Procès Adja de Komsilga : Adja de Komsilga nie les faits qui lui sont reprochés

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Face au tribunal ce mercredi matin, la guérisseuse Larissa Nikiema, plus connue sous le sobriquet Adja de Komsilga, a nié les faits d’incitation à la séquestration, coups et blessures volontaires envers autrui, pour lesquels elle est poursuivie. Thèse soutenue par Adama Barry. « Adja ne nous a pas dit de le frapper. Elle a dit de l’envoyer sur notre site. Si elle finit, elle va venir. Nous avons supposé que si on le frappait, il allait avouer pourquoi il est venu au marigot. On lui a posé la question. Comme il ne disait pas la vérité, nous l’avons frappé » a déclaré le prévenu. En rappel, la guérisseuse de Komsilga avait été interpellée après la diffusion, le 26 juillet, sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant des individus se réclamant de cette guérisseuse torturant un quinquagénaire.

Coopération Burkina Faso-Arabie Saoudite : le Chef de l’Etat invité aux sommets afro-saoudien et arabo-africain

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience le mardi 5 septembre en début de soirée, le conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite, Ahmad Bin Abdulaziz KATTAN, porteur d’un message du roi saoudien au Chef de l’Etat burkinabè.

Abdulaziz KATTAN, conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite porteur d’un message du roi saoudien au Chef de l’Etat burkinabè
Au cours de l’entretien, « nous avons évoqué les relations fructueuses entretenues par nos pays respectifs et j’ai traduit les salutations du Roi d’Arabie Saoudite et de son prince héritier au Président de la Transition » a déclaré le conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite, Ahmad Bin Abdulaziz KATTAN à sa sortie d’audience. A cette occasion, le messager du roi d’Arabie Saoudite a invité le Chef de l’Etat à prendre part à deux sommets qui se tiendront les 10 et 11 novembre prochain en Arabie Saoudite. Il s’agit du sommet afro-saoudien et du sommet arabo-africain. Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Olivia ROUAMBA, plusieurs accords devraient être signés et certains projets d’envergure qui doivent être financés par l’Arabie Saoudite connaitront un déblocage au cours de ces sommets. En effet,les échanges ont porté sur des projets que le Burkina Faso souhaiterait soumettre à l’Arabie Saoudite pour financement et de l’aide apporté par le royaume saoudien pour la réalisation de certaines infrastructures au profit du peuple burkinabè. L’Arabie Saoudite veut accueillir l’Expo universelle 2030 et cette audience a été également une occasion pour l’envoyé du roi d’Arabie Saoudite de solliciter le soutien du Burkina Faso à la candidature de son pays. Le président de la Transition a d’ailleurs marqué son soutien à l’Arabie Saoudite pour sa candidature à cette Expo universelle 2030. ✍️Direction de la communication de la Présidence du Faso

Diplomatie : l’ambassadeur de la République italienne en fin de mission

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Le président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience ce mardi dans la matinée, l’ambassadeur de la République italienne au Burkina Faso, Andréa ROMUSSI.

Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE recevant l’ambassadeur de la République italienne au Burkina Faso en fin de mission
En fin de mission, le diplomate italien a fait au Président de la Transition, le bilan de la coopération entre les deux pays. « C’est une visite d’aurevoir à Son Excellence Monsieur le Président de la Transition. J’ai profité lui faire l’état des lieux des relations bilatérales entre l’Italie et le Burkina Faso qui datent de plus de soixante-dix ans », a déclaré l’ambassadeur italien. A l’actif de la coopération entre notre pays et l’Italie, « il y a, entre autres, l’institution de nos fiches de coopération datant de plus de vingt ans et l’ouverture, depuis presque cinq années, d’une ambassade qui est une consolidation de la présence de l’Italie au Burkina Faso », a souligné M. Andréa ROMUSSI à l’issue de l’audience. Le bilan de la coopération, selon le diplomate italien est satisfaisant. « Nous avons renforcé la coopération au développement et sommes actifs dans le secteur de l’agriculture, de la santé, des femmes, des jeunes et le bien-être des personnes vivant avec un handicap. Notre coopération traditionnelle est à hauteur de trente-cinq millions d’euros par an gérés avec les partenaires burkinabè à travers aussi les agences des Nations unies », a indiqué le diplomate italien. « Le Président de Transition m’a très bien accueilli et il est content du niveau des relations pour lesquelles il faut encore travailler ensemble », s’est réjoui M. ROMUSSI. Il a saisi l’occasion pour exprimer la solidarité et réitérer l’appui de l’Italie à notre pays, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, affirmant qu’il est « important de continuer cette lutte ».
Andréa ROMUSSI, ambassadeur de la République italienne au Burkina Faso
Sur la situation au Niger, M. ROMUSSI a fait savoir que son pays est pour une solution négociée et diplomatique. C’est le 30 avril 2019, que Andréa ROMUSSI avait présenté ses lettres de créance en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République italienne auprès du Burkina Faso. ✍️Direction de la Communication de la Présidence du Faso

