Des bureaux et des mobylettes ont été incendiés dans la nuit de dimanche à lundi 2 Juillet, dans une attaque menée par quatre assaillants ‘’lourdement armés’’, contre le poste forestier de Arly dans la Tapoa
Source: aib.bf
Au lendemain de l’insurrection populaire, les masses laborieuses espéraient un changement qualitatif de la gouvernance axée sur la gestion rationnelle et vertueuse des ressources du pays, l’amélioration des conditions de vie, l’accès équitable à l’emploi, une bonne administration de la justice et l’institution d’un climat social stable et propice à la cohésion et à l’unité nationale. Conformément aux dispositions de l’article 36 de notre Constitution le Chef de l’Etat doit incarner et assurer l’unité nationale. Il est également garant du respect des accords et des traités qui engagent l’Etat burkinabè. Si toutes ces conditions sont réunies, nul doute qu’aucun obstacle ne pourra obstruer notre marche vers un développement socioéconomique endogène.
Le pouvoir MPP qui a très vite usurpé du titre de « porte flambeau de l’esprit de l’insurrection » avait nourri l’espoir du peuple avec des promesses qui se révèlent démagogiques au regard de la situation sociale qui prévaut de nos jours. Quand on essaie de décrypter l’atmosphère sociale, il ressort clairement que le pays se retrouve dans une impasse sans précédent et dans un laxisme qui inhibent crucialement nos efforts pour la quête d’un mieux-être. Cela est la conséquence du manque de vision, de responsabilité et d’actions pragmatiques du pouvoir en place qui s’investit inlassablement dans le dilatoire, l’indifférence, l’arrogance et le populisme pour ne pas répondre aux différentes préoccupations réelles et légitimes des populations. C’est pourquoi :
L’insécurité est devenue quasi quotidienne dans nos villes et dans nos campagnes parce que le Gouvernement a failli à son devoir régalien de protéger les citoyens ;
L’incivisme est grandissant ;
La stigmatisation des citoyens pour leur opinion politique est perceptible;
Il y a une diminution de la création des richesses et l’appauvrissement des populations, surtout rurales;
Le taux de chômage connait une croissance exponentielle dans un contexte où le gouvernement réduit le nombre de nouvelles recrues dans la fonction publique ;
Les syndicats des travailleurs qui défendent légitimement les intérêts moraux et matériels de leurs collègues sont voués aux gémonies avec la bénédiction du pouvoir en place qui semble ne pas vouloir respecter ses engagements encore moins dialoguer sincèrement pour une sortie de crise.
La NAFA, fidèle à ses convictions et à ses principes, est confortée que le recours au dialogue est indispensable pour résoudre les crises au sein de la société. La politisation tout azimut dans laquelle s’est engagé le Gouvernement à travers l’instrumentalisation et la politisation d’OSC fantoches est une erreur qui ne fait qu’accentuer les divisions profondes au sein de notre société.
Cette situation n’est pas de nature à favoriser les investissements et l’exécution des projets dans lesquels nos partenaires et nos compatriotes vivant à l’extérieur comptent appuyer le pays.
C’est pourquoi, la NAFA :
Interpelle le Gouvernement à faire preuve d’honnêteté et de sincérité à travers le dialogue qu’il vient de renouer avec les syndicats des travailleurs et toutes les formations qu’elles soient politiques ou de la société civile ;
Invite le gouvernement à respecter les droits acquis des travailleurs et la liberté d’expression;
Recommande instamment le Gouvernement à se pencher sérieusement sur l’épineuse question de l’insécurité ;
Exhorte le Gouvernement à créer des conditions favorables à l’implication des Burkinabè vivant à l’étranger dans la vie politique et économique du pays ;
Attire l’attention du Gouvernement sur la nécessité de créer des emplois stables et durables afin d’absorber la masse de bras valides qualifiés dont regorge le pays.
