Conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2017: Les centres universitaires polytechniques de Dédougou, Fada N’Gourma et de Ouahigouya, érigés bientôt en Université

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Le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou a fait le point de quelques dossiers de fonds examinés lors du conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2017.
  • Au niveau du ministère des finances et du développement :
Le conseil a adopté l’ordonnance portant autorisation de ratification de l’ accord de prêt N°12-701 conclu le 29 juin 2017 entre le Burkina Faso et le fonds saoudien de développement pour le financement partiel (22,2 milliards FCFA) du projet de construction et de bitumage de la route nationale N°23 (Ouahigouya-Djibo), longue de 115km. Le conseil a également adopté deux décrets qui ont été introduits par le conseil supérieur de la communication (CSC) afin d’être en accord avec la loi 059/2015-CNT portant régime juridique de la radiodiffusion sonore. Il s’agit d’imposer des taxes d’entrées sur le marché audiovisuel burkinabè et des redevances. Ces deux décrets ne touchent pas les éditeurs nationaux mais essentiellement les opérateurs et les distributeurs de services audiovisuels à péage.
  • Au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
Le conseil a adopté trois décrets portant érection, des centres universitaires polytechniques de Dédougou, Fada Ngourma et de Ouahigouya, en Université.
  • Au niveau du ministère des infrastructures :
Le conseil a adopté une proposition de passation de marché relative à la réhabilitation de 12 voies à l’intérieur de Ouagadougou d’un coût de 7 milliards FCFA avec à peu 230 millions FCFA pour les contrôles.
  • Au niveau des communications orales :
Le ministre en charge de l’Habitat, Dieudonné Bonanet a fait le point au gouvernement, de la commémoration de la résistance au coup d’Etat du 16 septembre 2015. Les commémorations se feront selon le programme suivant : Jeudi 14 septembre : nettoyage du cimetière de Gounghin Samedi 15 septembre : dépôt de gerbes au niveau du cimetière Vendredi 15 à dimanche 17 septembre : offices religieux en mémoire des défunts DCPM/MCRP

JT de 13h du 13 septembre 2017

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Faso Academy, manche de Manga: Nabiga le revenant, survole la compétition

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Les éliminatoires de Faso Academy, saison 2017 se poursuivent dans les différentes régions du Burkina. Ce 12 septembre 2017, On a vu les représentants de Manga à l’oeuvre sur la Télévision du Burkina. Une prestation au cours de laquelle Théodore Tiemtoré a survolé la compétition avec une moyenne de 15.66, une première pour cette année 2017.   La manche éliminatoire des candidats de Manga a eu des hauts mais surtout des bas. Des hauts, on ne peut passer sous silence les performances d’un revenant de Faso Academy, en la personne de Théodore Tiemtoré dit Nabiga. En effet, pour sa 2e participation à l’émission de télé réalité de la RTB, l’étudiant en première année en Sciences Economique et de Gestion (SEG) a mis tout le monde d’accord dans ses interprétations. Lors de sa première sortie, le jury a été épaté. Prenant la parole Elvire Bandé, membre du jury, est sans voix. « Avant de dire quoi que ce soit » dit-elle « je te bombarde avec un 9/10 » la salle exulte. Un autre membre du jury, Damien Thombiano alias Saint Dam lui colle un 7, et le 3e membre Jean Yves Bayala lui accorde la note 8. Théodore obtient également 8-7-8 à la seconde interprétation soit la moyenne générale de 15.66/20. Les autres candidats que sont Natacha Bassolé et Marthe Zio n’ont pas convaincu. Leurs différentes prestations n’ont pas été  à la hauteur des attentes. Natacha élève en terminale et âgée de 21 ans est restée l’ombre d’elle-même. En tout et pour tout elle s’en sort avec 11/20. La prestation qui n’a pas volé haut c’est celle de Marthe Zio. Pour la chanson « Basnéré » de Négramers, le jury lui a unanimement infligé 4 comme note et 5 pour l’interprétation de « Ina » de Pamika la Star. Elle totalise une moyenne de 9/20. Y. ADC

Message du Ministre du Commerce à l’occasion de la 18e Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle

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Thème : Propriété intellectuelle et emploi des jeunes 13 Septembre 2017 Le 13 septembre de chaque année, date anniversaire de la création de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), la communauté africaine célèbre la Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle. Cette journée, instituée en 1999 par la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Union Africaine, est l’occasion pour les Etats, la société civile et nos partenaires au développement, d’analyser les politiques, les stratégies et les pratiques impliquant la propriété intellectuelle et la technologie en vue de parvenir à une diversification de l’économie et des emplois décents. C’est pourquoi, à l’instar de la communauté africaine, notre  pays, membre de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) célèbre cette  journée pour sensibiliser les opérateurs économiques, les chercheurs, les étudiants et les jeunes sur le rôle que joue la propriété intellectuelle dans la promotion de l’innovation et de la créativité. « Propriété intellectuelle et emploi des jeunes » tel est le thème choisi pour célébrer cette 18ème Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle. Le choix de ce thème s’explique par le lien fort entre la Propriété Intellectuelle et la création d’emploi. En effet, de nombreuses études ont démontré que les jeunes sont de plus en plus impliqués dans les actifs de propriété intellectuelle. Ces actifs sont à l’origine de la création de nombreuses entreprises de production, d’exportation, de distribution et contribuent à la croissance économique des Etats, à la création des richesses et d’emplois. C’est ce qui est observé dans la plupart des pays développés et émergents. La population de notre pays est constituée en grande partie par des jeunes capables de créer, d’innover et d’utiliser le système de la Propriété Intellectuelle pour créer des emplois. Le Gouvernement a fait de la création d’emploi pour les jeunes, une priorité et encourage toute initiative allant dans le sens de l’utilisation de la Propriété Intellectuelle, à l’instar des nouveaux capitaines d’industries  de la « Silicon Valley » qui ont bâti leurs entreprises autours des actifs de la propriété industrielle. Le système de la propriété intellectuelle et les innovations technologiques, en favorisant la création d’entreprise et en dynamisant l’économie, restent créateurs d’emplois pour nos  jeunes diplômés. De plus en plus, les jeunes de notre pays créent des produits ou des procédés. Leurs innovations prennent de multiples formes, de la plus simple à la plus complexe avec pour objectif final, l’amélioration du quotidien et la contribution au développement technologique et économique de notre pays C’est en vue de toutes ces finalités que l’OAPI organisera du 17 au 21 avril 2018, à Cotonou, au Bénin, la 7ème édition du Salon Africain de l’Invention et de l’Innovation Technologique (SAIIT). En plus des appuis fournis par l’OAPI dans le cadre de la participation de notre pays à ce grand évènement, mon département s’investit afin de susciter d’autres initiatives visant une meilleure représentativité des centres de recherche, des chercheurs et des inventeurs de notre pays à ce salon. J’encourage donc tous les organismes nationaux et internationaux chargés de la promotion ou du financement des inventions et des innovations technologiques, à apporter leur concours aux jeunes inventeurs afin de donner une impulsion nouvelle à notre volonté commune de rendre notre  économie Compétitive, créatrice de richesses et d’emplois pour la jeune génération  et de faire de nos entreprises, des acteurs majeurs  du commerce international. Vive l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, Vive l’Union Africaine, Vive la coopération Internationale. Je vous remercie de votre attention.