L’hôpital Paul VI bénéficie désormais d’un scanner grâce à la coopération entre l’hôpital Sainte-Marie de l’archidiocèse de Séoul et l’archidiocèse de Ouagadougou. Ce mardi 27 août 2019, le cardinal Philippe Ouédraogo a procédé à la bénédiction de ce joyau ainsi que des locaux de l’imagerie médicale. Ce scanner vient à point pour renforcer le plateau technique de l’hôpital Paul VI.Le nouveau scanner
L’établissement sanitaire Paul VI est l’heureux bénéficiaire d’un scanner offert par l’hôpital Sainte-Marie du l’archidiocèse de Séoul en Corée du Sud. C’est le fruit de la coopération entre l’archidiocèse de Séoul et celui de Ouagadougou.
Abbé Damien Sandwidi, directeur général de l’hôpital Paul VI
Pour l’Abbé Damien Sandwidi, directeur général de l’hôpital Paul VI, ce don vient renforcer la coopération entre l’archidiocèse de Séoul et celui de Ouagadougou. Après le don d’une ambulance neuve en 2017, et l’équipement de tous les services en matériels médico-techniques en 2018, c’est maintenant le tour d’un scanner de 64 barètes qui est l’un des plus performants au Burkina Faso.
Cardinal Philippe Ouédraogo Archevêque Métropolitain de Ouagadougou
Le Cardinal Philippe Ouédraogo, Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, a tenu à saluer cette excellente coopération qui bénéficiera à toute la population quelque soit leur confession religieuse. « comme Jésus lui-même accueillait les malades, ils doivent être soigné avec amour », a t-il ajouté.
Paul Lee, responsable de la pastorale santé de l’hôpital Sainte Marie de Séoul
Cette coopération a encore de l’avenir, selon les propos de Paul Lee, responsable de la pastorale santé de l’hôpital Sainte Marie de Séoul. «Je souhaite que cette coopération puisse continuer et se consolider au fil des années», a-t-il indiqué.
En plus du scanner, les Coréens ont également apporté du matériel médico-technique. Le cardinal Philippe a procédé à la bénédiction avant sa mise en service et a exhorté le personnel à plus de professionnalisme dans l’entretien du matériel.
Ce scanner, doté de 64 canaux de détention, est capable de faire 172 images en une seconde.
Saratou Cissé
Le Président de l’Organisation des Peuples Africains-Section du Burkina Faso (OPA/BF), Maitre Ambroise Farama.
L’Organisation des Peuples Africains-Section du Burkina Faso (OPA/BF) a donné sa lecture de la récente attaque de Koutoukou, au cours d’un point de presse ce 26 août 2019. Le parti de Maitre Ambroise Farama doute de la volonté de ce régime d’éradiquer l’insécurité dans le pays. Pour elle, « la question sécuritaire ne doit pas être seulement l’affaire des militaires, elle doit être l’affaire de tous ».« C’est avec consternation que l’OPA a appris que le 19 août 2019, le détachement militaire de Koutougou a été attaqué par un groupe armé terroriste et que l’attaque a causé la mort à 24 militaires, fait 7 blessés et occasionné de nombreux dégâts matériels ». C’est en ces termes que s’est offusqué le Président de l’Organisation des Peuples Africains-Section du Burkina Faso (OPA/BF), Maitre Ambroise Farama.
Au-delà de l’émotion, de la colère et des condamnations légitimes que suscitent ces attaques terroristes, l’OPA s’est interrogé sur la volonté et la capacité du pouvoir actuel à assurer la sécurité pour tous les Burkinabè.
Pour elle, le régime actuel n’est pas à même de « défendre l’intégrité du territoire burkinabè et d’assurer la sécurité des biens et des personnes ».
« …pratiquement toutes les institutions à ce jour ont échoué… »
Pour elle, l’échec de la maitrise de la situation n’est imputable ni au gouvernement encore moins au chef de l’Etat, mais à toutes les institutions du pays. « Que ce soit le gouvernement que ce soit le président de la République, l’Assemblée nationale, le système judiciaire, pratiquement toutes les institutions à ce jour ont échoué et n’arrivent pas à répondre aux aspirations et aux besoins réels de notre peuple », a martelé Me Ambroise Farama.
Face à cette situation, l’OPA a proposé des pistes de solutions qui puissent contribuer à améliorer la question sécuritaire dans notre pays, car la question sécuritaire ne doit pas être seulement l’affaire des militaires, elle doit être l’affaire de tous.
C’est pourquoi, Me Farama suggère d’abord d’appeler les bras valides sous les drapeaux afin de leur donner les rudiments nécessaires pour participer à la lutte pour la sécurisation de notre pays.
Ensuite, il a demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités en « travaillant à organiser le peuple burkinabè dans les villes et villages à travers des comités de veille et d’alerte pour servir de relai d’informations au profit nos systèmes de sécurité, d’informations et de défense ».
Si malgré toutes ces propositions faites, les autorités ne prennent pas leurs responsabilités, « le peuple sera obligé de prendre ses responsabilités », a-t-il prévenu.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Sept mois après l’investiture du président Félix Tshisekedi à la tête de l’Etat, le gouvernement de coalition de la République démocratique du Congo à été enfin dévoilé dans la nuit du 25 au 26 août 2019. L’exécutif comprend 66 membres, dont 42 issus des rangs du Front Commun pour le Congo (FCC) coalition des pro-Kabila, et 23 de Cap pour le Changement du président Tshisekedi.
Le premier ministre Sylvestre Ilunga a déclaré à la presse qu’il s’agit d’un gouvernement de coalition et que l’ordonnance a été signé par le chef de l’Etat. Le gouvernement étant enfin là, ils se mettront bientôt au travail.
Cette coalition entre les forces politiques de Félix Tshisekedi, proclamé vainqueurs de l’élection présidentielle et son prédécesseur, Joseph Kabila qui a gardé la majorité au Parlement devrait comprendre 66 membres, dont 42 issus des rangs du Front Commun pour le Congo (FCC) coalition des pro-Kabila, et 23 de Cap pour le Changement du président Tshisekedi.
Pour le premier ministre Sylvestre Ilunga, il s’agit d’une expérience de cohabitation qui est la première en RDC. Les discussions entre les deux forces politiques ont mis du temps, car il fallait vider tout ce qui pouvait entraver au bon fonctionnement du gouvernement.
Le gouvernement comprend 83% d’hommes et 17% de femmes ainsi que cinq vice-premiers ministre dont deux issus du FCC de Joseph Kabila.
Au total 76,9% des ministres n’ont jamais été auparavant membre d’un gouvernement.
Source: TV5 AfriqueSaratou Cissé