent: des leaders religieux musulmans engagés dans la prévention
Une trentaine de leaders musulmans (Imams, prêcheurs et maîtres d’écoles coraniques) sont à l’école de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils ont achevé à Ouagadougou, ce 10 janvier 2020, une formation débutée le 23 décembre 2019. Cette formation a été axée principalement sur l’éducation à la culture de la paix, les droits humains, l’environnement et la santé publique. Aux termes de cette formation organisée par la CEDEAO, les participants se disent être « désormais engagés à poursuivre la sensibilisation à travers des prêches pour un Burkina Faso apaisé ».
Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on souvent. Et pour lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la CEDEAO a prévu «le vivre ensemble» dans son espace. Et cela n’est possible que par la formation. C’est pour cette raison qu’elle a initié un programme de formation au profit des leaders religieux musulmans de 4 pays dont le Burkina Faso.
Cette formation, a indiqué le chef de la Division de l’Organisation sous régionale, Dr Emile Zida vise « non seulement à renforcer les compétences pédagogiques et la connaissance des imams, des prêcheurs et des maîtres d’écoles coraniques à l’aide de nouveaux programmes élaborés par la CEDEAO, mais aussi à cultiver le vivre-ensemble et la cohésion sociale».
Durant ces 20 jours de formation, les participants ont promis partager les enseignements reçus une fois de retour dans leur localité. « Nous pensons qu’une fois de retour dans notre localité nous allons pouvoir impacter positivement le grand public et la jeunesse surtout de sorte qu’elle se méfie des groupes armés pour que nous puissions vivre ensemble dans une société paisible », a confié Diallo Moussa, Imam CERFI de Dori. Abdoulaye Cissé, un autre participant « priorise désormais l’acceptation de l’autre communauté et le changement de comportement à l’égard des talibés».
Tout en saluant l’initiative de la CEDEAO, le ministre en charge de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo a invité les responsables religieux qui ont bénéficié de cette formation, de transmettre cet enseignement reçu dans les écoles medersas et de bannir dans leurs prêches tout discours haineux. « Il faut que vous puissiez travailler en sorte que les gens apprennent comment vivre ensemble et connaître les vrais préceptes de la religion. Et c’est un élément très important», a-t-il ajouté.
Aux termes de la formation, les participants ont formulé des recommandations à la CEDEAO, à savoir étendre aussi la formation au profits des femmes, des forces de Sécurité et à d’autres leaders religieux de sorte à ce qu’ils aient la même vision et « pouvoir travailler main dans la main afin que la paix règne au Burkina Faso».
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Vœux de nouvel An 2020: Rémis Dandjinou réaffirme son engagement à préserver les espaces de liberté et le droit à l’information
Les agents du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement ont présenté leurs vœux de nouvel an au premier responsable du département, Rémis Fulgance Dandjinou, dans la soirée de ce vendredi 10 janvier 2020, dans la cours de la RTB Radio.
Au nom du personnel du ministère en charge de la Communication, la secrétaire générale, Mme Hortense Zida, a souhaité des vœux de santé, de paix, de sécurité et de succès au ministre Rémis Fulgance Dandjinou et à toute sa famille en 2020.
Elle a poursuivi que sous le leadership de M. Dandjinou, au cours de l’année écoulée, les efforts quotidiens des hommes et femmes du département, aux différents postes de mise en œuvre de la politique communicationnelle, ont permis de réaliser des actions d’envergure et d’aboutir à des résultats assez importants qui contribuent à l’atteinte des objectifs du Ministère et partant, du PNDES.
La secrétaire générale du ministère de la Communication a réitéré l’engagement des acteurs du département à apporter, en permanence, une plus grande et franche collaboration au premier responsable du département, pour relever, sous sa conduite, les nouveaux défis ; car à côté des résultats encourageants, coexistent de nouveaux défis et pas des moindre. « Les principaux portent sur la disponibilité de ressources humaines qualifiées, notamment dans les Directions régionales de la communication et dans d’autres structures du département où le besoin de profils spécifiques se fait pressant ; la mise en œuvre effective du plan de formation du Ministère ; l’accompagnement de l’agenda majeur de notre pays, l’élection présidentielle de 2020 », a relevé Mme Zida.
En tant que porte-parole du personnel, la secrétaire générale a soumis quelques préoccupations au ministre de la Communication tout en espérant qu’une fois prises en compte, permettront d’assurer de meilleures conditions de travail et partant, d’accroitre les performances des services du Ministère. Il s’agit de :
- La défaillance du système de climatisation dans les locaux de l’hôtel administratif ;
- La défaillance du système de sécurisation du bâtiment abritant le Ministère ;
- La récurrente difficulté de déblocage des ressources financières pour mener, dans les délais, les activités programmées ;
- La mise à disposition et à temps de matériels nécessaire au fonctionnement des services
- L’insuffisance de locaux pour certains démembrements du ministère, etc.
