La Coordonnatrice de la Coalition Burkinabè pour les Droits de la Femme, Mariam Sirima Fofana (3e à paritr de la d.)
La Coalition burkinabè pour les Droits de la Femme (CBDF) a restitué les résultats des activités de son projet dénommé « Appui à la citoyenneté active de la jeunesse et des femmes pour une meilleure redevabilité publique au Burkina Faso », ce 20 avril 2018, à Ouagadougou. L’objectif dudit projet est de renforcer la participation des femmes et des jeunes des six (6) communes dans les sphères de décision locale et nationale pour revendiquer une meilleure prise en compte de leurs besoins spécifiques dans les politiques et programmes de développement.
Créer des cadres de dialogue citoyen pour renforcer la concentration entre les élus locaux et les OSC de jeunes et de femmes dans les communes et faire un plaidoyer auprès des gouvernants au niveau local et national. Ce sont entre autres points retenus au bout des 2 ans d’activités menées par le projet.
De l’avis de sa coordonnatrice, Mariam Sirima Fofana, ce projet ambitionne contribuer à l’amélioration de la gouvernance publique au Burkina Faso grâce à une plus grande redevabilité des dirigeants envers leurs citoyens,
Présent dans les six communes que sont Saaba, Koubri , Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Bama et Koudougou, il a vu le jour grâce à la collaboration de la Coalition burkinabè pour les Droits de la Femme (CBDF) et le mouvement Balai citoyen en partenariat avec Oxfam Burkina.
« On a 14 femmes sur les 127 députés… Et pour ce qui est des femmes maires, on a 10 sur 357».
Pour Mariam Sirima Fofana, la faible représentation des femmes dans les différentes instances décisionnelles en l’occurrence à la représentation nationale et dans les conseils communaux ne permet pas d’améliorer la condition féminine. « Au niveau de l’Assemblée nationale, on a 9 femmes sur les 127 députés au sortir des élections. Et par le jeu de la suppléance, cela a permis d’en avoir 14. Et pour ce qui est des femmes maires, on a 10 sur les 357. Vous voyez donc que le taux est très faible », a-t-elle indiqué.
Avec un tel taux, Madame Sirima Fofana a estimé qu’ « il est difficile de prendre en compte la préoccupation des femmes dans les différents projets et programmes ».
Après, la restitution des résultats ce soir, Mariam Sirima Fofana entend « s’atteler à suivre les recommandations de ces plaidoyers, parce que nous avons rencontré certains de nos autorités qui ont pris des engagements de nous accompagner ».Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Le Conseil d’Etat a suspendu la dissolution du Conseil municipal de Saponé ce vendredi 20 avril 2018.
Le 24 janvier 2018, le maire Abdoulaye Compaoré et son équipe avait, à travers une requête auprès du Conseil d’Etat, demandé l’annulation de la dissolution du Conseil municipal de Saponé.
Cette dissolution décrétée en Conseil des ministres le 14 décembre 2017, avait été suivie par la mise sous délégation spéciale de la commune. La décision du gouvernement, que vient de casser le Conseil d’Etat, avait été prise suite à la crise qui sévissait au sein de la Mairie depuis la reprise des élections municipales le 28 mai 2017.
La délégation spéciale va donc remettre les rênes de la mairie de Saponé au maire Abdoulaye Compaoré et à son équipe.
Le championnat d’Afrique de karaté do zone 3 a pris son envol ce 20 avril au hall des Arts martiaux du stade du 4 août. Parmi les 6 pays attendus, 4 ont, jusqu’à l’heure du lancement, répondu présents. Sont toujours attendus, la Côte d’Ivoire et le Nigeria car le Liberia avait déjà été annoncé forfait.
C’est parti pour la 17e édition du championnat d’Afrique de karaté do UFAK zone 3. Une compétition qui regroupe les karaté-ka de 8 pays de la sous-région. Pour cette édition, 5 pays sont déjà sur le tatamis. Il s’agit du Togo, du Bénin, du Niger, du Ghana et bien entendu du Burkina. La Côte d’Ivoire et le Nigeria sont toujours attendus.
président de l’UFAK zone 3, Vincent Yaï
Pour le président de l’UFAK zone 3, Vincent Yaï, cette compétition qui regroupe les athlètes de l’Afrique de l’Ouest est la bienvenue. « Si nous voulons des médailles au Japon en 2020 et représenter valablement l’Afrique aux JO à Tokyo, il nous faut de la compétition« .
Oumar Yugo président de la FBK
C’est pourquoi il a remercié le président de la Fédération burkinabè de karaté Do, Omar Yugo, maître d’ouvrage dudit championnat. Ce dernier a du reste rassuré que son objectif est de donner de la compétition aux acteurs que sont les athlètes mais également les arbitres avec en ligne de mire une participation honorable au jeux Olympiques de Tokyo 2020.
Les athlètes compétiront en kata individuel et par équipe et surtout en commity. Les finales sont prévues le 21 avril dans l’après-midi.
Y. ADC.