Le procès du dernier gouvernement de Beyon Luc Adolphe Tiao sur les victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014, qui s’est ouvert ce 27 avril 2017 à Ouagadougou a été renvoyé au 4 mai 2017. En plus du ministre de la Défense de l’époque, Blaise Compaoré, ils sont cinq (5) à manquer à l’appel à la barre ce matin.
Il est 9h20 mn dans la salle du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou quand la Haute Cour de justice fait son entrée dans la salle. Dès l’entrée principale, un dispositif sécuritaire impressionnant est mis en place.
Tout le monde a été fouillé conformément aux dispositifs préétablis et les sacs sont passés au scanner. La priorité est réservée à ceux ayant des badges. Quelques instants après, la salle a refusé du monde. « Restez dehors s’il vous plaît, il n’ y a plus de places. Il y a des baffles pour ceux qui n’auront pas accès à la salle » dit un agent de sécurité.
Dans la salle, au premier rang des accusés, était présent l’ex Premier ministre Luc Adolphe Tiao, vêtu de « faso danfani » en demi-saison avec un pantalon bleu, montre à la main gauche et une chaîne dorée au cou. A ses côtés, y étaient aussi ses ministres de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Salifou Ouédraogo, Amadou Diemdioda Dicko, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Djibril Bassolet et de l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré en qualité de témoin.
A l’appel nominatif des prévenus, six manquent à l’appel, Blaise Compaoré en sa qualité de ministre de la Défense lors des faits, les ministres Assimi Kouanda, Marie Noël Bembamba, Salif Lamoussa Kaboré, Tinga Jérémie Ouédraogo, Koumba Boli.
A l’appel de Blaise Compaoré, c’est un rire fou qui envahit la salle. Le président de la Haute Cour, Mathieu Ouédraogo a constaté que des accusés comme Baba Djémé et Baba Hama n’avaient pas de conseil. « Vous n’avez pas de conseil? » s’est exclamé le président de la Cour, « vous n’en voulez pas? » a-t-il insisté. « Je vais me défendre » répond le prévenu, Baba Djémé. » Il en est de même pour vous Baba Hama? Oui monsieur le président!, a retorqué Baba Hama. « Il leur faut un conseil commis d’office », dira le barreau. « D’accord, nous allons arbitrer ».
A la fin de l’appel, l’avocat de l’ex ministre de la Sécurité, Jérôme Bougma prend la parole, « mon client n’a pas été appelé monsieur le président« . Aussitôt rappelé, le prévenu s’est invité à la barre aux côtés de ses anciens collègues.
Après s’être présentés devant la Haute Cour, le président de ladite cour les a invités à rejoindre leur place. Une occasion pour les deux généraux Bassolet et Nabéré Traoré se donner des accolades. Aussi, la Haute cour constate également la présence des témoins comme les généraux Gilbert Diendéré et Honoré Nabéré Traoré, l’ex CEMGA.
renvoi du procès au jeudi 4 mai prochain
Puis le président Ouédraogo proclame la demande de renvoi du procès à la demande du Bâtonnier de l’ordre des avocats en raison de leur rentrée solennelle ce 27 avril même. C’est ainsi que la date du 3 mai a été proposée par la Haute cour. Après concertation, les avocats ont demandé plus de temps et ont proposé la date du 11 mai. « Monsieur le président vous savez que votre jugement est sans appel, donnez nous du temps » ont-ils demandé. Une date que le ministère public trouve très loin. C’est alors que chaque camp a consulté ses membres. Le dernier mot revenant à la Haute Cour, c’est la date du jeudi 4 mai qui a été retenue c’est-à-dire dans une semaine, donnant ainsi lieu à la levée la séance.
Sur insistance des journalistes, Luc Adolphe Tiao a finalement lâché quelques mots. « Jai confiance à la justice, je n’ai pas peur, il y a rien à craindre » , a déclaré l’ancien Premier ministre.
Même son de cloche pour son ministre d’État, Ministre chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques d’alors Arsène Bongnessan Yé qui déclare « Je suis très serein. Je me sens bien. »
C’est à bord d’un car de la gendarmerie que les prévenus ont rejoint leurs cellules en attendant le 4 mai.