Invite à plus d’assiduité et de ponctualité au travail
Prenant la parole, le premier responsable du département de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a souhaité à ses collaborateurs et à leurs proches, des vœux de santé, de bonheur, de paix, sécurité et de prospérité. « Je souhaite ardemment que tous ceux qui souffrent dans leur cœur et dans leur chair retrouvent la plénitude de leur aptitude physique et mentale. J’espère vivement que les pages douloureuses et éprouvantes, avec leur lot d’horreurs, de l’année 2019, vont être définitivement tournées en 2020 », a-t-il indiqué.
A titre de bilan de l’année écoulé, le ministre de la Communication a cité, entre autres :
- le basculement effectif à la Télévision Numérique Terrestre (TNT) par l’extinction définitive du signal analogique ;
- l’organisation de la 22éme édition des « Prix Galian » ;
- l’organisation la 11éme édition des Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO) ;
- la couverture des événements majeurs et l’actualité au plan national et international ;
- la mise en œuvre d’une attribution majeure du Fonds d’appui à la presse privée, à savoir l’octroi de crédits à neuf (09) entreprises de presse qui en ont fait la demande ;
- la gestion de la communication gouvernementale ;
- la gestion des relations adéquates et cordiales entre le Gouvernement et le Parlement ;
- le renforcement des capacités des acteurs du département à travers la mise en œuvre du plan de formation du MCRP ;
- la signature de la convention d’achat de terrain à usage de siège pour le compte des Editions SIDWAYA, avec la Société Nationale d’Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) ;
- le lancement des travaux de construction du siège de la RTB à Ouagadougou ;
- la poursuite du chantier de la RTB2 Centre Est ;
- le lancement des travaux de construction de la direction régionale des Editions Sidwaya à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre Est et ceux de la direction commerciale des Editions Sidwaya à Koupéla, Chef-lieu de la province du Kouritenga ;
- la signature des statuts dérogatoires de la RTB et des Editions Sidwaya, au nom des vertus du dialogue respectueux avec les partenaires sociaux.
Au regard de ces résultats, le ministre Dandjinou a salué et félicité tout le personnel qui a su jouer pleinement le rôle qui est le sien pour l’atteinte de ces objectifs. « Nous avons, en effet, enregistré un taux satisfaisant de mise en œuvre de notre programme d’activités 2019», s’est réjoui le premier responsable du département de la Communication et des relations avec le Parlement.
Rémis Dandjinou de souligner que les défis restent nombreux pour cette année nouvelle, faisant référence à l’élection présidentielle dont le ministère en charge de la Communication a le devoir d’accompagner et de faciliter les éléments de mise en œuvre. Il n’a pas non plus omis les défis sécuritaires qui nécessitent plus de travail « dans la détermination à bouter hors de nos frontières les forces du mal, à renforcer les ressorts de notre vivre ensemble, à contribuer à la prise en charge et au retour des nombreux déplacés internes dans leurs foyers, etc. »
C’est pourquoi « j’invite l’ensemble des structures du Département à œuvrer, chaque jour davantage, à un travail consciencieux, à la promotion des bonnes pratiques (assiduité, ponctualité, soin et entretien de notre environnement de travail), de sorte que nous puissions réaliser efficacement les objectifs qui nous sont assignés », a lancé le ministre Dandjinou, tout en exhortant « chacun et chacune à la quête permanente de l’excellence dans le travail, à redoubler d’engagement et d’effort au quotidien ».
Pour sa part, le ministre de la Communication a réaffirmé son attachement au développement du secteur de l’information, de la communication et des relations avec le Parlement ainsi qu’à l’épanouissement holistique des acteurs. Et d’insister qu’il ne ménagera aucun effort pour la préservation des espaces de liberté, le renforcement de la liberté d’expression et du droit à l’information.
La cérémonie de présentation de vœux étant également une occasion pour dire au revoir aux collaboratrices et collaborateurs admis à faire valoir leur droit à la retraite, le premier responsable du département leur réitérer la reconnaissance de l’Etat qu’ils ont servi, pour leur contribution à la construction de la Nation burkinabè, tout en leur souhaitant une bonne et paisible retraite. Des cadeaux et attestations de reconnaissance ont été remis au 24 personnes admis à faire valoir droit à la retraite, en guise de remerciements, pour service rendus au ministère de la Communication et des relations avec le Parlement, partant à la nation burkinabè.
DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement
« L’IUTS sera appliqué dès fin janvier sur les indemnités « : Lassané Kaboré, MINEFID
Le point de presse du gouvernement tenu ce 9 janvier 2020 n’a pas occulté les questions d’actualité. Les ministres Lassané Kaboré en charge de l’Economie, Clémence Yaka, déléguée au budget et Remis Dandjinou, en charge de la Communication ont tous donné des éclairages dans leurs domaines.
