Les militaires ayant pris le pouvoir au Gabon ont annoncé, à la Télévision Gabon 24, dans la matinée du mercredi 30 août 2023, que Ali Bongo est en résidence surveillé. Le Président déchu serait « entouré de sa famille et de ses médecins ». Les militaires annoncent des arrestations de sept personnalités pour « haute trahison ».Dans un communiqué lu à la télévision publique gabonaise, les militaires se réclamant du « Comité de transition et de restauration des institutions » annonce l’arrestation de Noureddin Bongo Valentin. Il est fils et conseiller du Président déchu.
D’autres personnalités sont arrêtées. Il s’agit de Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet du Président Bongo, Mohamed Ali Saliou, son directeur de cabinet adjoint, Abdul Hosseini, un conseiller de la présidence, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence. Steeve Nzegho Dieko et Cyriaque Mvourabdjiami, les numéros un et deux du Parti démocratique gabonais (PDG) sont également aux arrêts.
Selon le communiqué du CTRI, ces personnalités sont arrêtées « notamment pour haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants ».
« Une enquête sera commise par les autorités compétentes et les concernés répondront de leurs actes », assurent les militaires.
✍️ Aboubakar Sanfo
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé ce matin avec une délégation de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B), conduite par son premier responsable, Diakarya OUATTARA. Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré échange l’APBEF-B)
Cette rencontre d’échanges et de concertation, voulue par le Chef de l’Etat avait pour objectif d’inviter les banques et établissements financiers à jouer pleinement leur rôle dans le financement des Petites et moyennes entreprises portées par des jeunes et des femmes. « Ils ont besoin de financement mais le problème de garantie se pose. Je souhaite que nous puissions réfléchir ensemble pour trouver une formule notamment la mise en place d’un fonds de garantie au niveau du gouvernement devant permettre un financement sain de ces projets », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORE.
Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Chef de l’Etat
L’APBEF-BF, qui a salué cette démarche du Capitaine Ibrahim TRAORE, lui a témoigné sa reconnaissance pour l’intérêt porté à leur secteur et a profité lui exposer les difficultés du secteur bancaire. Il s’agit entre autres, du problème d’approvisionnement de certaines agences et des Distributeurs automatiques de billets (DAB), de la suspension des marchés de travaux d’infrastructures financés par les banques, du paiement de la dette intérieure, de la crise de liquidité, de l’impact du contexte socioéconomique difficile sur les activités du système bancaire.
La délégation de l’APBEF conduite par son premier responsable, Diakarya OUATTARA.
A ces préoccupations, le Président de la Transition a promis apporter des solutions, à travers l’amélioration de la mobilité et l’approvisionnement à l’intérieur du pays. Le Chef de l’Etat a également salué la résilience des banques et établissements financiers et les a invités à davantage de sacrifice pour accompagner les actions de développement.
Séance de travail entre le Chef de l’Etat et la délégation de l’APBEF-B
L’APBEF-B satisfaite de cette première rencontre, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement. Le système bancaire a félicité le Chef de l’Etat pour l’ensemble des actions de sécurisation de notre pays et a réitéré sa disponibilité à soutenir les actions de l’Etat pour le retour de la paix.
✍️ Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Le Burkina Faso a lancé la deuxième phase du programme « Bâtir des socles de protection sociale pour tous » ce 28 août 2023 à Ouagadougou. Cette phase, qui se déroule sur 3 ans, vise la finalisation des paramètres techniques du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) et son opérationnalisation. « Le gouvernement burkinabè ne ménagera aucun effort en vue du renforcement de l’accessibilité des services de santé à tous, notamment par le biais de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et la protection des mutuelles sociales », a soutenu le Ministre d’Etat, Ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, président la cérémonie de lancement.
Le Ministre indique que le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) sera opérationnel cette année. Il ambitionne couvrir une première cible de 15% de la population (3 300 000 travailleurs des secteurs public et privé, y compris les acteurs de l’économie informelle) d’ici à 2025.
Le coût du programme est estimé à près de 2 milliards de F CFA. Il est financé par la Belgique, le Luxembourg et l’Organisation internationale du travail (OIT).
Pour Frédéric Lapeyre, Directeur du bureau de l’OIT pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, et le Togo, il ne fait aucun doute que ce projet va atteindre ses objectifs et franchir un seuil sur la question de la couverture sociale avec la volonté du gouvernement burkinabè.
La protection sociale et le travail étant au centre de l’action de la coopération Belge, « il était normal d’appuyer l’OIT dans la mise en œuvre de ce programme au Burkina Faso et surtout d’appuyer la volonté du gouvernement burkinabè à atteindre cet objectif », a avoué Marie -Goretti Nyirarukundo, cheffe de coopération de l’Ambassade de Belgique au Burkina Faso.
La question de la protection sociale est très attendue par le monde du travail, confie Abdoulaye Ernest Ouédraogo, Président de mois des centrales syndicales de l’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso. Il souhaite que le programme qui vient d’être lancé ne soit pas un programme creux mais apporte des garanties pour la quiétude des travailleurs et des populations qui vivent dans la précarité.
« Bâtir des socles de protection sociale pour tous » est un programme phare mondial de l’OIT au Burkina Faso. La première phase s’est déroulée de 2020 à 2023 et a apporté un appui pour le démarrage du RAMU.
✍️Aboubakar Sanfo
Le leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), Nelson Chamisa, a rejeté les résultats des élections des 23 et 24 août, qui ont vu la réélection du président Emmerson Mnangagwa. Selon le journal en ligne NewsDay, Nelson Chamisa a déclaré que l’élection était entachée d’irrégularités. Il a ajouté que son parti était en possession de procès-verbaux V11 et V23B, dont les résultats étaient différents de ceux utilisés par la Commission électorale du Zimbabwe pour déclarer le président sortant vainqueur.
L’opposant Nelson Chamisa au cours d’une conférence de presse
Pour la Commission électorale du Zimbabwe (Zec) présidée par la juge Priscilla Chigumba, Mnangagwa a obtenu 2 350 711 voix (52,6 %) sur les 4 468 730 suffrages exprimés, contre 1 967 343 voix pour l’opposant Chamisa, soit 44 % des suffrages.
La mission d’observation électorale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SEOM) a à son tour, déclaré que les élections zimbabwéennes ne répondaient pas aux normes régionales et internationales relatives à la tenue de scrutins libres, équitables et crédibles.
Source :https://www.newsday.co.zw/