En rappel, ils sont accusés de « complicité d’homicides volontaires, de coups et blessures volontaires sur les manifestants contre la modification de l’article 37 les 30 et 31 octobre 2014.
Y. Alain Didier Compaoré
Le premier CASEM du ministère des Sports et des loisirs s’est tenu ce mercredi 26 avril à Ouagadougou. Il a été question des actions à mener pour relever le défi du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Plusieurs communications ont ponctué le premier CASEM de l’année 2017 organisé par le ministère des Sports et des Loisirs. Ainsi, c’est autour du thème « Mise en œuvre du budget programme : enjeux, défis et perspectives du secteur des sports et des loisirs dans l’atteinte des objectifs du PNDES » que les travaux se sont articulés. Toutes les communications du jour ont abouti à l’adoption d’un projet politique national des sports et des loisirs.
Pour le ministre Taïrou Bangré » la présente session nous a permis d’amender et de valider notre référentiel sectoriel en matière de développement des sports et des loisirs dans l’atteinte des objectifs du PNDES dans le cadre de la mise en œuvre du budget programme « à l’issue des travaux.
Le ministre des Sports et loisirs, Tairou Bangré
Pour lui, tout sera mis en œuvre pour que les amendements et suggestions faits sur le projet politique national des sports et des loisirs soit pris en compte. Une politique qui d’ailleurs a pris déjà son envol avec la construction d’infrastructures sportives. C’est ainsi que les terrains de sport des villes de Kaya, de Dédougou et Koudougou ont été revêtis de gazons synthétiques. Celui de la ville de Ouahigouya sera en chantier bientôt, a indiqué le ministre.
Et pour l’atteinte des objectifs, Taïrou Bangré prône « le patriotisme, la probité, la rigueur, la transparence, l’efficacité, l’efficience et la redition des comptes » à ses collaborateurs.
« La mise en œuvre de cette politique augure des résultats qui puissent contribuer au rayonnement aussi bien national qu’international de notre pays. L’atteinte de ces résultats appelle à un engagement fort de l’ensemble des acteurs du domaine des sports et des loisirs », insiste Taïrou Bangré.
A travers le PNDES le minisère des sports et des Loisirs compte développer les infrastructures sportives et entend construire 26 centres de formations sportives de proximité d’ici à 2020.
Y. Alain Didier Compaoré
La Fédération burkinabè de football et le réseau de téléphonie mobile Orange Burkina ont signé une convention de 4 ans d’une valeur de 500 millions de F CFA en volets matériels et financier. La signature de cette convention est intervenue ce mercredi 26 avril 2017 à Ouagadougou et fait désormais de Orange Burkina le Sponsor officiel des Etalons.
C’est désormais un nouveau partenariat qui lie les Etalons du Burkina à Orange Burkina pour les 4 années à venir. C’est la somme de 500 millions de F FCFA en espèce et en matériels qui est repartie en 130 millions par an. Ce partenariat concerne non seulement les équipes nationales séniors, juniors et cadettes, mais aussi celles locale et féminine.
Pour le directeur général de Orange Burkina, Ben Cheick Haïdara, « le football est la passion numéro un des Burkinabè. Et plus qu’un honneur, c’est un plaisant devoir pour nous de faire vivre aux Burkinabè leur passion. Grâce à ce nouveau partenariat avec la FBF, Orange contribue à faire vivre à la nation entière des évènements et des moments de football inoubliables. »
Avec ce nouveau partenariat, c’est une hausse de plus de 30 millions de F CFA par rapport au précédent sponsor. Et pour Cheick Haïdara, ce partenariat s’explique par le fait que les Etalons se sont bonifiés au cours des années surtout avec la prestation honorable à la dernière CAN.
Pour le président de la FBF, Sita Sangaré, « cette signature de partenariat est à notre sens, un mariage d’amour, de passion pour le beau football, mais aussi un mariage de raison ». Pour lui, de nombreux défis attendent les Etalons dans sa marche vers la coupe du monde Russie 2018 et vers la CAN Cameroun 2019. Ainsi, dit-il « cette manne financière contribuera grandement à faciliter les activités de nos Etalons à un moment où les ressources financières se font rares et les sponsors ne courent pas la rue. »
Par cet acte, Orange Burkina devient le sponsor officiel des Etalons du Burkina.
Y. Alain Didier Compaoré