Concernant la question de l’IUTS sur les indemnités qui divise syndicats et gouvernement, le ministre de l’Economie, des finances et du Développement a été clair : « le prélèvement de l’IUTS sur les indemnités rentre en vigueur à partir de la fin janvier 2020« . Il ajoute « Nous ne pouvons pas nous attendre à des soutiens extérieurs pour ce qui est des questions de souveraineté. Il nous appartient de faire des efforts pour faire face aux questions sécuritaires« .
Les mesures à apporter
Pour ce faire et toujours selon l’argentier du Faso, d’autres actions et non des moindres pour améliorer la mobilisation des ressources propres seront consenties.
On peut noter l’augmentation du taux de la taxe sur les tabacs, les cigares, les cigarettes et les cigarillos. Il sera question également des prélèvements à la source sur les importations et les ventes de biens et le rehaussement des seuils d’exonération de l’IUTS sur les indemnités qui passent de 50 000 à 75 000 FCFA pour l’indemnité de logement, de 30 000 à 50 000 FCFA pour l’indemnité de fonction et de 20 000 à 30 000 FCFA pour l’indemnité de transport.
A cela s’ajoutent entre autres le renforcement des capacités des corps de contrôle en matière de lutte contre la corruption, la fraude et le faux, ainsi que la dynamisation des inspections techniques et des conseils de discipline, la réduction du train de vie de l’État par l’instauration de bonnes pratiques dans la gestion du patrimoine de l’Etat, la dynamisation des économies locales et la réduction des disparités régionales, à travers l’aménagement efficace du territoire et le transfert effectif des compétences et des ressources conséquentes aux collectivités territoriales.
L’engin explosif du secteur 38
En ce qui est l’explosion à l’école franco-arabe qui a semé la panique dans le secteur 38 de Ouagadougou le mercredi 8 janvier, le ministre porte parole du gouvernement Remis Dandjinou a donné la version du gouvernement. « Il ne s’agissait pas d’une grenade mais plutôt d’un simple engin explosif » dit-il. « Parce que » poursuit le ministre « dans le cas d’une grenade, selon les spécialistes, l’enfant qui l’avait en main ne serait plus en vie« . Il a aussi laissé entendre que les Chefs d’Etats du G5 Sahel parleront d’une seule voix au sommet de Pô sur la sécurité au sahel.
Y. Alain Didier Compaoré
Budget national 2020 : 2 233 milliards de FCFA en recettes et 2 519 milliards de FCFA en dépenses
Le gouvernement a tenu sa traditionnelle conférence de presse ce jeudi 9 janvier 2020 à Ouagadougou. Un point de presse qui a fait la part belle au budget de l’Etat, exercice 2020. Il se chiffre à 2 233 milliards de FCFA en recettes et 2 519 milliards de FCFA en dépenses. Un budget qui respecte les normes précises en matière de gestion budgétaire, selon les conférenciers.
C’est le tout premier point de presse de l’année 2020 pour le gouvernement, et c’est le budget de l’Etat, exercice 2020, qui est le plat de résistance avec les hommes de média. Entouré de ses plus proches collaborateurs, le ministre Lassané Kaboré de l’Economie, des Finances et du développement a décortiqué le budget de l’année.
Ainsi, pour cette année 2020, le budget de l’État dans son exercice voté par l’Assemblée nationale le 5 décembre 2019 s’élève à plus de 2 233 milliards de francs CFA en recettes et près de 2 519 milliards de francs CFA en dépenses. Quant aux recettes propres, elles se chiffrent à près de 1 895 milliards de francs CFA contre 1 697 milliards de francs CFA en 2019. Ce qui donne un accroissement de 197,780 milliards de francs CFA soit 11,65%. Elles sont constituées essentiellement de recettes fiscales qui représentent 87,30% du total en 2020. Les recettes propres représentent 84,84% des recettes totales du budget de l’État contre 86,82% en 2019 selon le ministre Kaboré.
Les ressources extérieures, quant à elles se chiffrent en 2020 à 338,536 milliards de francs CFA contre 257,564 milliards de francs CFA en 2019, soit une hausse de 80,972 milliards de francs CFA ou de 31,44%. Les dépenses du budget de l’État se chiffrent à 2 518, 45 milliards de francs CFA en 2020 contre 2 213,29 milliards de francs CFA pour 2019. Elles sont constituées de dépenses courantes pour un montant de 1 642,29 milliards de francs CFA et de dépenses en capital pour 876,16 milliards de francs CFA correspondant à des parts relatives respectives de 65,21% et 34,79%, contre 71,39% et 28,61% en 2019 et 55,05% et 44,95% en 2018.