Pour l’intérêt supérieur de la Nation , invite le gouvernement, notamment le Chef de l’Etat à s’assumer et à assurer son rôle régalien pour la cohésion sociale,
A l’occasion de son 43e anniversaire, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a organisé une compétition de pétanque en faveur des boullistes de la sous-région. En finale ce 1er juillet au stade du 4-août, c’est la triplette burkinabè composée de Oumar Kabré, Robert Tiendrébéogo et Mouhamadou Nakoulma qui a remporté la coupe devant la Côte d’Ivoire par 13 points à 9.
C’est une triplette de boulliste burkinabè composée d’Oumar Kabré, Robert Tiendrébéogo et de Mouhamadou Nakoulma qui a remporté le trophée et la somme d’un million de FCFA offert par la CEDEAO à l’occasion de son 43è anniversaire. Une compétition de pétanque qui a réuni 90 triplettes de 5 pays de la sous-région. La finale a opposé une triplette burkinabè à celle ivoirienne. Les Burkinabè ont finalement eu raison des Ivoiriens par le score de 13 points à 9.
En effet, la triplette conduite par Mouhamadou Nakoulma est bien rentrée dans la compétition en enlevant la première mène par points. Les Ivoiriens rattrapent leur retour à la seconde mène (3-3). La 3è et 4è mènes sont encore l’affaire des Burkinabè qui totalisent (5-3). La Côte d’Ivoire revient à la charge et prend la 5e et 6e mène respectivement (2-0, 4-0) soit un total de (5-9) pour Salif Kourouma et ses hommes à la 6è mène. Les 4 des 5 mènes restantes ont toutes été remportées par les Burkinabè qui gagnent à l’issue de la 11è mène par 13 à 9. L’équipe du Burkina remporte le trophée et la somme d’un million de FCFA de la CEDEAO.
Mahamoudou Nacoulma, capitaine de la triplette burkinabè
« Je suis content de mes coéquipiers. Ils ont été adroits et sont restés professionnels tout au long de la compétition. Notre secret, c’est le travail et cette compétition est la bienvenue car elle nous a permis de se mesurer aux autres nations. Remporter la coupe était notre ambition donc je suis satisfait » a dit Mahamoudou Nacoulma de la triplette burkinabè.
le directeur du CDJS Francis Chuks Njoaguan
Nous sommes comblé car l’objectif d’intégration est en marche car « Nous avons eu cinq pays de la CEDEAO alors que la compétition était réservée uniquement aux boullistes Burkinabè. Cela signifie que l’intégration à travers la CEDEAO est en marche », a laissé entendre le directeur du CDJS Francis Chuks Njoaguan.
Même satisfaction du côté du Président de la Fédération burkinabè de pétanque, Macaire Kaboré qui trouve que la compétition a été de haut niveau. Ce qui permettra selon lui de préparer les compétitions internationales.
La Côte d’Ivoire classée 2è remporte la somme de 500 000 FCFA, le Bénin 3è 250 000 FCFA. La 4è à la 8è triplette ont reçu une récompensée qui vacille entre 250 000 FCFA à 100 000 FCFA.
Y. Alain Didier Compaoré
Des soldats français de l’opération Barkhane ont été visés dimanche par une attaque « terroriste » à Gao au Mali, qui a fait quatre morts et une vingtaine de blessés civils, en plein sommet de l’Union africaine (UA) en Mauritanie voisine qui doit également se pencher sur les questions sécuritaires.
Selon les autorités maliennes citant un bilan provisoire de source hospitalière, cet attentat a fait quatre morts et 23 blessés parmi des civils.
A Paris, l’état-major français des armées a annoncé dimanche soir que quatre soldats français de la force Barkhane ont été blessés dans l’attaque. Il y a eu « quatre blessés chez Barkhane » et au moins deux morts et une vingtaine de blessés chez les civils, a indiqué l’état-major.
Pour le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, l’attentat perpétré vendredi contre le QG de la force du G5 Sahel démontre qu’il « y a encore énormément de failles » dans la sécurité qui doivent être « corrigées ».
Source: AFP