PICC2023: entrepreneurs et investisseurs culturels planchent sur des solutions et mécanismes endogènes

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Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a ouvert ce jour les travaux de la 7e édition des Journées de la Promotion des Industries Culturelles et Créatives (JPICC) à Ouagadougou. L’objectif de la tenue de ces 2 jours d’activités vise à «trouver des solutions innovantes et des mécanismes endogènes pour mieux développer le secteur culturel burkinabè» qui cloue sous poids de la crise sécuritaire.

Le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo
«Dynamisation des industries culturelles et créatives burkinabè dans un contexte sécuritaire difficile: quelle synergie entre entrepreneurs et investisseurs». C’est sous ce thème qu’est placée la 7e édition des journées de Promotion des Industries culturelles et créatives. Dans son allocution, le Directeur général des Arts et de la Culture, Moctar Sanfo a rappelé le contexte difficile dans lequel se tient cette 7e édition des JPICC où le secteur culturel dans son ensemble est mis à rudes épreuves. «La crise sécuritaire est venue contrarier tous les efforts dans le secteur », a-t-il indiqué.
le Directeur général des Arts et de la Culture, Moctar Sanfo
Pour le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo,la guerre se mène par les armes, mais aussi par la culture. Et à l’en croire, «chaque grande manifestation culturelle réussie est un motif d’espoir pour l’ensemble du peuple burkinabè, mais surtout une preuve de plus à la face du monde que le Burkina, en dépit du contexte, reste un pays résilient, debout, fier de ses racines, fier de sa culture, mais aussi que le Burkina Faso va continuer de s’imposer sur la scène internationale à travers toutes les filières culturelles», a-t-il déclaré.
le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo
A l’issue de ces deux jours de travaux ponctués de panels et de conférences, le ministre Ouédraogo fonde l’espoir « attendre des recommandations qui vont permettre de trouver des solutions innovantes dans ce contexte, voires endogènes».
Un vue des participants
Des acteurs culturels et des mécènes posant avec leurs attestations.
A l’occasion de cette 7e édition, 18 mécènes, sponsors et organisations professionnelles ont vu leur mérite reconnu aux côtés des acteurs culturels par la remise d’attestations. ✍️Bienvenue Médah

Tchad : Un soldat tchadien tué par un militaire français

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Photo AFP
Photo AFP
Un soldat français de l’opération Barkhane aurait tué par balle, mardi 5 septembre 2023, un militaire tchadien à Faya-Largeau, relatent les médias tchadiens. L’incident s’est déroulé dans une base des forces françaises à Faya-Largeau, à 779 km de N’Djamena dans la région du Borkou au nord du Tchad. Le soldat tchadien venu pour des soins à l’infirmerie de la base de l’armée française aurait agressé un infirmier militaire de Barkhane par 3 coups de scalpel. Ce dernier aurait fait usage de son arme à feu tuant le soldat tchadien. L’incident a été confirmé à l’AFP par le général Ali Maïde Kebir, gouverneur de la région du Borkou dont Faya-Largeau est le chef-lieu. « Un militaire tchadien, qui n’était pas dans un état normal, s’est rendu pour un pansement dans la base militaire de l’armée française, a pris un scalpel et a blessé un infirmier militaire français », a déclaré à l’AFP le général Ali Maïde Kebir. La nouvelle du décès du soldat tchadien s’est répandue dans la ville, provoquant l’indignation de la population de Faya et des manifestations devant la base militaire française, selon le média lepaystchad.com. Une enquête conjointe des armées tchadienne et française est en cours afin de faire la lumière sur les circonstances du drame. ✍️Aboubakar Sanfo Source : AFP, lepaystchad.com