Le Faso Danfani: de son imposition à sa percée dans la mode au Burkina
Sous la révolution, le port du faso danfani fut imposé par décret aux fonctionnaires. Au cours des cérémonies officielles, il fallait s’habiller en faso danfani et le président Thomas Sankara y veillait. De l’imposition, ce pagne traditionnel est devenu un phénomène de mode de nos jours. Plus de détails dans ce dossier.
Brice Tientéga
Connexion internet 3G: la Ligue des consommateurs du Burkina dénonce une «arnaque» des 3 réseaux
La section Kadiogo de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a dénoncé la mauvaise qualité de la connexion 3G des trois réseaux de téléphonie mobile au Burkina ce mardi 7 aout 2018 en conférence de presse à Ouagadougou. Elle interpelle le gouvernement sur cette situation qu’elle assimile à de « l’arnaque ».
La connexion internet 3G au Burkina est de très mauvaise qualité, foi de la Ligue des consommateurs du Burkina. Selon le président de section Kadiogo de l’organisation, Serge Horace Bambara, cela s’apparente à de l’arnaque pour les usagers qui souscrivent à un service et ne reçoivent pas en retour la prestation payée.
La ligue interpelle alors le ministère en charge des TIC et l’Autorité de régulation des communications pour une diligence dans leur mission.
La SONABEL dans le viseur de la LCB !
La SONABEL n’ont plus n’a pas été épargné par la ligue des consommateurs. La LCB dénonce des « coupures intempestives » même en cette période de saison pluvieuse avoisinant en moyenne trente dans le même périmètre à moins de 24h. Pour cela, elle demande la suspension pour trois mois du paiement des pénalités liées au règlement hors délai des factures d’électricité dans le but de compenser les dommages causés aux consommateurs. La Ligue salue la mesure gouvernementale pour la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Elle note cependant que l’application effective n’est pas efficiente dans les formations sanitaires au regard de la cupidité de certains agents de santé qui ont trouvé l’opportunité de détourner les médicaments du fait de la faiblesse des structures de contrôle du ministère de la santé.La Justice invitée à presser le pas !
L’incapacité de l’Etat à faire fonctionner les cantines scolaires, le délabrement du système scolaire notamment dans le privé, la lenteur de la Justice au sujet du dossier OBOUF sont autant de sujets qui préoccupent la Ligue des consommateurs du Burkina. Le dossier OBOUF, par exemple, est en appel depuis plus de deux ans, rappelle la LCB. L’organisation lance alors un appel à la Justice pour que le dossier puisse aboutir afin de dissuader tous ceux qui veulent continuer à satisfaire leur cupidité en empoisonnant les consommateurs. Le président de la section Kadiogo de la LCB, Serge Horace Bambara, interpelle donc les autorités compétentes sur toutes ces questions. Il les invite à diligenter un audit interne du fonctionnement de ces services respectifs pour la fiabilité et une meilleure qualité des prestations. Saratou CisséModification du Code électoral: le MPP salue « une victoire de la démocratie »
La modiffication du Code électoral a fait l’objet d’une conférence de presse du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) à son siège à Ouagadougou ce mardi 7 juillet 2018. Pour le parti au pouvoir, et ses alliés de la majorité présidentielle, c’est la victoire de la démocratie et particulièrement pour la diaspora Burkinabè.
Le nouveau code électoral continue de faire parler de lui au sein de la classe politique burkinabè. Décrié par les partis de l’opposition, la nouvelle loi électorale est cependant bien accueillie par le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP).
Pour le parti du soleil levant » c’est une victoire de la démocratie à travers ce grand bond en avant effectué en matière de droit de vote de l’ensemble de nos compatriotes. Cette victoire est particulièrement dédiée aux Burkinabè de la diaspora qui pourront enfin exercer leur droit de citoyens en matière électorale au pays des Hommes intègres« , s’exclame le président du parti Simon Compaoré.
Alors que pour l’opposition, c’est un recul démocratique et une exclusion pure et simple des compatriotes de la diaspora, le parti au pouvoir estime le contraire et affirme que les documents de votation ont fait l’objet de discussions préalables avec l’opposition qui a même inclut dans ces documents le passeport. « C’est donc avec grand étonnement que le MPP et ses alliés découvrent l’attitude ondoyante et versatile de l’opposition qui dit une chose aujourd’hui et l’inverse demain » regrettent les conférenciers.
Pour Simon Compaoré, le choix du passeport et de la CNIB n’est en aucun cas de l’exclusion comme le fait croire l’opposition mais uniquement une question d’uniformiser les documents de votations à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina.
« Cette uniformisation ne remet nullement en cause la validité de la carte consulaire comme le veulent faire croire certains. Les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur ne peuvent pas voter avec le permis de conduire, ce qui ne signifie pas qu’ils n’ont pas le droit de rouler librement sur les routes du Burkina, du Togo ou du Mali » déclare le MPP.
Pour le parti au pouvoir, la diaspora n’est l’apanage d’aucun parti politique. Il demande à ses adversaires « de cesser les manipulations stériles et puériles. » En ce qui concerne les lieux de vote de la diaspora, le MPP soutient le code électoral qui a retenu les enceintes des ambassades et les consuls généraux pour les votes de la diaspora car dit-il » c’est à ce niveau que s’exerce la souveraineté de notre pays et permet de sécuriser le vote des Burkinabè. »
Pour ce faire, le MPP pense qu’il est nécessaire que des missions soient dépêchées dans les pays où vivent les Burkinabè pour faciliter, au maximum, la délivrance des documents nécessaires pour participer au vote. « Nous sommes à plus de 2 ans du scrutin et ceux qui veulent vraiment voter en 2020 ont largement le temps » a laissé entendre le MPP.
Y. Alain Didier Compaoré

