Burkina : interdiction de circuler de 17H à 6H à la frontière avec le Mali et le Niger

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La circulation est désormais « formellement interdite dans la bande frontalière comprise entre la frontière du Niger, et du Mali au nord de la ligne délimitée par les localités de Titabé, de Seytenga, de Falangountou et de Tin-Akoff tous les jours de 17 heures à 6 heures ». Cette restriction est annoncée par l’arrêté ci-après du Gouverneur de la région du Sahel, en date du 24 avril 2017. Sont concernés par cette restriction, les véhicules à 4 roues, les motos à 2 roues et les tricycles. Arrété portant restriction de la circulation dans les Départements de Titabé, de Seytenga, de Falangoutou et de Tin-Akoff  

Visite de l’ambassadeur de France au Sud-Ouest

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3. La délégation de l'ambassade de France au sanctuaire des Rois Gans
L’ambassadeur de France résidant au Burkina était en tournée ce 3 mai 2017 dans la région du Sud-Ouest. La visite vise à mieux connaître le Burkina dans sa diversité culturelle, et découvrir les potentialités touristiques de la localité. Du musée du Poni, en passant par le siège de l’APFG, l’Association pour la Promotion Féminine de Gaoua, l’ambassadeur de France au Burkina et sa délégation, ont poursuivi leur visite au sanctuaire des rois Gan à Obiré et sur les ruines de Loropéni. Le diplomate français tout en déplorant les conditions d’accès difficiles des sites, dit être émerveillé par les potentialités culturelles et touristiques du sud-Ouest.
L’ambassadeur de France résidant au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes
«Le royaume des Gans à travers les cénotaphes des Roi décédés c’est impressionnant. L’explication du guide est très intéressante et complète. C’est vraiment une culture très spécifique avec une histoire assez riche», constate  Xavier Lapeyre de Cabanes. Il s’est du reste réjouit du fait que le ministère des Affaires étrangères de France participe au financement des fouilles archéologiques qui vont permettre de connaitre mieux l’histoire de l’unique site touristique burkinabè inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’APFG, l’Association bénéficiant déjà des partenaires techniques et financiers français attend de cette visite de la délégation française plus de soutiens pour accroître leurs activités.
Le diplomate français visitant les ruines de Loropéni
L’ambassadeur promet que de concert avec le gouvernement burkinabè, la France va œuvrer davantage à la préservation des richesses culturelles du pays. Il a par ailleurs invité les autorités du Burkina, à se pencher sur l’état de ces sites culturels qui se dégradent sous le poids de l’âge. Dimitri Badini RTB2 Sud-ouest

JT de 13h du 05 mai 2017

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JT de 20h du 04 mai 2017

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JT de 19h du 04 mai 2017

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Burkina: le procès sur l’insurrection populaire de 2014 renvoyé au 8 mai 2017

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Le procès du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao, aussitôt repris ce 4 mai 2017, a été renvoyé au 8 mai 2017 par la Haute cour de justice. Le renvoi a été prononcé par la Cour suite à un recours des avocats de Baba Diémé et Baba Hama. Les 2 avocats, commis d’office le 3 mai 2017, ont requis le renvoi du procès pour mieux connaitre du dossier. Après des débats entre la Haute cour de Justice, les avocats et le ministère public, la Cour a retenue le 8 mai à 9H pour la suite du procès. Entamé le 27 avril 2017, le procès avait été renvoyé à ce 4 mai.

La constitution de Me Olivier Sur, comme avocat de Blaise Compaoré, rejetée!

Dès l’ouverture de l’audience, à l’appel de Blaise Compaoré, l’ex Président et ministre de la Défense lors des faits, un groupe d’avocat s’est levé. Le Président de la Cour, B Mathieu Ouédraogo note quant même Blaise Compaoré absent. Et la Cour rejette la constitution de Me Pierre Olivier Sur en tant que avocat de l’ancien chef d’Etat et ancien ministre de la Défense. « C’est trop grave de museler un avocat. Ils m’ont retiré le droit d’être avocat. C’est une infraction gravissime qui a été commise ce matin par la Haute cour de justice », se estime Me Sur.

La Cour se déclare incompétente pour connaître d’une exception d’irrégularité soulevée par Me Somé!

Pour la suite de l’audience, Me Somé soulève une irrégularité dans la composition de la Haute cour de justice. Cet avocat de la défense récuse la juge Elisabeth Bado, également juge au Conseil d’Etat. La Cour se dit incompétente pour statuer sur cette exception.

Renvoi du procès au 8 mai 2017

Les avocats commis d’office pour défendre les 2 ex ministres (Bama Hama et Bama Diemé) disent n’avoir pas eu de temps pour s’imprégner du dossier. Ils expliquent qu’ils ont été commis d’office dans la soirée du 3 mai, à la veille du procès. « Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration, nous devons assurer une défense de qualité. La Justice doit aller lentement et sûrement », dit Me Traoré, l’un d’eux. « L’image du Barreau Burkinabè en dépend », poursuit-il avant de demander le renvoi.  Le parquet demande de nouveau une suspension de 15 mn. Au retour, la Cour renvoi l’affaire au 8 mai 2017 à 9H. Y. Alain Didier Compaoré