La prédominance des dépenses courantes dans le budget 2020 s’explique essentiellement par l’évolution des dépenses de personnel qui sont passées de 700 milliards de francs CFA en 2018 à 835 milliards de francs CFA en 2019 et à 878 milliards de francs en 2020. Leur part relative par rapport aux dépenses totales est de 34,86% en 2020 contre 37,76% en 2019, 32,19% en 2018. Elles absorbent 46,33% des ressources propres du budget de l’État et 53,08% des recettes fiscales contre 53,31% en 2019.
Les dépenses d’investissements se chiffrent à 866,16 milliards de francs CFA en 2020 contre 628,06 milliards de francs CFA en 2019, soit une hausse de 238,10 milliards de francs CFA ou de 37,91%. Les investissements financés sur ressources propres se chiffrent à 479,65 milliards de francs CFA contre 333,07 milliards de francs CFA en 2019, soit une hausse de 146,58 milliards de francs CFA ou de 44,01%.
Le budget du secteur de la santé s’élève à 234,502 milliards de francs CFA contre 211,568 milliards de francs CFA en 2019. Celui du secteur de l’éducation se situe à 461,46 milliards de francs CFA contre 417,51 milliards de francs CFA en 2019. Pour le secteur de la défense et de la sécurité, le budget monte à 344,203 milliards de francs CFA contre 323,644 milliards de francs CFA en 2019.
Pour le secteur rural, 115,760 milliards de francs CFA ont été alloués contre 87,534 milliards de francs CFA en 2019.
A en croire le ministre Lassané Kaboré, le budget tient compte de l’engagement du Burkina Faso à respecter les normes précises en matière de gestion budgétaire. Cela, pour une plus grande efficacité et viabilité des finances publiques. « Il s’agit principalement, du strict respect du niveau de déficit global du budget rapporté au PIB de 3% maximum, de l’amélioration du ratio masse salariale sur recettes fiscales et du respect du ratio de l’encours de la dette sur le PIB fixé à 70% maximum » dira le ministre.
Y. Alain Didier Compaoré
Burkina : « les échéances électorales se tiendront à bonne date, comme l’ont prévu la Constitution et le Code électoral »: Simon Compaoré
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a animé un point de presse ce 9 janvier 2020 à son siège. Objectif, « analyser la situation nationale et dresser les perspectives qui se profilent tout au long de cette année civile dont la pierre angulaire est le renouvellement de ses institutions dans le courant du dernier trimestre », a indiqué le président par intérim du MPP, Simon Compaoré. Il a aussi rassuré l’opinion nationale et internationale de la tenue effective des élections présidentielle et législatives de 2020.
Avant de s’ acquitter du rituel des vœux de nouvel an, les premiers responsables du parti au pouvoir ont marqué une minute d’hommage en mémoire des victimes militaires et civiles du fait de la «barbarie des terroristes».
Ensuite, le président par intérim, Simon Compaoré, animateur principal du jour, s’est réjoui du regain de puissance de l’armée burkinabè engagée dans la lutte contre le terrorisme. Toute chose qui a pour ambition de saper le développement du pays. Saluant cet élan des FDS, Simon Compaoré a invité le chef de l’Etat et son gouvernement à «redoubler d’effort dans l’équipement, la formation et la motivation de nos troupes et à accélérer la mise en œuvre du processus de recrutement et le déploiement de volontaires dès l’autorisation de l’Assemblée nationale».
Aussi, a-t-il salué la décision humanitaire du gouvernement sur sa décision de recueillir les orphelins de 2 à 59 mois qui ont perdu leurs mères assassinées le 24 décembre 2019 à Arbinda par la horde terroriste. Quoique le contexte de sécurité difficile, le Burkina Faso a enregistré une croissance économique de 6,3% entre 2016 et 2018 contre une moyenne de 5,4% sur la période 2011-2015, a souligné le conférencier principal du jour. « Sur un plan d’ensemble, le MPP se réjouit de la mise en œuvre du PNDES et estime à 70% le taux de réalisations sur la période 2016-2019 », ajoute-t-il.
Sur la question des élections couplées, présidentielle et législatives de 2020, le parti au pouvoir, par la voix de Simon Compaoré a rassuré que les échéances électorales se tiendront à bonne date, comme l’ont prévu la Constitution et le Code électoral. Dans ce sens, « des dispositions sont en train d’être prises pour la participation des Burkinabè de la diaspora ainsi que des déplacés internes du fait sécuritaire », a précisé M. Compaoré. Et au 1er vice-président du MPP, Clément Pegdwendé Sawadogo d’ajouter que la mise en œuvre de l’Impôt unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) sur les indemnités et les primes n’est plus ni moins qu’une «injustice fiscale» que le gouvernement veut corriger. Mais face à la situation nationale, il a invité les syndicats et le gouvernement à poursuivre les discussions dans l’optique de parvenir à un compromis.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah