L’Association Avancer avec Elle (2AE) a tenu ce vendredi 3 mars 2017 au stade municipal de Ouagadougou un point de presse pour annoncer la tenue de la 2e édition de la Ouagalaise, une course à pieds de 8 km pour les dames, qui aura lieu le 8 mars 2017. Pour cette édition c’est le thème « Lutter contre les grossesses précoces » qui a été retenu.L’association Avancer avec Elle (2AE) organise une course dénommée la Ouagalaise ce 8 mars 2017. Une compétition de femmes à travers une course de 8 km dans la ville de Ouagadougou dont la lauréate recevra une moto, une médaille d’or, un bouquet de fleurs et des gadgets. La 2e repartira avec un vélo, la médaille d’argent, des gadgets et un bouquet de fleurs. Pour la 3e place, la lauréate recevra un vélo, la médaille de bronze, des gadgets et un bouquet de fleurs.
Outre cette compétition de course de fond, une marche de 4 km sans récompense aura également lieu à l’intention de toute personne désireuse. Une séance aérobic mettra fin à cette cérémonie le jour de la Journée internationale de la Femme, a laissé entendre Salimata Doussa, la présidente de 2AE.
Salimata Doussa présidente de 2AE
Cette année, c’est sous le thème « Lutter contre les grossesses précoces » que la manifestation se déroulera. A travers cette initiative, l’association espère sensibiliser davantage les filles sur le phénomène des grossesses précoces.
Pour ce faire, une conférence publique est prévue le mardi 7 mars 2017 au Lycée municipal Bambata de Ouagadougou sur le thème : « Education sexuelle en milieu scolaire ». Elle a pour public cible les élèves de la capitale et sera menée en collaboration avec des techniciens de Marie Stopes Burkina dont la directrice des programmes est la marraine de l’évènement.
Les inscriptions peuvent se faire à partir du 4 mars 2017 au stade municipal de Ouagadougou, à RTB/télé ou en envoyant votre nom et prénom à l’adresse avanceravecelles@gmail.com ou au 71 51 46 84 / 77 94 14 40 / 70 43 15 50 / 68 69 68 00 et ce jusqu’au 7 mars à 18h.
Pour un budget prévisionnel de 7 millions de FCFA, près de 3 millions sont mobilisés selon les conférenciers qui disent attendre toujours la réaction de leurs partenaires.
Y. Alain Didier COMPAORE
Une fille agonisante ; malaise des pêcheurs ; des poissons sans vie sur la berge. Voici le décor d’ensemble qui annonce le sujet de « La Forêt du Niolo ». Le premier long métrage d’Adama Roamba sélectionné pour le grand prix de la 25ième édition du FESPACO 2017. Une fiction construite sur des points de contradiction dont le scenario est récompensé à cette biennale du cinéma africain.
Kari, petit village dans la région de Niolo fait l’objet d’une convoitise. Pour cause son sous sol regorge du gaz et du pétrole mais aussi de l’eau. L’exploitation des ressources des gisements empoissonne l’environnement. Situation qui, naturellement oriente le film sur des points de contradiction.
Champ d’opposition
L’espace du récit du film de Roamba se construit sur de nombreuses oppositions. Des plans de Kari le village et de la ville où se tirent les ficelles et se décident des enjeux économiques avec Kader Traoré. Les jeux d’acteur de celui-ci vont à l’encontre de Aicha, l’environnementaliste de l’Ong « Nature verte ». Celle-ci se fait aider dans son combat par son compagnon Nathanaël le journaliste. L’évolution de ce bras de fer constant entre le camp de Kader et Aicha entretient les rebondissements du scenario de cette fiction. Avec des répliques qui marquent l’état des rapports sur la scène des protagonistes : « De quel côté es-tu ? » : interroge Gerad Essomba dans le rôle de Kader Traoré
Les rôles d’intermédiaires
Du film, on note des passerelles. Celle de la langue qui se fait au moyen du sous titrage lorsque le discours du film n’est pas en français, en malinké mais en chinois. La médiation également entre les faits du film et la réalité se combine pour produire un effet de vraisemblance. Une scène témoin : l’intérieur du film révèle le récit dans un journal télévisé des conséquences des événements du lac de Niolo et celui de la bataille d’Alep en Syrie. L’info de fiction devient voisine des faits filmiques. L’ingéniosité de la prise de vue emballe le spectateur entre deux medias que sont le cinéma et la télévision à travers la technique de la mise en abyme. Deux formes de communication s’entremêlent ici.
Panorama
La forêt de Niolo donne à voir des images soignées. Des panoramiques qui reflètent le paysage du bois du lac de Kari. Les travellings qui suivent les personnages renforcent de temps à autre la clarté des séquences dans la forêt. Des vues aériennes font par ailleurs le lien entre des scènes de Kari et la capitale où la scène finale laisse entendre un chant dont la thématique ne parle que de la désolation causée par la cupidité à tout prix. Le tout pour un sujet réfléchi sur le refus de la chute du Niolo.
Hector Victor KABRE
ASCRIC-B
Cet article est une critique de l’ASCRIC-B
La RTB est au regret de vous annoncer le décès de Désiré Zida, réalisateur à la Télévision du Burkina. Le décès est intervenu dans l’après-midi du dimanche 5 mars 2017, de suite de maladie. Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.
Désiré, âgé de 56 ans, était aussi formateur dans des écoles et instituts du Burkina. Il est l’un des réalisateurs de la série « Affaires publiques ». Désiré s’en est allé ce dimanche 5 mars 2017 après 30 ans de services à la Radiodiffusion Télévision du Burkina. Il est marié et père de 4 enfants.
Toutes nos condoléances ! Que son âme repose en paix !
Le Sénégalais Alain Gomis est le lauréat de la 25e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou. C’est le verdict livré ce 4 mars 2017 au soir d’une semaine de cinéma dans la capitale Burkinabè. Il a reçu son trophée des mains des Présidents Roch Marc Christian Kaboré du Burkina et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire.Et de deux pour Alain Gomis! Après avoir remporté son premier Etalon d’Or de Yennenga en 2013 avec « Tey », le Sénégalais rempile au 25e FESPACO avec son film « Félicité ».
Il succède ainsi à Hicham Ayouch du Maroc avec son film « Fièvres ». En plus du trophée, c’est la somme de 20 millions de FCFA qui accompagne le lauréat.
L’Etalon d’argent lui revient à « L’Orage africain, un continent sous influence » du réalisateur béninois Sylvestre Amoussou et celui de bronze à « A Mile In My Shoes » du réalisateur marocain Saïd Khallaf.
Voici le palmarès complet du 25e FESPACO
Palmarès Officiel
Fiction long métrage
Etalon d’or de Yennenga:
« Félicité » de Alain Formose Gomis (Sénégal)
Etalon d’argent de Yennenga:
« L’Orage africain, un continent sous influence »de Sylvestre Amoussou (Bénin)
Etalon de bronze de Yennenga:
« A Mile In My Shoes » de Saïd Khallaf (Maroc)
Films documentaires
1er prix:« Kemtiyu, Séex Anta (KEMTIYU, CHEIKH ANTA) » de Ousmane-William Mbaye (Sénégal)2e prix:« Congo ! Le silence des crimes oubliés » de Gilbert Balufu (R.D. Congo)3e prix:« A footnote in ballet history ? » de Abdel Khalek Hisham (Egypte)
Films des écoles africaines de cinéma
Prix du meilleur film de fiction:« Down side up” de Peter OWUSU – University of Legon (Ghana)Prix du meilleur film documentaire des écoles de cinéma:« Nubuke »de Aryee BISMARK – National Film and télévision Institute (Ghana)Prix spécial des écoles africaines de cinéma:
« Heritage » de Fatoumata Tioye COULIBALY (Mali)
Séries télévisées
Meilleure série télé:
« Tundu Wundu »– Abdoulahad WONE (Sénégal)
Prix spécial du jury
« Aphasie » – Hyacinthe HOUNSOU (Côte d’Ivoire)
Fiction court métrage
-Poulain d’or
« Hymenee »de Violaine Maryam Blanche BELLET (Maroc)
-Poulain d’argent:
« The bicycle man »de Twiggy MATIWANA (Afrique du sud)
-Poulain de bronze:« Khallina hakka khir » de Mehdi M. BARSAOUI (Tunisie)
Mention spéciale du jury:
« A place for myself » de Marie Clémentine DUSABEJAMBO (Rwanda)
Prix techniques et artistiques
– Prix du meilleur montage:
« L’interprète »de Olivier Meliche Koné (Côte d’Ivoire)
-Prix de la meilleure musique:
« Le puits »de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
– Prix du meilleur décor:
« The lucky specials »de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
– Prix du meilleur son:
« Félicité »de Alain Formose Gomis (Sénégal)
– Prix de la meilleure image:
« Zin’naariya ! »de Rahmatou Kéïta (Niger)
– Prix du meilleur scénario:
« La forêt du Niolo »de Adama Roamba (Burkina Faso)
– Prix de la meilleure interprétation féminine:
« A la recherche du pouvoir perdu »de Mohammed Ahed Bensouda (Maroc)
– Prix de la meilleure interprétation masculine:
« Wulu »de Daouda Coulibaly (Mali)
– Prix de la meilleure affiche:
« The lucky specials »de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
-Prix Oumarou Ganda
« Le puits »de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
-Prix Paul Robeson:
« Frontières », Apolline Traoré (Burkina Faso)Y. Alain Didier COMPAORE