Accident mortel d’un véhicule du bataillon Gondaal 3 : les condoléances du Chef d’Etat-Major Général des Armées

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Le vendredi 13 juillet 2018, aux environs de 17H30mn, un véhicule du Bataillon Gondaal 3 déployé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) de retour de patrouille a fait un accident de la route à 15 km au Nord de Markala sur l’axe Ségou – Diabaly. Le bilan de cet accident fait malheureusement état d’un décédé et (06) blessés dont trois (03) évacués à l’hôpital de niveau 3 de Dakar. Le Chef d’Etat-Major Général des Armées présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il remercie par ailleurs les autorités politiques et militaires ainsi que les populations de la région administrative de Ségou pour le soutien et l’assistance qu’elles ont apportées aux blessés. Etat-Major Général des Armées

JT de 20h du 17 juillet 2018

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Rapport 2017 du REN-LAC : la Police municipale classée 1re en matière de corruption au Burkina Faso

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Le secrétaire exécutif du Réseau national de Lutte Anti-Corruption, Claude Wetta (au centre)
Le secrétaire exécutif du Réseau national de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), Claude Wetta a rendu officiel, le rapport 2017 sur l’état de la corruption au Burkina Faso, ce 17 juillet 2018. Selon ce rapport, la Police municipale occupe le 1er rang des services les plus corrompus de l’administration publique burkinabè. Elle est suivie des services des Douanes et de la Direction générale des Transports terrestres et maritime (DGTTM). La Police municipale est le service le plus corrompu de l’administration publique burkinabè, selon le rapport  2017 du Réseau national de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), a affirmé, le Secrétaire exécutif. Et selon les enquêtés, c’est à ce niveau que les pratiques de corruption ont été les plus fréquentes en 2017. En effet, sur 258 contacts avec les polices municipales, 240 cas ont fait l’objet de pratiques de corruption dont 104 de ces cas à Ouagadougou et 69 à Bobo Dioulasso. La deuxième et la troisième place sont respectivement occupées par les services de Douanes et la Direction générale des Transports terrestre et maritime (DGTTM). Au niveau des services des Douanes, le rapport révèle , selon les témoignages que sur 60 sollicitations notées, 38 ont fait l’objet de corruption, tandis qu’au niveau de la DGTTM, sur 118 sollicitations de services, ce sont 62 cas , dont 42 à Ouagadougou, qui ont fait l’objet de corruption. Et la plupart des cas de corruption à la DGTTM ont été enregistrés au niveau de l’administration des examens pour l’obtention des permis de conduire. Comparativement au rapport 2016, Claude Wetta a noté que des services comme la Douane, la DGTTM, la Police nationale et les impôts ont connu une dégradation dans leur classement. En effet, précise-t-il, « la Douane est passée de la 3e place à la 2e place, la DGTTM de la 8e à la 3e place, la Police nationale de la 9e à la 7e place et les impôts de la 7e à la 6e ». Le rapport 2017 du REN-LAC est un document de 127 pages scindé en trois grandes parties sur la base d’un sondage réalisé du 2 au 16 novembre 2017 dans les 13 chefs de régions et la ville de Pouytenga, au regard de son poids économique et démographique. Pour rendre fiable cette enquête, le REN-LAC a recensé 2000 personnes âgées d’au moins 18 ans dont plus de 50% de femmes pour constituer son échantillon. «Traquer les délinquants économiques pourrait aider à venir à bout du phénomène» Pour le Secrétaire exécutif du réseau, cette situation se justifie par le peu d’actions d’envergure de la part de l’Exécutif, en 2017, en matière de lutte anti-corruption. A cela, s’ajoutent les «tergiversations dans l’opérationnalisation de l’ASCE-LC ainsi que l’adoption du projet de loi portant allègement des procédures contractualisation en Partenariat Public Privé (PPP), identifiées comme des actions à même de compromettre la lutte contre la corruption ou de favoriser le phénomène». Depuis sa création, le REN-LAC, avec d’autres acteurs comme la presse, consent des efforts dans la lutte anti-corruption. Il est évident que si les acteurs politiques s’engageaient autant pour «traquer les délinquants économiques, on pourrait venir à bout du phénomène». Le rapport a donc suggéré entre autres aux acteurs étatiques et non étatiques le «renforcement de l’arsenal juridique de prévention et de répression de la corruption à travers notamment l’adoption des décrets d’application de la loi sur le droit d’accès à l’information publique et aux documents administratifs», la «systématisation des enquêtes de moralités avant la nomination à des postes de responsabilité» et la «mise en place des réseaux de veille et d’alerte sur les cas de corruption sur toute l’étendue du territoire» et l’«accord  d’une place toute particulière à la lutte anti-corruption dans l’Education, la Santé, la Justice, la Sécurité et la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS)». Claude Wetta a par ailleurs déploré l’annulation par le Conseil d’Etat de la décision du Conseil supérieur de la Magistrature instituant la Commission d’enquête sur les magistrats qui constitue un « véritable coup de poignard dans le dos de tous ceux qui œuvrent pour l’assainissement du troisième pouvoir ». Pour lui, « cette décision tend à garantir l’impunité aux acteurs judiciaires ». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

JT de 19h du 17 juillet 2018

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Gaoua: un bébé abandonné retrouvé sur une colline

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Un nouveau-né abandonné a été retrouvé sur une colline à Gaoua dans la matinée du 17 juillet 2018. Sa santé est sérieusement fragilisée par des infections néo-natales, selon les médecins du CHR de Gaoua. Les cris d’un bébé en détresse ont alerté des enfants à la recherche de leur chèvre au secteur 4 de Gaoua. Couché sur un lit de feuillages, c’est une fillette avec des plaquettes de liquides amiotiques séchés sur le visage, enveloppée dans un sac, couverte de pagnes, que l’on retrouve.
« On chassait notre chèvre et elle est passée près du bébé qui pleurait »
Alertés, les services sociaux sont allés enlever ce bébé encore en vie. Cet acte n’est pas nouveau mais il indigne les parents d’enfants sur place. Ces derniers se posent la question de savoir ce qui peut conduire à de telles décisions. Conduit à la pédiatrie du CHR de Gaoua, le premier diagnostic montre que la santé du bébé est fragilisée par des attaques bactériennes encore appelées infections néo-natales. La Police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Benie De Dieu Pooda RTB2 Sud-ouest  

JT de 13H du 17 Juillet 2018

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