JT de 13H15 du 24 décembre 2015

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Elections législatives du 29 décembre 2015 : Le Conseil constitutionnel confirme les résultats de la CENI

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Le Conseil constitutionnel a confirmé, le 22 décembre 2015, les résultats provisoires des élections législatives du 29 novembre dernier, proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a remporté 55 des 127 sièges, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, est arrivé en deuxième position avec 33 députés et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est troisième avec dix-huit sièges. Plusieurs autres petits partis ont obtenu entre un et cinq députés. L’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS) remporte cinq sièges ; les partis, Nouveau temps pour la démocratie (NTD) et l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) obtiennent chacun trois sièges.  La Nouvelle alliance du Faso (NAFA) et le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) gagnent chacun deux élus.  Le Faso autrement,  le MDA, l’ODT, le PDS/Metba, le RDS, l’UBN, récoltent chacun un député. Le taux de participation aux législatives a été de 59,88% selon le Conseil constitutionnel. Au total, quatorze partis vont siéger au parlement.Le gouvernement de la Transition salue une fois de plus, la maturité de la classe politique et la qualité de la campagne électorale. Il réitère ses vives félicitations aux nouveaux députés, à la CENI, au Conseil supérieur de la communication, aux médias et au conseil constitutionnel pour la réussite du double scrutin. Le Gouvernement de la transition renouvelle sa gratitude à tous les Partenaires techniques et financiers qui ont fortement contribué à la réussite des élections du 29 novembre 2015. Le Service d’information du Gouvernement

Dossiers Thomas Sankara et putsch manqué de septembre 2015 : La justice militaire fait le point

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Sita SANGARE le président de la justice militaire
La justice militaire a fait le point de l’évolution des dossiers Thomas Sankara et du putsch des 16 et 17 septembre 2015 lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi 23 décembre 2015 par le colonel Sita Sangaré, directeur de la justice militaire  et le lieutenant-colonel Norbert Koudougou, commissaire du gouvernement. Dans l’affaire Thomas Sankara, 12 personnes ont déjà été inculpées dont 6 en détention, 2 sous mandat d’arrêt international et 4 personnes non détenues dont une est décédée. La justice militaire a lancé deux mandats d’arrêt internationaux. Le premier contre l’ancien Président Blaise Compaoré, depuis le 4 décembre 2015.  Les charges retenues contre lui sont l’attentat contre la sûreté de l’Etat, la complicité d’assassinat et  recel de cadavres. Le second mandat a été émis le 27 août 2015 contre Hyacinthe Kafando, membre du commando qui a perpétré l’attaque ayant conduit à la mort du Président Thomas Sankara.  Les  charges sont retenues contre lui sont l’attentat contre la sûreté de l’Etat, l’assassinat et le recel de cadavres. Lors de ce point, le directeur de la justice militaire a affirmé qu’un autre journaliste, en la personne de Gabriel Tamini est inculpé dans l’affaire Thomas Sankara. Il est le seul civil inculpé dans ce dossier. La question de l’extradition de Blaise Compaoré a été évoquée.  Sita Sangaré a rassuré que « le dossier de l’extradition est en train d’être monté et il sera transmis incessamment ». Le commissaire du gouvernement, Norbert Koudougou a ajouté qu’il y a une convention en matière judiciaire entre la Côte d’ivoire et le Burkina. La question des écoutes téléphoniques a également été abordée. La justice militaire a confirmé que les écoutes ont été reversées dans le dossier sans en préciser le contenu et les interlocuteurs. Le directeur de la justice militaire a aussi signifié que tous ceux qui sont concernés seront appelés pour être entendus. Enfin, le commissaire du Gouvernement a annoncé que deux journalistes sont incarcérés. Il s’agit de Caroline Yoda et Adama Ouédraogo dit Damiss.  Ils n’ont pas été inculpés pour des raisons liées à l’exercice de leur profession. Ce qui leur est reproché, ce sont des faits indépendants, a rappelé le commissaire du gouvernement sur les détentions des journalistes. Le Service d’information du Gouvernement